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3 mars 2008

Entêtement à l'extrême ouest

    Avec un peu d'irritation...

         Ce film a bien des qualités,les grands espaces libres,les eaux,les oiseaux et la nature,rude parfois et que le jeune étudiant décide de toucher au plus près.Sean Penn jouit en France d'un énorme capital de confiance.En effet,féroce opposant à George Bush,il ne saurait se tromper.J'avais bien aimé les précédents The Indian runner,The crossing guard et The pledge,ancrés plus solidement dans une réalité de violence et d'enfance meurtrie.Ici la fable ne fonctionne pas pour moi simplement parce que ce jeune homme ne m'intéresse guère.Et c'est bien mon droit de ne pas cautionner le jusqu'auboutisme du héros,suicidaire au fil des jours,ce qui à tout prendre ne me paraît pas la meilleure façon d'en finir.Mis ainsi un peu de mauvaise humeur je reconnais que ce film peut plaire,pas forcément pour de bonnes raisons.Et s'il s'exhalait de ce récit initiatique en quelque sorte un parfum d'une démagogie,mais d'une démagogie branchée qui ne dirait pas son son vrai visage et ses principes.A savoir que seul l'égoïsme transcende la médiocrité ambiante,que les parents sont sinon à tuer,mais au moins à radier,et que "hors de moi-même point de salut".Voilà pour le passif.

     Into the wild reste un grand spectacle malgré la relative animosité qui m'oppose à lui.Au crédit de Penn le souffle de sa mise en scène,les ballades à la guitare,de vieux potes morts ou éparpillés(Roger Miller, Canned Heat),la nostalgie des seventies et ce couple hippie quinqua comme il en est beaucoup,sympa mais pour tout dire un peu vain et artificiel,ressemblant à une attraction touristique.Plus forte me semble être la relation paternelle,voire grand-paternelle entre Emile Hirsch et Hal Holbrook,ce grand comédien peu connu et âgé maintenant.Lourdement symbolique qaund même parfois,avec sa montagne à gravir ou cette chasse à l'élan nauséeuse.N'est pas Jeremiah Johnson qui veut.Ces mots dépassent un peu mon propos et Into the wild mérite un accessit pour qui s'enflamme assez vite dès que s'élève l'altitude.On me permettra d'y voir un brin de jeunisme exacerbé.

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Commentaires
I
Etre à la quête du "SOI". C'est très beau comme thème pour ce film biographique mais je pense qu'il porte un message encore plus fort : faut-il se retrouver au risque d'y laisser sa vie?
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S
Bonjour,<br /> <br /> Pour ma part, j'ai adoré ce film pour un tas de raisons que je ne vais pas reprendre ici vu qu'elles figurent sur mon blog.<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> Shin.
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J
Sans tomber dans le jeunisme, ce film m'a séduit bien que je sois allée le voir sans enthousiasme.<br /> Un peu égoïste, surtout très idéaliste, pas du tout suicidaire à mon avis, il s'est fait piégé par la nature au moment où il avait plus qu'envie de retourner vers le monde. Les parents ne sont pas à jeter, là c'est une situation excessive, mais il faut dire qu'il a eu des parents plus que criticables à le prendre en otage de leurs conflits, à en faire l'arbitre de leur mésentente. Rejeter les valeurs parentales, quelles qu'elles soient, me parait une étape classique pour devenir adulte.<br /> Ces rencontres idéales et idéalisées sont vues à travers le regard de Chris qui regarde le monde et les êtres d'un oeil neuf, hors des schémas habituels et classiques.<br /> Bien sûr, c'était une expérience risquée, un peu immature, mais il avait besoin d'aller au bout pour se retrouver, pour trouver les valeurs auxquelles il tenait vraiment, hors du carcan social.<br /> Sans démagogie,et encore moins branchée, j'ai vraiment beaucoup aimé ce film.
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N
J'ai envie d'être dissonant tiens pour une fois. Ce personnage justement il m'a touché, dans sa quête d'un absolu. Un absolu certes égoïste mais salutaire pour lui, du moins le pense-t-il, et il a le courage d'aller au bout de sa démarche. Je t'accorde volontiers la récup' de thèmes en vogue que l'on peut voir dans le film, mais je ne crois pas que ce soit l'idée de Penn, plus sincère dans son propos. Et ce couple de hippies est bien attachant en effet :)
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D
Je serais encore plus dur que vous avec ce film, et surtout sur sa mise en scène, alors que j'avais eu un respect croissant pour les propositions précédentes de Sean Penn...<br /> Mais vous en dîtes déjà bien assez, alors... plutôt revoir The Pledge !... Enfin, quand j'aurais un peu "décoléré"...
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D
J'ai eu des échos plutôt négatifs quand à ce film. Et j'ai vu des extraits qui m'ont pas du tout donné envie d'aller le voir... Genre esthétique "carte postale".
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D
Je dois dire que ce n'est pas mal, mais je ne comprend pas forcément l'engouement pour ce film qui a l'air d'avoir trouvé son public (plutôt jeune).
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