Gustafsson et Morrison
X temps que je n'avais pas publié dans cette rubrique prétexte qui tente une vague synthèse musique et cinéma. Just like Greta est une chanson de 2005 du grand Van Morrison (album Magic time) et qui en fait ne parle pas de Garbo, mais seulement du syndrome Garbo. Morrison, réputé peu commode, rêve de prendre ses distances avec la presse, le public, le monde en général. Une sorte d'exil de lui-même où Van Morrison veut débrancher, vivre seul, icône peut-être, ermite un peu. L'excessif kid de Belfast qui éructait G.L.O.R.I.A. il y a cinquante ans au Maritime Hotel chante toujours Divine-ment. Le Maritime Hotel de Belfast était bien loin du standing Grand Hotel de Greta Garbo, à tous points de vue. Mais il est des lieux où souffle l'esprit.Sous les mêmes influences que les Français ignorent presque totalement, le blues, le folk, un petit coup d'Irish fiddle, la soul, etc... écoutez le Van, l'autre Morrison.
Le Prince
Un billet bref,ça fait du bien.Il m'arrive souvent de penser que Marilyn, James Dean, Otis Redding, Radiguet, Alain-Fournier ont eu de la chance.Celui-là aussi,un peu plus mûr cependant,guère.A tout jamais inoubliable.Il n'avait pas besoin de cette chanson,très belle pourtant.J'ai bien conscience de l'horreur de la première ligne écrite.De grâce n'y voyez qu'une licence poétique (et modeste).
http://youtu.be/75H0E_b-LAU Un prince en Avignon Esther Ofarim
Initials M.M.
Avant l'overdose, imminente et tellement insupportable..., mon hommage à moi et à d'autres...
http://youtu.be/oGfcn4tJQ0Q Claude
http://youtu.be/p5TR0o38Afg Nicolas
+ un autre Claude
Imitant Jean Harlow
http://youtu.be/8dGZBSeFUzk Hollywood David McNeil
Cette chanson de David McNeil a maintenant quarante ans et toujours la même fraîcheur.Je n'aime guère la version souvent présentée avec les obligatoires Le Forestier,Renaud,Clerc et consorts.Je goûte peu ces réunions faussement spontanées.Cette version reste délicieuse d'imagination et ennuagée,sobre et transaméricaine et malgré tout surréaliste comme je les aime.David n'est pas seulement un très bon A.C.I. mais aussi un romancier précieux.Je rappelle pour mémoire son superbe récit Quelques pas dans les pas d'un ange, consacré à un papa nommé Chagall.Il y a aussi Tous les bars de Zanzibar, Angie ou les douze mesures d'un blues,et bien d'autres.
D'une pierre deux coups,entre parenthèses,n'est pas une rubrique aisée à remplir.Je veux y inclure uniquement des chansons ou des morceaux qui évoquent le cinéma,en aucun cas des chansons ou musiques de films.C'est une autre démarche.
Mes héros de celluloïd
1972,la musique des Kinks,un des groupes phares de la Swinging England avec les mots de Ray Davies et l'hommage à Hollywood et à nos héros de celluloïd. Avec l'évocation de Garbo, Bela Lugosi, Valentino , Bette Davis, etc...Hollywood Boulevard,Marilyn,et le rêve de glamour au pays des illusions.Extrait de l'album Everybody's in showbiz.
I wish my life was a non-stop Hollywood movie show,
A fantasy world of celluloid villains and heroes,
Because celluloid heroes never feel any pain
And celluloid heroes never really die.
The KINKS - Celluloïd heroes (1972)
Jules et Jim et Jean-Luc et Jean-Pierre et Jean-Claude
J'ai eu l'idée de conjuguer deux de mes passions et de proposer quelques vignettes musicales faisant la part belle au Septième Art. J'ai intitulé ça "D'une pierre deux coups".Etonnant,non?Pour la première voici un de mes musiciens chéris,déjà abondamment cité ici.Neil Hannon,alias Divine Comedy,est cet Irlandais complètement fou de la France,de sa littérature,de sa cuisine,de son cinéma. Ecoutez-le déclarer ainsi sa flamme dans When the lights go out all over Europe extrait de l'album Promenade.Mais toute la discographie de Divine Comedy mérite le label Romantisme.Plutôt que de plaquer l'intégrale des paroles j'ai préféré distiller quelques passages significatifs.
Jeanne can't choose
Between the two
'Cos Jules is hip
And Jim is cool
Mais Neil Hannon nous parle aussi de Jean-Claude (Brialy) au Genou de Claire.De Jean-Pierre Léaud qu'il vénère manifestement.Et l'on entend les dialogues de Seberg et Belmondo dans A bout de souffle.
http://www.deezer.com/music/track/3972792