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29 juillet 2018

In the name of rock/Lucrecia

 

                             J'ai connu assez peu de Lucrèce dans ma vie, même pas la Borgia. Mais j'ai appris à user de liberté pour les prénoms de cette rubrique. Passons aux choses sérieuses, Blood, Sweat and Tears,le plus fabuleux rock-jazz-fusion band de l'Histoire ne fut star que que quelques semestres, tout début seventies Al Kooper, Randy Brecker furent à l'origine du projet. Et David Clayton-Thomas, une voix formidable. Somptueuse machine de dix musiciens, Blood, Sweat and Tears dynamita le monde rock en impulsant un swing qu'avait entr'ouvert peu de temps avant Chicago Transit Authority. Il faut dire que les gars de BST étaient tous des pointures, influencés aussi bien par Duke Ellington que par Eric Satie ou James Brown. Dans leur second album, probablement le meilleur, se trouve une version de Trois gymnopédies.

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                             Quant à Lucrecia MacEvil, extraite de BST 3, je l'adore car elle porte bien son prénom de femme fatale et vénéneuse et son nom de diablesse. Tout compte fait, et à bien y réfléchir, je crois que j'ai connu des Lucrèce.

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28 juin 2018

In the name of rock/Emily

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                                      Bien qu'il soit tard, bien tard, je la cherche encore. Sur un banc du parc, mais pas un jour où criaillent les enfants. Elle n'aime pas les enfants. Au marché du jeudi matin, mais pas trop tard. Le monde lui déplait. Où? Et quand? Et comment? Là-bas! Sa silhouette? Inchangée, rude et parfois hautaine. Non. Elle a pris tant de coups. Beaucoup sont venus de moi. Pluie, plaie, pleurs et puis grands risques d'aridités.  Pauvre fou que j'étais qui n'a su garder l'or que touchaient mes doigts.

 

                                       For Emily whenever I may find her n'a jamais cessé de résonner à mes oreilles. C'est peu dire que souligner l'intemporalité de cette chanson. Art Garfunkel la chante encore. L'émotion est intacte. Seul le cheveu manque à son profil d'aigle. Pour le cheveu, moi, je tiens encore le coup.

 

                                  Même les rudes Red Hot Chili Peppers, pourtant à mille lieues de la ballade, l'ont interprétée. Torse et âme à nu. Mais il y a eu bien d'autres versions. Celles de Johnny Rivers ou Glenn Yarbrough. Et, plus étonnant, celle du saxophoniste Paul Desmond sur un album consacré aux chansons de Simon et Garfunkel.

 

                            La chanson est extraite du magique Parsley, sage, rosemary and thyme, troisième album du somptueux duo. Sur le même disque ils citent une autre Emily, la poétesse Emily Dickinson, dans le délicat The dangling conversation. Une merveille sur l'incompréhension qui s'est installée, une conversation banale, un peu plus que le début d'une fin. Il y est question de nature morte, de couplets hors de rythme et de refrains hors de rime. Out...Mais je parle d'un temps...

 

                            A peu près à la même époque une aube pinkfloydienne (Syd Barrett, Nick Mason, Rick Wright, Roger Waters) voyait aussi son Emily. Regardez-la jouer. See Emily play. Et si vous la voyez, vous savez où me trouver.

 

 

 

 

 

 

7 avril 2018

In the name of rock/Angelyne

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                                           Que j'aime ce prénom! Je trouve que le Y modifie le climat angélique et le rend un peu plus interrogatif. Voilà qui certes ne veut pas dire grand-chose. J'avais seulement envie de faire écouter une jolie chanson par un de mes si chers ensembles folkie, The Jayhawks. Ne cherchez pas l'originalité. Cette dernière m'a déserté. Et puis plus passent les jours et passent les semaines, plus prénoms me reviennent. Extrait de l'album de 2003 (donc récent pour moi) Rainy day music, voici ma tendre amie Angelyne. Depuis, Gary Louris et ses complices la promènent sur les scènes indie-folk du monde entier en différentes versions, acoustique, solo, duo, trio. Si ça vous tente...

14 mars 2018

In the name of rock/Deborah

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C'était un temps déraisonnable,

Préhistorique en diable

Glam rock était in et j'étais un peu out

Dix-neuf printemps et sans quartier, un mai latin

Une école, près du Luxembourg, fermée de grand matin

Fallait-il que je m'en foute.

