30 août 2013

La dame du Michigan

    images     

                    Athalie A les lire , déjà lectrice de quatre romans de Laura Kasischke, a partagé avec moi La vie devant ses yeux,une première pour moi que cette auteure américaine très présente sur les blogs littéraires. On parle beaucoup de Laura Kasischke ne serait-ce que dans le dernier Télérama qui m'apprendra au moins que ça se prononce Kasiski. Ah Télérama! Pardon. Bof! Voilà déjà un premier élément de ma chronique. Diana, une housewife pas desperate, avec un mari enseignant en philo, une petite fille modèle et un mi-temps comme prof de dessin.Quelque part dans le Middle West. C'est bien le Middle West et pour le lecteur français ça reste un peu indéterminé, alors on se le fait, son petit Middle West, à l'ouest du centre, au centre de l'ouest,dans une région moyenne et que des centaines de romans et de films ont fini par stéréotyper dans le rôle de l'Amérique profonde. Un zeste d'américanophobie l'accompagne parfois, ce lecteur hexagonal, à mon avis. J'ai dit parfois. Je pense souvent.

                 Sans que ce soit explicitement conté on a vite compris que Diana a été vingt-cinq ans plus tôt traumatisée par un drame au lycée. Et ces drames sont tellement américains,typiquement,à en reproduire les pires gestes comme usuels. Kasischke fait éclater la chronologie mais de cela non plus je n'ai guère été charmé. Ces ruptures dans la narration n'ajoutant rien à l'inquiétude qui devait sourdre en moi, moi lecteur, au demeurant peu concerné,j'ai lu, parcouru serait plus juste La vie devant ses yeux sans la moindre émotion. Ceci ne signifie pas que j'ai bâclé cette lecture, simplement que le roman ne m'a pas captivé,pas capturé pour que mon coeur se mette à la chamade,au moins un peu. La quatrième de couv. qualifie le roman de critique cruelle de l'Amérique petite-bourgeoise. Tellement moins impresssionnant qu' Elephant le film de Gus Van Sant qui, il est vrai, n'est pas dans le même registre. Ca encore,ce n'est pas grave,mais La vie devant ses yeux me semble bien peu innovant et bien peu motivant à aller plus profond dans l'oeuvre de Laura Kasischke. Souvent évoquée, la touche de "fantastique quotidien" m'a laissé froid. Constat un peu sévère,sûrement, mais Madame Kasischke est tellement encensée par ailleurs. Par exemple dans Télérama.

                 La vie devant ses yeux est aussi un film dont j'ignorais l'existence. Le metteur en scène m'est tout aussi inconnu. Uma Thurman en est l'interprète. En voici la bande-annonce. http://youtu.be/sPN1lR8R6JY

 

         

 

 

Posté par EEGUAB à 07:11 - - Commentaires [7] - Permalien [#]
Tags : ,