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BLOGART(LA COMTESSE)
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30 juillet 2010

Ne tirez pas sur le pianiste

         

     Embarquez si vous le voulez pour une énième histoire d'immigration et de mafia.Mais le voyage est longuet et Le parrain il y a 40 ans fera tout aussi bien l'affaire et coûtera moins cher.Enfin j'ai emprunté Willy Melodia à la Bibliothèque et  ne regrette pas,enfin ne regrette pas de l'avoir emprunté plutôt qu'acheté.J'ai certes un peu la dent dure mais c'est vrai qu'il y a une bonne idée de départ,à peu près la seule.C'est que le héros narrateur maintenant très âgé n'a vécu tout ça que comme spectateur,privilégié,proche certes,mais jamais tout à fait partie prenante.Willy,né Guglielmo Melodia,n'a qu'un talent,très utile.Il est pianiste né,excellent,et c'est souvent au son de ses accords qu'ont lieu les réunions,querelles,voire massacres inhérents à cette littérature.

    Soyons juste,ce livre se lit assez bien,de bouge minable en hôtel de luxe,de corruption en soutiens électoraux douteux,de bellicisme très intéressé en trafics de toutes sortes.Comme dans ce genre d'ouvrages ce personnage de  fiction est amené à rencontrer les grands de ce monde,bien réels eux.On y croise même Elliot Ness,Duke Ellington,Frank Sinatra.D'où l'envie de réécouter Satin doll ou Sweet Lorraine.C'est une idée,ca.Peut-être même qu'on n'est pas obligé de lire Alfio Caruso,pas vraiment un ténor.Sur les rapports de la mafia et du pouvoir,ou par exemple sur l'étonnant moment où la Sicile faillit devenir américaine,ou indépendante,le même Alfio Caruso a écrit une Histoire de Cosa Nostra.

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27 juillet 2010

Le grand Yves

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                                    Une fois n'est pas coutume si l'illustration de cet article est assez personnelle il doit bien y avoir une raison.La voilà.Les hasards blogosphériques m'ont fait découvrir Allonszenfants,consacré à l'écrivain Yves Gibeau et plus largement à la Grande Guerre.Très intéressé par ce thème et passionné de ce que j'ai lu de ce grand auteur,méconnu,oublié,peu prolixe de plus,j'ai contacté l'auteur du blog.Ce dernier m'a demandé d'écrire quelques mots sur Yves Gibeau,que j'ai eu la chance de rencontrer à trois reprises.

    Le vieil exemplaire en Livre  de Poche d' Allons z'enfants qui avait appartenu à mon père a ainsi fait l'objet de cette gentille dédicace.J'animais à l'époque un club cinéphile et nous avions projeté le film d'Yves Boisset adapté du roman.Ce film est assez souvent un peu dédaigné comme bien des films de Boisset.Si ce n'est pas inoubliable c'est pourtant une oeuvre honnête et sobre.Yves Gibeau défendait ce film,bien qu'assez réservé sur les  adaptations.De plus Allons z'enfants est plus qu'un roman tant Gibeau a mis de lui-même,enfance,adolescence,corps et âme dans ce livre sorti en 1952.Au passage je trouve que les couvertures des premiers Livre de Poche étaient superbement illustrées.

  Pour Simon,fils de l'adjudant Adrien Chalumot,la route est toute tracée.Il quitte la Champagne à 13 ans pour Les Andelys et l'école d'enfants de troupe.Comme Yves Gibeau.A travers le destin de Simon c'est toute la condition militaire de Courteline à Kafka,et  bien pire hélas, que l'auteur fait revivre,du fond de sa pudeur et de toute sa verve.Passionné de bêtises comme le cinéma ou la poésie Simon,enfant meurtri et exacerbé,vivra mal ce décalage pour le moins douloureux.J'écris ces quelques lignes plus de 25 ans après avoir lu le livre.Et je suis un piètre "relecteur" car Chronos nous guette et il est intraitable.