Rien d'important

Je m'en moque tout autant

C'était un temps immémorial

T.Rex devint leur nom, éclatant

Et Marc Bolan brilla, impérial

Cela dura, dura...neuf ans

Lovin'you my Deborah

Wah!

   

 

                  

 

 

25 février 2018

In the name of rock/Kathleen

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                                   J'ai tant chanté les prénoms, ceux qui voltigent et ceux qui désespèrent. J'ai tant écouté les solitaires munis d'une bandoulière et de six cordes. Parfois les cordes sont des bonds, lapins dans la rosée. Parfois les cordes sont des rires de femmes étendant une pimpante lessive sur la fraîche prairie. Parfois les cordes sont des larmes perdues, éperdues. Mais Kathleen n'est pas une femme. Et Townes Van Zandt le savait, comme beaucoup d'autres. Ainsi vécut Townes, miraculeusement, une cinquantaine d'années avant que sa Kathleen ne l'emporte. A dire vrai c'était déjà deux fois plus que tant d'autres.

                                  Comme je vous en veux, à vous tous, qui partites si vite. Et moi je vis toujours, et vous n'êtes jamais très loin. Savez-vous comme vous m'avez aidé? Savez-vous comme vous m'avez gardé la tête hors de l'eau? Alors je vous dois bien cette ballade à Kathleen. Mais de grâce, vous qui passez ici, ne la rencontrez pas.

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26 octobre 2017

In the name of rock/Elizabeth (version crooner)

                                                        Extrait de l'album Watertown, l'un des plus beaux de Sinatra, j'ai choisi Elizabeth, un prénom qui ne se donne plus, mais quand il chante Elizabeth, les frissons me parcourent, la chanson est pourtant anodine, les paroles simplistes, je n'ai pas connu d'Elizabeth, et ne suis guère apparenté à Buckingham Palace. Et depuis quand faudrait-il une raison pour aimer? Suis-je le seul à aimer la chanson et l'album entier, écrit par Bob Gaudio, un ancien des Four Seasons (Jersey Boys), album qui fut la plus mauvaise vente de Frankie The Voice? La raison probable? Très élaboré, magnifiquement orchestré, Watertown est en fait un concept-album sur la solitude d'un homme ordinaire, dans une bourgade très ordinaire elle aussi, que sa femme a laissé avec deux enfants. Les Américains de 1969 n'étaient pas prêts à faire un triomphe à ce Sinatra là. Les choses ont changé et les croonerologues considèrent que ce pourrait être l'un des plus beaux disques de Francis Albert. J'ai déjà évoqué cet album dans mon carnet de voyage musical.

28 juin 2017

In the name of rock/Judy

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                                     Dame Judy et ses yeux bleus méritaient bien toute une suite. Est-ce le syndrome de la sortie restaurée de Hair de Milos Forman, notre prochain et dernier ciné-débat de la saison, lundi 3 juillet? Toujours est-il que l'envie m'a pris d'entendre à nouveau les si délicates harmonies de David, Stephen et Graham, Neil n'ayant pas encore emboîté le pas pour l'album Crosby, Stills and Nash. Galette enchanteuse, grace en 33 tours, dont tous les titres peuvent prétendre au panthéon. Suite: Judy blue eyes ouvrait cet album.

 

                                     Judy c'est bien sûr Judy Collins, compagne de Stills en ces années et la suite est vraiment une suite composée à partir de bribes de morceaux restés à l'état d'ébauches. Tous ces gens là ont maintenant 75 ans. Je ne laisserai personne dire que 75 ans est le plus bel âge de la vie. Du haut de mes vingt ans ma version à moi s'appelait Suite: Martine black hair mais qu'en reste-t-il? Tout de même, un autre 30cm, dédicacé, Songs of love and hate, le troisième de Leonard, tout un symbole.

                                 

10 juin 2017

In the name of rock/ Renée

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                        Ce prénom bien désuet, bien français, les gens du rock l'aiment bien. Ils ont du mal à le prononcer et ça donne aux morceaux un exotisme continental bon chic. J'adore. Surtout quand Mark Hollis se met en quête de le psalmodier. La new wave de 1984 avait de bien beaux atours, Depeche Mode en particulier et les très bons Talk Talk dont Mark était la tête pensante. Ambiance sombre et égocentriste pour cette ballade. Talk Talk n'a jamais fait dans la joie de vivre. Il fut des moments où ça m'a plutôt convenu. Oui, les prénoms féminins que j'ai murmurés ont parfois frôlé le noir. Bien sûr, extrait de l'album It's my life, Renée est un prénom, disons emprunté.

