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4 juin 2015

La poésie du jeudi, Rainer Maria Rilke

Rilke

 Le ciel était gris de nuages

Il y volait des oies sauvages

Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke

Poésie du jeudi

                              Ces lignes-merveilles d'Aragon, magnifiées par Ferré, m'ont de tout temps subjugué. D'abord le nom du poète, un nom qui s'envole, qui s'étire, qui dure. Rien qu'à le prononcer c'est si beau, Rainer Maria Rilke. Quelque chose comme les échos d'un romantisme qui se fracasse contre le XXe Siècle. Et puis ce destin, ces rencontres. En 1921 Rilke est installé en Suisse et ces poèmes écrits en français, de la part d'un écrivain né en 1875 à Prague alors autrichienne et au coeur de cette Mitteleuropa qui me fascine, témoignent d'un amour de notre langue et d'un apaisement bienvenu. Vieille et si belle Europe.

20150602_01

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Commentaires
N
Toujours aussi sublimes les vers d’Aragon ! Et quand il s’agit d’honorer Rilke… Comme une tristesse dans ce poème qui chante la mort au même titre que Rilke a écrit « Au fil de la vie », recueil de nouvelles qui ne m’a jamais quitté. Un grand moment…
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C
Très beaux poèmes, celui d'Aragon bien sûr, mais je trouve que Rilke en français est un poète étonnant aussi. C'est quand même surprenant cette maîtrise poétique dans une langue qui n'était pas celle qu'il travaillait ordinairement.
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C
Et toujours la merveilleuse musique des vers d'Aragon... Comme Apollinaire et Verlaine, on le reconnaît à sa musique.
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P
un délice, je suis bien,<br /> <br /> dis je m’arrête un moment veux-tu?
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V
Aragon et le gris .... Quelle coïncidence de programmation <br /> <br /> <br /> <br /> Quel vers magnifiques qui m'ont donne envie de poursuivre : <br /> <br /> <br /> <br /> « Et moi pour la juger que suis-je<br /> <br /> <br /> <br /> Pauvres bonheurs pauvres vertiges<br /> <br /> <br /> <br /> Il s'est tant perdu de prodiges<br /> <br /> <br /> <br /> Que je ne m'y reconnais plus<br /> <br /> <br /> <br /> Rencontres Partances hâtives<br /> <br /> <br /> <br /> Est-ce ainsi que les hommes vivent<br /> <br /> <br /> <br /> Et leurs baisers au loin les suivent<br /> <br /> <br /> <br /> Comme des soleils révolus »<br /> <br /> <br /> <br /> Bisessss Edualc :-)
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C
Moi, je connais depuis toujours...<br /> <br /> http://funambulles.blogspot.fr/2014/01/la-gracieuse.html<br /> <br /> <br /> <br /> Claude, je t'ai envoyé trois mails et un texto...<br /> <br /> je ne sais plus que faire.<br /> <br /> Bises inquiètes<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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M
Je découvre, merci beaucoup.
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D
ce qui est bon avec les grands poètes c'est qu'on ne se lasse pas et à chaque page on n'a l'impression d'une découverte
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A
Que c'est beau, je défaille ! J'adore ce passage d'Aragon et la sublime interprétation de Ferré ! Comme toi, le nom du poète me fascine autant que ce qu'il a écrit. Il me fait penser (le nom) à la vague quand elle s'est écrasée doucement sur le sable et qu'elle finit sa course d'écume, alanguie... Bises et à ttds tdds (si si^^)... ;)
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