In the name of rock/Ruby
J'ai toujours adoré cette chanson devenue un classique. Ecrite en 67 par Mel Tillis elle fut d'abord un succès country un peu fadasse. Jusqu'à la version plus punchy, celle de Kenny Rogers que je vous propose. De grands folksingers l'ont reprise régulièrement, Roger Miller, Waylon Jennings, Carl Perkins forcément plus rock. Chris Isaak aussi. Mais je ne connaissais pas vraiment le sens du texte de Ruby, don't take your love to town. C'est en fait l'histoire d'un vétéran de Corée ou du Vietnam ou d'où vous voulez, condamné au fauteuil roulant et qui vit dans la peur que sa Ruby n'emmène son coeur à la ville. Selon les versions ça se termine par un meurtre ou un suicide ou plus souvent les deux. Comme la fin d'un Voyage au bout de l'enfer. Depuis des jours j'essaie de la jouer. Le résultat est pour l'instant indigne. Si j'osais...mais j'oserai jamais...je demanderais à Celestine.
Bien sûr il y eut d'autres Ruby dans ma vie, la Ruby Baby de Dion (mais j'étais impubère), la Ruby Tuesday des Stones, la Ruby Love de Cat Stevens, mais on en sort, de Cat Stevens. Mais je t'en supplie "Ruby, don't take your love to town".