Extrait du génial concept album des Kinks Arthur or the decline and fall of the British Empire voici Victoria. Ray Davies et son frère Dave n'ont pas toujours été les meilleurs amis du monde. Mais comme ils ont su croquer la Swingin' England, Carnaby Street, les chemises à jabot, les après-midi ensoleillés (Sunny afternoon), les rues sans issue (Dead end street), la gare de Waterloo Sunset, les Dandy, Dedicated follower of fashion et autres Well respected man. Mais aussi les petites villes industrielles (Big black smoke) ou la pollution (Village green). Mais je n'en finirais pas d'évoquer l'Angleterre vue par les Kinks, maintenant étudiée en classe.

                                      Ecoutant Victoria à l'époque je ne savais pas qu'il était question du bon vieux temps de la Reine Victoria et de son interminable règne. En ce temps-là je faisais pourtant "anglomanie deuxième vie". J'ai dit mille fois que tout un tas  de chevelus grattant, frappant ou soufflant ont révélé l'adolescent acnéique et dépressif des bords de l'Oise. Un peu la vie par procuration car les Victoria du Valois n'en pinçaient guère pour mon romantisme incompris de série B. Les maladroites!