gibeau

     Quelques années après,en 88, Yves Gibeau,à qui je remettais une modeste plaquette de poèmes sur le cinéma classique qu'il admirait tout comme moi me dédicaçait ce qui devait rester son dernier livre,Mourir idiot,méditation sur la vieillesse et sur la vie,imprécation presque célinienne version tendresse malgré tout,les ultimes cris d'un auteur que l'on aura en grande partie manqué.Mais je ne peux qu'engager à découvrir Yves Gibeau et pour cela nul meilleur guide que Allonszenfants qui saura vous parler de lui,et qui sait,convaincre que l'homme enterré près du Chemin des Dames,vaut le voyage littéraire.

24 juillet 2010

Géographie: Galveston,Texas

http://www.deezer.com/listen-729706 Galveston flood

  Galveston est un port du Texas.Pas mal de chansons sur cette ville,le grand standard de Glen Campbell,Galveston,un peu plat.Le beau Galveston Bay de Springsteen inspiré du film de Louis Malle Alamo Bay sur les pêcheurs asiatiques.Tom Rush,peu connu en France,nous raconte les inondations du Texas dans ce titre déjà ancien, Galveston flood.Il faut dire que cette ville,qui est en fait une île dans le Golfe du Mexique,a subi à plusieurs reprises ouragans et crues sévères.Florissante au XVIIIème Siècle du commerce du coton la ville fut vite supplantée au sud du Texas par Houston.Quelques enfants célèbres:le cinéaste King Vidor,le guitariste Larry Coryell,le chanteur Barry White.

 

                    C'est en 1900 qu'eut lieu l'une des plus grandes catastrophes humaines sur le sol américain qui,on le sait,n'en est pas avare.La chanson de Tom Rush date de 70.Depuis Galveston,60 000 habitants,serait plutôt devenue station balnéaire des métropoles texanes,bien plus peuplées.Tom Rush,né en 41,semble avoir influencé James Taylor et Jackson Browne,devenus plus connus que lui.C'est souvent la loi.

21 juillet 2010

Géographie: Texarkana, Arkansas

    L'une des chansons les plus connues de R.E.M. issue de l'album triomphe Out of time où figure aussi le plus grand succès en Europe du groupe,Losing my religion,nous emmène à Texarkana,Arkansas.A dire vrai il semble que la chanson ne s'intéresse guère à cette modeste ville qui comme son nom l'indique est double car une moitié des 60 000 habitants de Texarkana vit en fait au Texas.Ceci a donné cet audacieux néologisme qui mélange les vocables Texas et Arkansas.Passionnant tout cela,autant que la magnifique affiche que je vous propose.Soyons sérieux un instant.En fait la bande à Stipe ne cite même pas Texarkana.A travers 20 000 chances gâchées,30 000 idées fixes,40 000 étoiles R.E.M. quête une sorte d'improbable eldorado ésotérique.Alors pourquoi ne pas l'appeler Texarkana,ville plutôt "Amérique profonde" bien loin de cette perfection?

Afficher l'image en taille réelle

http://www.youtube.com/watch?v=jP--MxYzTuo Texarkana

19 juillet 2010

Des nouvelles moins bonnes que le facteur

    

                         Ce n'est pas l'ami Eireann CAIN James / La Fille dans la tempête  qui me contredira.Le recueil de nouvelles de James Cain,paru aussi sous le titre Retour de flamme est décevant à mon sens.L'âpre et noir conteur d' Assurance sur la mort et du Facteur sonne toujours deux fois nous offre une quinzaine d'histoires publiées dans divers magazines dans les années trente.On a souvent parlé de ces nouvelles type Pulp Stories.Force est de constater qu'elles ne sont pas toutes du même acabit.Certaines très courtes nous laissent de glace(Escamotage,Le cambriolage),teintées d'un humour qui ne m'a pas fait sourire.Les meilleures sont pour moi Le veinard ou En route pour la gloire,assez proches du climat du chef-d'oeuvre adapté quatre fois au cinéma.La littérature américaine de la crise a avec Edward Anderson,Horace McCoy,John Steinbeck mieux à nous proposer.Sorry James mais vous avez déjà une place au Panthéon.

