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15 avril 2013

Visages de cinéma

images  Le film allemand A l'envers

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blame Le film allemand Shifting the blame

4_ELE_electrick-children  Notre coup de coeur Electrick children

 mud-de-jeff-nichols-10686849xdklx  Le "gros" film américain Mud.Gros mais bon.

32-le_sac_de_farine_3_actrices  Le film belge Le sac de farine

enfance-clandestine-infancia-clandestina-2012-2-g  Le film argentin Enfance clandestine

              Neuf films en compétition,neuf jurés,pour remettre le Grand Prix de la Ville.Le principe est simple comme à Cannes,mais moins couteux en chambres d'hôtel.Ces films ont été proposés chacun deux fois ce qui octroie une semi-liberté aux jurés.Ce n'est pas parce qu'on fait partie du jury qu'on doit se déplacer en petit troupeau cinq jours d'affilée,même si ça peut parfois ressembler à ça.On pourrait écrire un polar la-dessus et cela a sûrement déjà été fait.Le souvenir le plus marquant pour moi de cette expérience est le fait que l'on apprend un peu à se connaître et qu'au bout de quelques jours il y en a bien un ou deux qu'a envie de tuer.Les membres de cette microsociété s'irritent mutuellement,ne serait-ce qu'à table car les repas prennent une assez grande place.L'exercice physique est ce qui manque le plus au pauvre juré de festival.

                    Ce festival s'appelle Ciné-Jeune.Il y a donc plusieurs jurys dont un composé d'enfants de cinq-sept ans.Ce n'est pas le moins cocasse de voir une présidente de jury de six ans annoncer le vainqueur catégorie court métrage,un charmant film d'animation de huit minutes,Macropolis,dont je vous joins la bande-annonce.http://youtu.be/ceB_Vjd-i8A

cinejeunevisu2013_ok

                    Le jury adulte a donc choisi parmi ces neuf films.Autant le dire,la cocasserie n'est pas le point fort de cette sélection et voici pourquoi.La règle de ce festival stipule bien que les oeuvres doivent mettre en scène essentiellement des enfants,ados,ou jeunes.Et les enfances sans problèmes,si tant est qu'elles existent,ne hantent guère les scénaristes.C'est ainsi que les films traitant de la jeunesse sont la plupart du temps situés dans un contexte social lourd,parfois plombant.Cette 31ème édition n'a pas dérogé.On a donc droit à la délinquance,la maladie,l'autisme,la dictature,les troubles de l'identité sexuelle très tendance,la violence.Souvent ces films sont très bons,évitant soigneusement la dérive démago (ma hantise).On est en droit aussi d'avoir envie de sourire.C'est un peu difficile.Nous y sommes cependant à peu près parvenus,mes chers collègues et moi.Une relative unanimité a couronné un film américain,indépendant ou presque,que vous aurez l'occasion de voir en juin prochain,je crois.Ayez l'oeil car Electrick children ne sortira pas dans 400 salles.

                Premier film de l'Américaine Rebecca Thomas,Electrick children nous donne à savourer un improbable télescopage entre la communauté des Mormons dans l'Utah et Vegas,la musique rock et un air de liberté plus à l'Ouest.Rachel,15 ans et demi,se retrouve curieusement enceinte et en attribue la paternité à... un morceau de rock,Hanging on the telephone.Il y a un poil de road movie.La pub,un peu courte quand même,évoque un croisement entre le Witness de Peter Weir et l'univers de Gus Van Sant.Bof.J'y ai surtout vu pas mal de liberté de ton,un choc de couleurs,le rock utilisé comme un vecteur,si j'ose dire,d'envol de l'oiseau Rachel.Et des images certes un peu clinquantes parfois mais bien en accord avec l'aventure à l'Ouest de la jeune Rachel.Une scène magnifique, émouvante aussi,où un rocker quinquagénaire reprend seul à la guitare son tube historique.Vous pensez qu'un tel moment ne pouvait que m'emballer.

          Nous avons voulu distinguer d'une mention le très beau film argentin de Benjamin Vila Enfance clandestine qui aborde d'une manière originale et à hauteur d'un enfant de douze ans les années plombées de Buenos Aires.Fortes tendances autobiographiques. Cependant le véritable jury de Ciné-Jeune n'était pas le nôtre mais celui des lycéens qui a octroyé le prix le plus prestigieux,et le mieux doté,au film finlandais de Petri Kotwica,Rat King.Et là,c'est peu dire qu'il y a eu un divorce total entre les deux instances car chez nous,les "vieux",personne n'avait aimé ce film.Du conflit des générations...Sur la photo Petri Kotwica est le grand monsieur solide bâti comme ses compatriotes Arto Paasilinna et Aki Kaurismaki,charmant et tenace.

RAT KING 

poster

Photo/Le Courrier Picard

             En conclusion je rassurerai chacun,les neuf membres du jury sont sortis indemnes de cette épreuve.Et personne n'est mort d'ennui malgré des moments un peu soporofiques auquel le juré,contrairement au spectateur lambda,ne peut échapper.

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Commentaires
L
Je note aussi ce 'Electrick Children'.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais en attendant, tu as un petit mot pour ce gros 'film' américain, MUD, qui va bientôt sortir ?<br /> <br /> J'avais beaucoup apprécié le précédent film du réalisateur, Jeff Nichols', "Take Shelter"...
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V
Coucou Eeguab , <br /> <br /> <br /> <br /> je vais très peu au cinéma mais je note ce film "Electrick children" dans mon calepin ;-) <br /> <br /> Bonne journée
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