 

                        Maintenant sexagénaire Mark Hollis a enregistré en solo quelques plages. Il s'est dirigé vers toujours plus d'épure, toujours plus d'intimisme, toujours plus de minimaliste, qu'il a fini par presque disparaître du paysage musical britannique. Un peu à la manière de son aîné Scott Walker. L'évangile selon Mark semble bien écrit, destin rock oblige. "I love sound, but I like silence more". La vie comme dissoute. Frissons. Inquiétude. Léger snobisme "J'me sens mieux quand j'me sens mal".

 

 

 

12 mai 2017

In the name of rock/ Annabel

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                                   Il arrive quelquefois un moment, un moment où c'est creux, enfin plus creux que d'habitude. La plupart du temps il serait juste de dire que le creux avait commencé de creuser son creux depuis pas mal de temps. Mais le creux, il creuse tant que c'est creux. Ainsi un creux peut longtemps être un peu plus creux. Et puis on s'aperçoit que le creux a vraiment pris un teint cireux, il a les joues creuses, le creux. Et badaboum, le creux tombe à plat. Les mots, même creux, demeurent au creux des gorges. Seule la crainte est commune. Mais la crainte est trop creuse pour rebondir. Serait-il temps de dire au revoir à Annabel, enfin au revoir... enfin Annabel... Reste la guitare, par exemple celle de Gordon Lighfoot, ou en mineur, la mienne. Mais, putain, ça fait un sacré creux, là. Farewell to Annabel, Gordon Lightfoot, 1972.

19 mars 2017

In the name of rock/ Maybellene

                

                             Et pourtant je ne me souviens d'aucune Maybellene dans ma jeunesse valoise. Moins encore dans ma vermandoise maturité (?). Cependant celle-ci était pas mal. Même si je suis pas tout à fait sûr que Maybellene ne soit pas le nom d'une cadillac. So long Mr.Charles Edward Berry. 

19 novembre 2016

In the name of rock/Victoria

 

                                       Extrait du génial concept album des Kinks Arthur or the decline and fall of the British Empire voici Victoria. Ray Davies et son frère Dave n'ont pas toujours été les meilleurs amis du monde. Mais comme ils ont su croquer la Swingin' England, Carnaby Street, les chemises à jabot, les après-midi ensoleillés (Sunny afternoon), les rues sans issue (Dead end street), la gare de Waterloo Sunset, les Dandy, Dedicated follower of fashion et autres Well respected man. Mais aussi les petites villes industrielles (Big black smoke) ou la pollution (Village green). Mais je n'en finirais pas d'évoquer l'Angleterre vue par les Kinks, maintenant étudiée en classe.

                                      Ecoutant Victoria à l'époque je ne savais pas qu'il était question du bon vieux temps de la Reine Victoria et de son interminable règne. En ce temps-là je faisais pourtant "anglomanie deuxième vie". J'ai dit mille fois que tout un tas  de chevelus grattant, frappant ou soufflant ont révélé l'adolescent acnéique et dépressif des bords de l'Oise. Un peu la vie par procuration car les Victoria du Valois n'en pinçaient guère pour mon romantisme incompris de série B. Les maladroites!

23 octobre 2016

In the name of rock/Jainie

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                                                     Tim Buckley (1947-1975) fut le père de Jeff Buckley. Il ne se sont quasiment jamais vus. Deux points communs, une vie de météore, et une voix sublime. Tim eut, parait-il, le temps de dédicacer à Jeff la chanson I never asked you to be a mountain. Il mourut naturellement, c'est à dire d'overdose à 28 ans. Il lui reste quelques aficionados cacochymes, comme à ces folkeux maniaco-suicidaires, Tim Hardin, Phil Ochs, Nick Drake. J'en suis. Voici Song for Jainie, du premier album, sobrement titré Tim Buckley. Une chanson d'amour, très belle. Mais il y en a des dizaines comme ça au long de la brève histoire de Tim Buckley. Jainie, le sais-tu?

