Géographie: San Francisco, Californie

 

                                      Il fallait un point final à ce long périple et nulle autre cité que Saint François ne se prêtait mieux à conclure. Tin Pan Alley est le nom que l'on donne à cette musique américaine, de la rue, des champs de coton, des bouges du Sud, des usines du Nord, du coeur agricole du pays, cette musique qui a changé ma vie, l'a bouleversée. Du blues de Memphis, du zydeco d'Orleans, de Tamla-Mo(tor)town de Detroit, du grunge de Seattle, du country de Nashville, du flower de Frisco, des riffs urbains de Chicago. Mais ça je l'ai dit mille fois. Alors ce vieux bus Greyhound en reste là, un peu fatigué, devant le Golden Gate. Il n'en est pas une pièce qui ne ne recèle un trésor, un arpège, deux lignes, trois accords. Tous ont fait une partie du prix de  ma vie. Merci.

                                        Des centaines de chansons sur Frisco. J'ai choisi l'une des plus anodines, un groupe fabriqué pour la cause, qui n'eut guère que ce succès, mais planétaire. Let's go to San Francisco with The Flower Pot Men. Parce que même les plus simples des refrains ont compté. Je vous épargne une vidéo de 2008 où ils reprennent assez tristement en play back ce tube de 68. Fuckin' bloody time! Mais je vous offre, en au revoir de cette si longue rubrique voyageuse, l'ami Johnny Winter, que j'ai vu à Paris il y a vingt ans, et qui nous parle, justement de Tin Pan Alley.

                                           End of the line/ Tout le monde descend. Mais Tin Pan Alley was the place to go.

Comments

[Nad]

Tu termines ta chronique voyageuse au port de San Francisco. Un voyage qui laisse ses empreintes...

Bises mon cher Claude

[celestine T]

J'ai un gros blues chaque fois que quelqu'un parle de dernière fois. J'ai beau avoir été confrontée à l'impermanence depuis des mois, ça me fait quelque chose. Et puis voyager (même en rêve) c'est bon pour le moral. Alors j'espère que tu nous feras encore longtemps voyager, my friend.

Plus que jamais tu restes le gentleman des plaines.

Kisses sans a tttttt b

¸¸.•*¨*• ☆

[V. s]

Oui, Mary Ann Singleton, c'est les chroniques. San Francisco est vraiment le premier nom qui me vient à l'esprit à chaque fois que je pense voyage. Enfin ... je n'irai là-bas que par le biais de la musique et du cinéma... Et donc je ... let the music play :) See you soon.

[EEGUAB]

Patrick... Je vois que tu es un parfait Franciscan. Dis-moi "Mary Ann Singleton c'est bien les Chroniques?" A bientôt. Let quand même the music play! :D

[V. s]

Ah San Francisco, cette ville qui me fait rêver ! Le Golden Gate, le Fillmore, Haight-Ashbury, City lights, tous ces lieux, tous ces noms aussi, Ginsberg, Janis Joplin, Mary Ann Singleton, Bullitt, Jerry Garcia. Et aussi la chanson de Chris Isaak :

I'm heading for that Golden Gate

Hoping I won't be to late

To find the one that I still love love

PS : Heureux de cette chronique à San Francisco mais triste qu'elle soit la dernière étape de ce beau voyage en musique.

A bientôt.

[Asphodèle]

Merci suffit mon ami ! ;) C'est déjà beaucoup. Huit ans que ça durait ? J'ai pris en cours de route et j'ai sûrement loupé quelques étapes mais rien ne m'empêchera d'y revenir de temps à autre ! "L'écrivaquier" s'est fait "décalminé", je le sens prêt à reprendre les chemins hauturiers, toutes voiles dehors sous la brise d'avril ! :lol: Je t'embrasse et ç ttds :) ♥

[EEGUAB]

Merci chère Aspho. Comme tu as bien compris le sens de cettte ultime étape. Le voyage dura presque huit ans. Et je sais que tu as parfaitement appréhendé aussi l'importance de cette musique dans ma vie. Moi aussi le coeur me pince un peu, symbole d'une certaine patine, terme élégant , c'est mieux qu'usure. :( Mais je vais veiller à lester l'Ecrivraquier, ce navire capable de transporter à peu près tout, mais un peu encalminé ces temps-ci. Je t'embrasse de tout coeur. Je te remercie pour tout cela, pas très sûr que merci suffise. A ttds. :D

[Asphodèle]

Merci "old sport" pour cette géographie américaine qui s'achève avec un terminus grandiose, en effet, quoi de mieux que de regarder les bateaux passer au crépuscule du haut du Golden Gate ? En écoutant un vieux blues qui déchire ...le coeur ! ;) Grâce à cette rubrique j'ai voyagé et appris plein de choses, j'ai un petit pincement au coeur de savoir qu'elle s'arrête, alors tu as intérêt à compenser en nourrissant "l'écrivaquier" doublement !!! :lol: Bon lundi pascal (ce qu'il en reste) avec peut-être un rayon de soleil (légendaire) des Hauts...picards ! Bisous et à ttds♥