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17 juillet 2010

Ma vie sans...Masters of war

                       

                          Sur l'album The freewheelin' Bob Dylan figure Masters of war,qu'on peut qualifier de protest-song typique,écrite en pleine Guerre Froide.On sait la limite de ce genre d'exercice,ce qui me conduit à ne pas considérer ce titre comme majeur chez Dylan.On ne refait pas l'histoire et Masters of war appartient dans toute sa splendeur à l'époque sixties.J'ai choisi la version de Pearl Jam le quintet de Seattle mené par Eddie Vedder.

  http://www.youtube.com/watch?v=fEPAx37GsU0  Masters of war

dylanwar

14 juillet 2010

La valse des truands ou la samba des tueurs

ongaro

                  Alberto Ongaro,longtemps complice de Hugo Pratt,est vénitien.Il a connu un certain succès avec La taverne du Doge Loredan que je n'ai pas lu.Voici Rumba dont la couverture avec les yeux de Bogart et quelques joujoux estampillés film noir ne pouvaient que m'émoustiller.L'écrivain John B.Huston (sic) enquête dans le Brésil des années cinquante sur l'assassinat de la somptueuse Cayetana Falcon Laferrere (resic).Un abject milliardaire cultive son adipeuse ressemblance avec Sydney Greenstreet (reresic).Un tueur méticuleux,un avocat marron comme tout bon avocat de polar,des femmes belles à se damner mais aussi des enfants des rues apprentis tueurs à gages,spécifité carioca,et une troublante rumba évocatrice de souvenirs pour plusieurs personnages.L'un d'entre eux dans une soirée très  sélecte interdit d'ailleurs au pianiste de la jouer.Ca ne vous rappelle pas  Ingrid Bergman et Play it again Sam de Casablanca?Bogartesque en diable,plus fort même que le diable,vous pensez bien que tout ça ne pouvait que m'emballer. C'est le cas malgré une fin un peu décevante.Ongaro cite nommément vers la fin de l'ouvrage la thématique de l'échec chez John Huston,le vrai:Le faucon maltais,Le trésor de la Sierra Madre,Asphalt jungle,lieux ou objets quasi virtuels, inaccessibles, improbables graals pour le détective,l'écrivain ou le lecteur.

              Ongaro,né en 1925,est auteur de bandes dessinées sous différents pseudonymes.Scénariste,reporter,il a souvent situé ses romans à Venise bien sûr,outre La taverne...,La partita,Le secret de Caspar Jacobi.Je ne l'avais jamais lu mais j'avoue avoir été séduit par ce feuilletonniste hors pair.De plus Rumba donne vraiment très envie de relire ou revoir Le faucon maltais.

9 juillet 2010

Le patron,sa vie,son oeuvre

 

                  Ce livre n'est pas une biographie même si le premiers tiers reprend chronologiquement l'enfance,l'adolescence,puis l'âge adulte du fils Springsteen,mi-irlandais mi-italien d'origine,depuis Freehold,New Jersey,jusqu'aux stades internationaux des cinq continents.Deuxième mouture d'un ouvrage parue en 2002,cette version réactualisée par deux connaisseurs est passionnante à plus d'un titre au sujet d'un artiste que l'on croit savoir par coeur.Hugues Barrière et Mikaël Ollivier m'ont donné envie de consacrer 3 jours de vacances à potasser l'intégrale du Boss,dont je ne possède qu'un tiers environ,muni de leur bouquin,comme pour un bachotage musical sur cette grande figure du rock,infiniment plus complexe qu'on ne l'a laissé entendre.L'essentiel de ce livre est consacré aux thèmes et aux influences de Springsteen.J'en reprendrai simplement quelques-unes.

