Au temps des pochettes chouettes
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Ailleurs
Un peintre s’est perdu loin de ses canaux
Et de ses chapelles favorites
Il ne voit plus des arbres les rameaux
Et ses yeux loin de ses rites
Ont égaré sa lumière
Qu’est-il sans ses chers étangs
Sans les amicaux repères
Que sa tendre palette frôle comme un doux vent?
L’artiste erre espérant l’éclaircie
Qui lui rendrait sa flamme abandonnée
Mais la ville est si triste et noircie
Qu’il lui vient de sombres pensées
Loin de son royaume-couleur
La cécité le guette,cette peste
Assassine de l’orfèvre,du sculpteur.
Pourtant il va revivre et son geste
Déjà s’affirme,ses doigts s’affranchissent
Tendres habiles retrouvent les traits
D’une femme dont il ourle la cuisse
La nimbant d’or et de jais
De même à la pointe d’un cil il trace
De sa candeur,de sa noblesse
Le regard de l’aimée,sa grâce
Et l’amour qui tous deux les caresse.