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4 février 2018

When I was a young man

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                        Très belle soirée ciné sous l'égide d'un célèbre hebdo, et très belle affluence pour l'avant-première du beau film A l'heure des  souvenirs de l'Anglo-Indien Ritesh Batra. Adapté du roman de Julian Barnes Une fille, qui danse, le film ne devrait sortir qu'en avril. Londres, Tony Webster, retraité qui tient une boutique de vieux appareils photos, essentiellement les fameux Leica. Clin d'oeil au passé déjà car le passé est un personnage du film. Un courrier lui parvient, qui va réveiller les jours anciens. Le lointain suicide d'un ami université, une femme qu'il retrouve (Rampling, troublante comme souvent, rude comme parfois). Quarante années ont passé. C'est peu, c'est beaucoup. Sur cette assertion ça dépend de l'âge qu'on a.

                      Ce n'est pas sans risque que l'on ouvre la boîte de Pandore et Tony qui n'attendait guère de l'existence va pas mal vaciller. Quand je dis que le temps compte beaucoup dans A l'heure des souvenirs cela apparait de différentes façons. Par exemple Tony accompagne sa fille de 36 ans à la maternité. Elle a fait un bébé toute seule et il va jouer un peu le père de substitution, en traînant les pieds. Son ex-femme est encore dans  sa vie et le morigène bien un peu, gentiment. Il semble un peu en stand-by et ce courrier inattendu l'informe qu'un journal tenu par son ami Adrian est dans les mains de  la mère de Veronica Ford, son premier amour.  Replongé dans le passé, Tony va être confronté aux secrets les plus enfouis de sa jeunesse. Que dire des  souvenirs, ces pépites presque oubliées, pâlies ou embellies selon? Ou cailloux tenaces à vous gâcher ce qui reste de vie?

                    Jim Brodbent endosse à merveille l'habit de ce baby boomer pas vraiment nostalgique, et pas vraiment aimable. Une carapace suffira-t-elle à l'épargner, ou ce poil à gratter tardif mettra-t-il en lumière d'antiques responsabiltés? J'ai aimé ce film, moins émouvant toutefois que le formidable et méconnu 45 ans d'Andrew Haig, sorti il y a deux ans et assez proche, d'autant plus que Rampling était déjà du voyage. Ritesh Batra n'a pas abusé dans ce puzzle assorti de nombreux flashback de tubes pop oldies goldies. C'est sûrement mieux ainsi. Pourtant quelques mesures du Psychotic reaction de Count Five ou du With a girl like you des Troggs, qu'est-ce que c'est chouette. Je dois apprendre à me méfier de  cette tendance. Je n'en ai pas envie.

                    Il n'y a qu'un Indien pour réaliser un film par ailleurs so typycally british. Is'n't it? Quoiqu'il en soit, en avril, ce sera l'heure de se souvenir d'aller voir ce film.

 

 

 

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Commentaires
L
Tu sais, à mon âge, je ne sais pas si je me souviendrais au mois d'avril de ce film... Mais Charlotte Rampling, je sais que elle je ne l'aurais pas oublié. Je crois que je suis amoureux de cette femme, je l'adore, tant de charme dans son sourire, ses yeux et son accent...
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C
Rampling et son regard inimitable... j'essaierai d'aller m'y plonger dedans, juste pour l'ambiance que tu décris si bien <br /> <br /> Aujourd'hui c'est plutôt ambiance Dame aux Camelias ici, je suis cloué au lit avec un syndrome grippal :-(<br /> <br /> Heureusement, les virus ne passent pas dans les baisers virtuels<br /> <br /> Kisses my friend<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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D
Bonjour eeguab, j'attends le mois d'avril avec impatience. Je pense que le film devrait me plaire. Bonne journée.
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M
J'irai le voir. Merci pour ta chronique.<br /> <br /> Ritesh Batra nous avait déjà régalés avec "The lunchbox".
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L
J’ai vu ce film lors du festival du film britannique en octobre. Je viens de le revoir avec un ami et tous les deux nous avons adoré. Je trouve que Charlotte Rampling qui a un petit rôle dans ce film est parfaite. Et je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites sur les jeux de mémoires.
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