L'enfant de Tin Pan Alley

     Bruce Frederick Springsteen a été bercé de cette culture musicale américaine elle-même africaine,klezmer, latine, irlandaise, mexicaine,caraïbe,scandinave.Vous savez ce fameux melting pot.Nul mieux que lui n'a assimilé,brassé cet héritage fantastique,qui commença au XIXème Siècle,dans les rues avec des casseroles comme instruments(Tin Pan Alley).Il ne faut donc pas s'étonner d'entendre chez Springsteen des accents blues, rock,  folk, gospel, jazz, country, bluegrass, etc...C'est que,pourtant auteur d'une prolifique moisson de titres,le Boss n'a jamais hésité à reprendre sur scène tant le blues de John Lee Hooker que les vieux folkeux,Woody Guthrie,Pete Seeger, tant les phares sixties, Stones, Animals, Creedence,tant les rock'n'rollers Jerry Lee Lewis,Bo Diddley,Chuk Berry, que les rois Presley et Dylan.Somptueux amalgame de la puissance musicale d'un pays immense qui a toujours chanté la route et les hommes (voir rubrique Géographie),le chant de Bruce Springsteen traverse depuis 40 ans le temps et l'espace.Nous avons là une richesse tant musique que textes  d'une exceptionnelle envergure.Je pèse mes mots mais voudrais tant que le succès planétaire et durable de cet homme ne le réduise pas au phénomène de ventes et de scène.Oui Springsteen remplit les stades.Oui Springsteen est richissime.Non Springsteen n'a pas besoin de la moindre ligne supplémentaire. Mais il arrive que les gens qui réussissent soient des géants.Il arrive que le triomphe soit mérité.

Routes et voitures

      Enfant modeste du New Jersey  Bruce au comme premières amours les bagnoles et le rock'n'roll.Sa musique y reviendra souvent de Pink Cadillac en Used cars ou Car wash.Mais très vite la route sera l'un des thèmes récurrents des ballades les plus déchirantes, que ce soit la route vers l'Ouest pour fuir la crise,vers le Nord à travers la frontière,vers nulle part pour les assassins. Springsteen,écolier peu assidu,est un autodidacte qui a appris sur le tard l'histoire de son pays qu'il n'en finit pas de révisiter avec notamment les albums The river,Nebraska,Ghost of Tom Joad.

La guerre

     On ne reviendra pas ici sur la chanson Born in the U.S.A et la méprise qu'elle engendra longtemps.Des dizaines de titres parsèment l'univers springsteenien  sur le Vietnam et surtout l'après Vietnam,Brothers under the bridge,Shut out the light.Le vieux War d'Edwin Starr est en scène une de ses reprises les plus rageuses.Plus récemment il aborde l'Irak avec Devils and dust ou la reprise de Pete Seeger Bring them home.Mais le catalogue du Boss est si pléthorique entre albums studios,albums live et diverses reprises qu'on pourrait l'explorer longtemps sur ces différentes thématiques.

Influences littéraires

   Au-delà des influences musicales et cinématographiques fondamentales il est particulièrement et plus surprenant à mon avis de revenir sur les lectures, relativement tardives,de Springsteen.Steinbeck à l'évidence mais aussi la grande écrivaine sudiste Flannery O'Connor,plus récemment Philip Roth et Carlos Fuentes(ses nombreuses chansons transfrontalières).Le grand photographe Robert Frank l'a aussi beaucoup inspiré.

