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17 novembre 2016

La poésie du jeudi, Edualc Eeguab, vraiment pas tout seul

Poésie du jeudi

Ecriture

Quitter la table

L'avalanche nous l'a brisé

Il était notre homme

Plus noir, plus noir, disait-il hier encore

Pas une façon de dire au revoir

A elles toutes,les Dames de Minuit,

De l'Hiver, de la Solitude 

Nous demeurons nombreux

Mais chacun, seul, un oiseau sur le fil

A qui le tour, par l'eau, par le feu?

Nous l'avons tant chanté

La chanson de l'étranger

La chanson du maître

Boogie Street, les soeurs de la Miséricorde

Il fut l'homme de l'an dernier

Il y a si longtemps de ça, Nancy

Chelsea Hotel tremble sous les ombres

Eternal Ladies, Janis, Nico, Patti

J'y étais un peu

J'y reviens, d'abord, reprendre Manhattan

Tout le monde le sait

L'amour nous appelle par notre nom

Commençons de rire et de pleurer

L'adieu à Marianne

Et à l'inoubliable dont un soleil miel

Ruisselait sur Notre Dame du Port

Parmi les ordures et les fleurs

Nous avons vu le futur

Il est meurtre.

                   Vous aurez compris que bien peu de choses dans ce texte sont vraiment de moi.

 

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Commentaires
S
Pas assez calée non plus, Edualc, sur ce Léo mort, et après la lecture des billets de ClaudiaLucia et de Emilie, je n'ai plus qu'à me beaujolaitiser pour oublier :roll:<br /> <br /> Bravo pour cet hommage très edualcien et savamment poétisé :wink:<br /> <br /> Gros bisous pour ton dimanche
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M
Un bien joli adieu, and I let the river answer !<br /> <br /> Bises Edualc
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V
Sans les commentaires, je n'aurais pas forcément pensé à Leonard Cohen ...<br /> <br /> <br /> <br /> C'est très beau , Edualc, "Commençons de rire et de pleurer ...." tout est dit
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E
Un poème plein de nostalgie. Je ne connais pas trop...Enfin, je connais bien sûr mais disons "comme tout le monde". Et ton poème me donne envie de le découvrir bien plus.
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C
Un bel hommage qui donne envie de l'écouter !
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C
Dans ce texte il y a, de toi, la fièvre tremblante, la pudeur retenue, tout ce que tu ne dis pas, une corde brisée, un sanglot ravalé, une porte entrouverte, une sensibilité à fleur de mots, des blessures enfouies, une voix, un coeur...beaucoup d'émotion, et le vent qui l'emporte.<br /> <br /> Tout ce qui s'arrête en frémissant à la frontière de la vibration partagée.<br /> <br /> Kiss you <br /> <br /> attb<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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V
Très beau poème. C'est un bien bel hommage aussi. Et oui, non, oui, je suis d'accord et pas d'accord :) il y a beaucoup de toi dedans. Un bel hommage parce que ton poème démontre sans le dire tout l'immense spectre de la poésie de Mr Cohen. Tu l'as compris, j'adore.
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L
Oh si ! Beaucoup de toi dans ce texte ! Et je suis triste de mon inculture car je sais que j'ai loupé pas mal de références...
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R
'Chaque fois que j’atteins le fond du désespoir, je commence à sourire' <br /> <br /> :-)
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A
Leo, toujours lui qui se glisse dans nos solitudes d'hiver, nos soirées d'automne autour du feu et le chant des guitares...qui s'éloignent, eux aussi, un jour... Si ! l'idée est de toi, le fil conducteur, on met nos pas dans ceux que l'on préfère non ? Le temps est "meurtre", j'ai reconnu beaucoup de chansons, tu t'en doutes, même si je parle moins bien l'anglais que toi... Bises et à ttds.
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