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1 juin 2015

Scènes de crime, ne pas s'approcher

Masse critique

                               Jadis célébre pour avoir été la première femme divisionnaire de France Danielle Thiéry s'est reconvertie dans le polar, vingt livres déjà parus, la majorité mettant en scène la commissaire Edwige Marion. Comment est-ce possible, serais-je tenté d'écrire? Tant pis, je l'ai écrit. Volontaire pour Babelio, toujours sur le pont pour une lecture, mais le pont est parfois glissant et c'est avec infiniment de peine que j'ai tenu à finir Dérapages sans sortie de route. Je n'ai pas été convaincu du talent de cette auteure pourtant couronnée en 2013 du Prix du Quai des Orfèvres pour Des clous dans le coeur.

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                              Sur fond de manipulations génétiques, d'inévitables rivalités entre services, de sevrages laborieux, avec un zeste obligatoire du côté de Lesbos et de la mafia russe. Original, non mais très peu de polars revendiquent l'originalité et les autres nous font parfois passer un bon moment, ce qui est déjà bien. De bon moment il n'y a guère dans Dérapages et aucun polar depuis le sinistre Havre des morts de Patricia Cornwell ne m'avait autant ennuyé. Danielle Thiéry aligne des phrases "professionnelles" d'une totale platitude et les dialogues sont affligeants.

                              On ne s'attend pas à trouver dans un polar du tout venant une réflexion sur la bioéthique et sur les avancées parfois inquiétantes de la science. Aussi n'en trouve-t-on pas dans Dérapages. Mais on est en droit d'y espérer une ambiance, un climat, un goût de revenez-y, ce qui devrait être la moindre des choses pour ces héros récurrents, au moins pour quelques enquêtes car je ne suis pas un adepte des intégrales du commissaire X ou de la capitaine Y, même dans le meilleur des cas. Bref, Pour qu'elles me revoient Danielle Thiery et sa créature Edwige Marion devront me mettre en examen.

 

 

 

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Commentaires
N
Sortie de route et dérapage sur voie de polar ennuyant et teinté de platitude et de dialogues affligeants. Très peu envie…! Par contre, quand tu évoques la réflexion sur les avancées parfois inquiétantes de la science, je ne peux m’empêcher de penser à « Never let me go », un grand moment de lecture… Bises
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L
Le pire étant cette platitude ressentie si elle est présente sur l'ensemble de ses enquêtes...<br /> <br /> Je crois que je ne commencerai pas cette histoire. D'un autre coté, je ne connaissais pas l'auteure, non plus, avant de commencer, ni même son commissaire...
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C
Mais c'est qu'il s'énerve papa Eeguab! Ton billet est si virulent qu'il m'a fait rire moi aussi! Oui, Aspho, La cité des jarres est un bon bouquin!
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A
Ton billlet m'a fait éclater de rire ! Surtout dès le début où tu t'accroches au mât pour ne pas glisser sur le pont ! Quant à la fin...ha ha ha !!! C'est un gag ! Je démens ton assertion : Indridason écrit des polars et parle de bioéthique, de génétique et même de généalogie de façon très intelligente pour son enquête (La cité des jarres), il est des séries que l'on a envie de retrouver tant elles sont douillettes, ET intelligentes ! Bises et à ttds :)
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A
Dommage, mais ça arrive. Je ne vais pas me précipiter sur ce polar, il y en a tant d'autres.
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D
Bonjour Eeguab, personnellement, je n'ai fait que commencer "Des clous dans le coeur". Je n'ai pas "accroché", j'ai laissé tomber. Bonne journée.
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