     Ces quelques lignes n'ont d'autre but que de souligner,au-delà de l'immense succès,l'importance de Springsteen dans le siècle.Nul mieux que lui n'a su amalgamer toute l'histoire musicale de son pays, douloureuse ,joyeuse, grandiose, injuste,en un mot américaine.Je sais qu'il n'a guère besoin d'aide,je sais que nombre de jeunes talents piétinent.Je sais aussi que l'on peut être riche et célèbre,et méconnu malgré tout.Je sais aussi que les textes de Bruce valent bien quelques exégèses.Mieux encore ses mots valent le coup de les mettre en musique.Ca tombe bien il a déjà fait tout ça.Ecoutez Springsteen,seul,avec les complices de la première heure du E Street Band,avec les  folkeux-countreux-dixieux-fanfareux-gospeleux du Sessions Band,en duos, innombrables, avec d'autres artistes.Originaux ou reprises souvent radicales.Vous avez une géométrie variable.C'est ça  aussi le Boss.

Et Boom boom  http://www.youtube.com/watch?v=d46Wwl2X8Uk

4 juillet 2010

Géographie:Rapid City,South Dakota

http://www.deezer.com/listen-1478722   Rapid City

       Je ne vous ferai pas l'injure de vous nommer le cinéaste grâce à qui ce monument est devenu universellement célèbre.La ville de Rapid City,au pied des Black Hills,Dakota du Sud,est la porte d'entrée pour le Mont Rushmore où vous attendent George Washington,Thomas Jefferson,Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.Je ne vous ferai pas non plus l'injure de vous présenter Richard Ruane car je le connais bien mal.Il y a tant de folk singers talentueux et je ne me lasse pas de les découvrir.Son groupe s'appelle ou s'appelait Bread and bones.

RUANE

                   Enfin pédagogie oblige le Dakota du Sud est un des territoires les moins peuplés des U.S.A.Sa capitale,Pierre,est une immense mégapole de... 13 000 habitants.Musique!

1 juillet 2010

Souvenirs d'Autriche

                   Le grand écrivain israélien Aharon Appelfeld a scindé son roman en deux.En Autriche peu avant l'Anschluss,puis 25 ans après le conflit.Un auteur juif,ami de Zweig et admirateur de Kafka,subit les attaques de la presse, insidieuses puis directes.Le plus curieux est qu'il est lui-même presque antisémite.C'est un cas de figure pas si rare dans cette Autriche corsetée qui depuis qu'elle n'est plus la légendaire Autriche-Hongrie s'apprête à accueillir triomphalement son enfant le plus célèbre,tristement cela va sans dire et encore mieux en le disant.L'écrivain a des rapports difficiles avec sa femme et son fils de douze ans,et plus encore avec la communauté juive.Le temps des prodiges n'est pas une ample machine littéraire sur les débuts de l'apocalypse.Non,c'est plus que ça.Une ballade des errements d'un intellectuel qui finit par flotter en son identité, aussi éloigné des rabbins en caftans que des sirènes aryennes.Espérance réduite quoiqu'il en soit.

          La seconde partie c'est le retour du fils Bruno,en 1965,dans la paisible bourgade provinciale qui vit la fin de son enfance.Les murs ont changé bien sûr,et les hommes.Pourtant il croit reconnaître une silhouette,parmi les survivants.Mais c'est essentiellement son fardeau de culpabilité,ses années d'enfance chaotique,qu'il tente d'assumer revenant sur les lieux,comme lui-même en déshérence de l'auberge à la rivière.A peine y croise-t-il des fantômes,et bien réels une cousine à peine juive,un Japonais qui noie sa nostalgie dans la bière.On n'est pas tellement sûr,à la lecture de ce beau roman du vieux continent,que l'après,ambigu,exonère l'humanité de l'avant,assassin.

               Né comme Gregor von Rezzori à Czernowitz,actuelle Roumanie,Aharon Appelfeld fut déporté à huit ans,fuyard en Ukraine,incorporé à treize ans dans l'Armée Rouge.Juste après-guerre il se retrouve brièvement en Italie et rejoint le tout jeune état d'Israel où il vit à Jerusalem.C'est la première fois que je le lis,pas la dernière je l'espère.

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