6 mai 2016

In the name of rock/Mona

                               Dans le cadre chanson à texte, très sérieux, je me souviens de Mona et du vieux Bo. Et de sa rectanguitare célèbre. Pas besoin de s'apesantir sur Mona si j'ose dire. Enfin... Simplement taper dans ses mains et improviser une chorégraphie de haute tenue. Datant de 1957, rudimentaire mais efficace. Non, je ne suis pas contemporain de cette version, mais de celle, très bonne des Troggs, ce qui nous rajeunit, pas tellement. Bo n'est plus, cest moche. Et Reg Presley, le seul ocariniste de l'histoire du rock, au pseudonyme venu on ne sait d'où, n'est plus...non plus. Il vient un temps où plus personne n'est plus. Ca vous a plu?

 

 

 

29 mars 2016

In the name of rock/Valentine

  

                                                        Ou plutôt sur ce coup, in the name of croon. Sortant d'un exposé sur Sinatra Valentine m'est venue à l'esprit. Valentine s'est imposée. My funny Valentine date de 1937, extraite de la comédie musicale Babes in arms, des spécialistes Rodgers et Hart. Ce fut aussi un film avec Judy Garland. C'est surtout devenu un immense standard de la musique américaine comme aiment tant les chanter les grandes voix des crooners. En voici la version de The Voice, un régal, j'espère, dédiée à toutes mais en particulier à l'amazone à Y de la Jument Verte, avec qui je co-lis régulièrement. En bonus, ou en malus, c'est selon, quelques notes dont l'interprète n'a pas encore la notoriété de Frank Sinatra. C'est en noir et blanc, vous pouvez colorier.

                                                      Si vous survivez à cette épreuve vous pouvez écouter, pour vous sentir mieux, Chet Baker, Ella Fitzgerald, Michael Buble, Bill Evans, Etta James, Sarah Vaughan, Roberta Flack, Barbra Streisand, Tom Jones, Miles Davis, Linda Ronstadt, Carly Simon, Keith Jarrett, Gerry Mulligan, Duke Ellington, Erroll Garner, Elvis Costello, Sting, The Supremes, Sammy Davis Jr., Tony Bennett, Joe Dassin., et environ 500 autres... Tout le monde, voire n'importe qui, a enregistré My funny Valentine.

5 mars 2016

In the name of rock/Lily

                         Les quatre malfrats de The Who sont parmi les si nombreux groupes à avoir enchanté ma jeunesse. Je me faisais un honneur de connaître le nom de tous les membres des groupes phares des mid sxties. Les Who étaient de ceux- là. Ne leur doit-on pas My generation, un des hymnes de la pop anglaise labelisée Carnaby Street and Swinging London?

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                                    Ce qui était génial en ces années héroïques, c'est l'ancien combattant qui vous parle, c'est qu'ils savaient faire court. En 2mn45 l'essentiel était dit, deux riffs rageurs, un bref solo, parfois absent et le morceau, qui contait  émois et fantasmes nocturnes chez un ado boutonneux, vous hantait pour la journée. Et pour moi, pour la vie. Ce fut bien sûr le cas pour Pictures of Lily. Lily,ho Lily, made my life so wonderful. Pourtant, en confidence, bien bien jeune, ma life à moi n'était pas si wonderful et aucune Lily ne m'avait encore laissé ses photos. I'm talking about my generation. De mes émois nocturnes à moi je vous fais grace et vous laisse en bonne compagnie,  Roger Daltrey, Pete Townshend, Keith Moon, John Entwistle. Les deux premiers sont sourds depuis lontemps, les Who ayant abusé aussi des décibels. Les deux derniers sont muets depuis longtemps et jamment au Paradise Hell Rock Auditorium.

P.S. Ci-jointe une photo spécialement pour le Bison du Ranch sans Nom qui sévit sur son blog et, non content de bien parler de musique que la plupart du temps j'aime beaucoup, de boissons séduisantes et de bouquins passionnants, se pique aussi de cinéma et littérature japonaise. Quels talents! Je lui pardonne même d'avoir dénigré mon vélo.

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25 janvier 2016

In the name of rock/Marianne

                                          Aujourd'hui un prénom très souvent invoqué. Leonard n'a pas chanté que Suzanne. Sur son premier album sobrement nommé The songs of Leonard Cohen figurait aussi So long Marianne, une chanson dédiée à Marianne, Norvégienne rencontrée en Grèce, où Cohen vécut souvent et longtemps. Son fils Adam a lui aussi repris ce titre. "Debout sur la corniche, ta belle toile d'araignée attache ma cheville à une pierre. A bientôt Marianne. Il est grand temps qu'on apprenne à en rire et à en pleurer".

