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8 avril 2006

Deux films auxquels n'a pas coupé Burt

Avant tout je présente mes excuses pour ce titre dont la drôlerie n'échappera à personne.Les chasseurs de scalps(68) est le premier western de Sydney Pollack avant Jeremiah Johnson,beaucoup plus ambitieux. Cependant The scalphunters  ne manque pas de qualités et surprend. Je n'avais jamais vu ce film qui est une histoire de l'ouest tendance truculente,voire comique avec des traits d'esprit. Burt Lancaster y incarne un trappeur qui se voit gratifié d'un esclave noir plus intelligent que lui, qui sait lire et s'adapter même prisonnier des chasseurs de scalps de Telly Savalas,célèbre chauve série(rigolo,ça?)TV.  Des dialogues avec son cheval, d'autres qui vont comme un cheval fou(pardon Arrabal),une bagarre homérique de boue debout et le tour est joué pour un western qui ne prétend pas être un "vibrant plaidoyer antiraciste" mais une farce astucieuse loin d'être idiote.

Lawman

L'homme de la loi(70) de Michael Winner,metteur en scène très peu inspiré de Bronson et de ses histoires de justicier est un western à la trame classique.Un sherif intègre(Burt Lancaster) doit arrêter une brochette de durs et suppléer au marshall local,un ancien devenu trop timoré(Robert Ryan dans un de ses derniers rôles,au visage si marqué. Lee J.Cobb joue le maître des lieux, plus riche psychologiquement que la plupart de ces gros fermiers de westerns,figures emblêmatiques de la prospérité souvent sans scrupules

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4 avril 2006

C'est dans les vieilles dentelles

AF-00900R.jpg"Vous reprendrez bien un peu d'arsenic,et quelques vieilles comédies américaines,toujours à même d'égayer octobre moribond"


J'ai découvert deux raretés inédites pour moi.Désir de Frank Borzage(1936) et Ernst Lubitsch est une pétillante occasion de voir un couple d'exception,Marlene Dietrich et Gary Cooper,très à l'aise dans l'humour,elle en escroc(quel est le féminin d'escroc?) aimant les perles et lui aimable Américain en vacances en Espagne.Ils son beaux et drôles,très loin de la chanteuse de beuglant et du légionnaire de Morocco(1930),ployant sous le destin chez Sternberg,leur autre film en commun.



On a peu vu également Henry Fonda en héros de comédie.Un coeur pris au piège(1941) de Preston Sturges nous le présente,herpétologiste en croisière succombant au charme d'une tricheuse aux cartes(Barbara Stanwick),un rôle à la Cary Grant.



Quant au vrai Cary Grant c'est sans commentairesIl faut le voir rouler des yeux au téléphone entre deux cadavres,deux tantes meurtrières à l'heure du thé,et deux frères,l'un sosie du monstre de Frankenstein et l'autre se prenant pour Roosevelt,sonnant du clairon à chaque fois qu'il monte l'escalier.C'est l'irrésistible Arsenic et vieilles dentelles(1944) du cher Frank Capra qui nous donne envie par sa folie d'acheter des cotillons le jour de la Toussaint.

2 avril 2006

Une enfance à Berlin,non,à Dublin

  Retour Sang impur - Prix Femina étranger 2004en Irlande:voici Hugo Hamilton qui vient de sortir en France Dejanté,un thriller chaudement recommandé par la revue Lire:une référence que j'espère découvrir vite.Mais aujourd'hui je vous propose Sang impur,prix Fémina 2004,qui raconte une enfance à Dublin,comme beaucoup d'autres auteurs irlandais dont il semble que le récit d'enfance soit un passage obligé. Mais il n'y a là rien de typiquement irlandais.

De mère allemande d'une famille antinazie mais que les braves autochtones traitent d'hitlérienne en un magnifique réflexe xénophobe,Hugo Hamilton raconte sa drôle de famille où,accessoirement,le père,tellement pur et dur nationaliste qu'il interdit sous son toit les mots anglais, a la main et la baguette facile pour élever ses enfants.Où l'on en viendrait presque pour certain à préférer la poigne du moustachu du moment qu'il cogne fort sur les Anglais.

Après Roddy Doyle(voir note ancienne),Joseph O'Connor,Colum McCann sans remonter à la figure tutélaire de la littérature irlandaise(James Joyce,Portrait de l'artiste en jeune homme) Hugo Hamilton se penche surtout sur ces liens inextricables entre l'Angleterre et L'Irlande qui s'en veulent tant depuis 8 siècles environ,ennemis intimes et inséparables.(chez Phébus)

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