Années trente. Une famille juive dans Ferrare la belle,le magnifique roman de Giorgio Bassani, l'un des derniers films de De Sica, une Italie du Nord, certes assez éloignée du Néoréalisme historique, mais tout aussi vraie. Je m'imagine, en blanc, mince et sportif, chevalier servant de Dominique Sanda et rejoignant de toute la vélocité de ma bicyclette Le jardin des Finzi-Contini. Trente ans après Le voleur de bicyclette le vélo retrouve toute sa place dans le cinéma italien. Un homme dans la ville. Et merci encore à Asphodèle pour la belle illustration de cette chronique.
Commentaires sur Le cinéma, mon vélo et moi / 4 / Ferrare antebellum
- J'avais tellement aimé le film (Le jardin des Finzi-Contini) (vu 3-4 fois) que j'avais lu le livre dans la foulée mais ce que tu dis de l'intégrale doit être vraiment intéressant... Je ne savais pas que de Sica était "rétrogradé" ou mis à la marge... C'est dommage ! Et la Sanda dans ce film, inoubliable ! Bises et à ttds !
- Bonjour eeguab, le jardin des Finzi Contini me font penser au film de Bertrand Bonello: Saint Laurent où H. Berger et D. Sanda interprètent Saint-Laurent âgé (pour l'un) et la mère de Saint-Laurent pour l'autre) plus de 40 ans après le film de Di Sica: le temps qui passe est sans pitié, c'est terrible, cela fait de la peine.Bonne journée.
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