22 décembre 2015

In the name of rock/ Kathy

                                   La chanson de Kathy, quelque part sur l'historique album The sounds of silence, comme cette chanson est simple, et comme j'ai conscience de radoter. Mais comme elle est belle cette chanson de Paul et Art, maîtres absolus de ma jeunesse. Et comme ce prénom ou ce diminutif  est banal à peine auréolé d'un parfum midsixties, celui de mes quinze ans. Et que de ballades pour Kathy, Katherine ou Kathleen, auxquelles je me suis associé et qui savent encore toucher mon coeur et le faire rêvasser. Ces Kathy m'ont bien oublié et vice-versa, mais les cordes d'une guitare chantent toujours la mélodie des années tendres, du lycée de Compiègne et des forêts du Valois, où déjà je nervalisais* laborieusement, pensant à la fille du notaire. C'était un temps déraisonnable... Ce  billet ne convoque pas la nostalgie, je me suis seulement dit, pensant à certaines, que peut-être elles aimeraient écouter ça. C'est totalement dispensable, bien joli cependant.

* Pardon mon Gérard

23 novembre 2015

In the name of rock/Ruby

 

                                                 J'ai toujours adoré cette chanson devenue un classique. Ecrite en 67 par Mel Tillis elle fut d'abord un succès country un peu fadasse. Jusqu'à la version  plus punchy, celle de Kenny Rogers que je vous propose. De grands folksingers l'ont reprise régulièrement, Roger Miller, Waylon Jennings, Carl Perkins forcément plus rock. Chris Isaak aussi. Mais je ne connaissais pas vraiment le sens du texte de Ruby, don't take your love to town. C'est en fait l'histoire d'un vétéran de Corée ou du Vietnam ou d'où vous voulez, condamné au fauteuil roulant et qui vit dans la  peur que sa Ruby n'emmène son coeur à la ville. Selon les versions ça se termine par un meurtre ou un suicide ou plus souvent les deux. Comme la fin d'un Voyage au bout de l'enfer. Depuis des jours j'essaie de la jouer. Le résultat est pour l'instant indigne. Si j'osais...mais j'oserai jamais...je demanderais à Celestine.

                                Bien sûr il y eut d'autres Ruby dans ma vie, la Ruby Baby de Dion (mais j'étais impubère), la Ruby Tuesday des Stones, la Ruby Love de Cat Stevens, mais on en sort, de Cat Stevens. Mais je t'en supplie "Ruby, don't take your love to town".

31 octobre 2015

In the name of rock/Lisa

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                               Comme elle est belle la Triste Lisa de Cat Stevens. Sad Lisa est l'une de ses plus belles chansons, un peu moins connue que Lady d'Arbanville et date d'un temps immémorial. Sur cet album somptueux, 1970, Tea for the tillerman, absolument toutes les chansons sont superbes. Mais Father and son me fait pleurer. Sur les chemins empruntés par Cat Stevens plus tard je ne me prononcerai pas. Mais comme elle est triste la Triste Lisa de Cat Stevens.

 

                           Ma chère Celestine a mis sa menace à exécution. Sa Sad Lisa est... belle à s'en damner. http://encentmotscommeenun.blogspot.fr/2015/10/metallique.html#comment-form

 

 

5 août 2015

In the name of rock/Sandy

                             The Byrds, mes maîtres absolus, ont fêté Antique Sandy dans l'un de leurs nombreux chants du cygne, l'album Farther along. Le turn over des membres a été tel que bien que compagnon de longue date de la secte Byrdmaniax je ne sais plus de mémoire qui joue vraiment. Mais tant de talents ont plané dans la discographie de mes si chers Oyseaux que tout cela au fil des décennies a perdu de l'importance. Reste une de leur plus belles chansons, et, croyez-moi, il y a pléthore.

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                       Co-écrite par les quatre Byrds de novembre 71 Antique Sandy est une réminiscence de la période hippie déjà largement révolue. On y évoque avec un peu de béatitude une certaine Sandy qui vivait dans les bois et nageait dans la rivière. Et puis je peux bien vous le dire, She was my Antique Sandy and she was in love with me. Autres Sandy chez Bruce Springsteen et Richie Havens.

                              

 

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