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What happens Across the universe? Nothing gonna change my world. Long ago they changed our world (Lennon, McCartney, Harrison, Starr).
Comme la plume au vent
Exceptionnellement ce n'est pas un roman, ni un livre d'histoire, ni une biographie auxquels m'a convié Babelio. J'adore les oiseaux. J'ai donc eu l'occasion de recevoir et de lire un joli livre, Oiseaux Sentinelles de la nature. Le texte présente l'anatomie et la physiologie des oiseaux, ces êtres supérieurs dont certains me toisent le long du chemin de halage. Je parle des hérons qui me narguent à quelques mètres avant de gagner l'autre rive me laissant scotché en face d'eux, ou des grèbes huppés qui semblent toujours folatrer et plonger à qui mieux alors que je ne nage qu'à partir de 25 degrés.
Le livre détaille les chants de façon très savante, les plumes, une matière très intelligente, les couleurs et les nidifications, parfois du vol pur et simple, du squat, souvent de complexes architectures. C'était même trop savant pour moi. Mais à l'heure où les humains se voient sérieusement comme en volières j'ai trouvé bien agréable ce festival multicolore et mélodieux. Et puis je ne dirai plus ni appétit ni cervelle d'oiseau. Ce sont des dévoreurs et les dernières recherches, très innovantes, les ont trouvés d'une intelligence qui ne se contente pas d'imiter. High flying birds! Hallelujah! Merci à Babelio et aux éditions Quae pour ce moment de liberté et de grands espaces. Frédéric Archaux, manifestement, connait son sujet. Patience et passion pour l'ornithologie.
Et puis le rêve absolu, en savoir davantage sur les fascinants voyages des grand ou petits migrateurs. Très étonnant. Et si peu d'actualité pour les pauvres bipèdes. Du coup si vous voulez je vous renvoie chez mon ami Jonathan.
Révolte Blues du côté de Big Sur
Je n'ai pas la voix pour ça. Mais j'aime m'y essayer et Patrick ayant écrit Révolte Blues j'ai décidé de poster. Retrouvez son univers souvent proche du mien. http://patrickreby.unblog.fr/2020/04/03/revolte-blues/
Untitled (Tentation)
Une idée qui passe, furtive, parfois un peu plus tenace. Rien d'affolant. Manquent les pleurs de Jane. Mais cette chanson de Gainsbourg, ce n'est pas à un être humain qu'elle s'adresse.
Le milieu de l'Europe (deuxième mouvement)
Leonardo da Vinci, Piazza della Scala
L'ultime Pieta de Michel-Ange, inachevée (Château Sforza)
Le cloître de l'Université Catholique
A Milan le côté hyperbranché cotoie le quasi éternel. Et Michel-Ange, de cette Pieta interrompue, semble faire la promesse d'un art neuf qui signifierait déjà le crépuscule de la Renaissance. Mais Milan ce n'est pas que la fashion week même si les boutiques de luxe font partie de la grande cité lombarde.
Santa Babila, Corso Vittorio-Emanuele
... à suivre.
Le milieu de l'Europe (premier mouvement)
Milan, Milano, l'antique Mediolanum n'est ni Rome, ni Venise, ni Florence. Ne pas trop rêver cependant. Vous ne serez guère seul devant le Duomo et vous n'accéderez pas à la Cène de Léonard du premier coup. Car Milano l'hyperactive, Milano la branchée est devenue une citta rumorosa qui ne dort guère. Quelques photos, je n'en poste jamais beaucoup, les plus belles étant dans ma mémoire, la vraie.
Bianco,il Duomo. Nera, la Piazza con la moltitudine.
Galerie Victor-Emmanuel, un autre temple
Comme un second Duomo dédié aux dieux du commerce
Milan la Lombarde, Milan la Nordique, son nom l'indique bien, a parfois sur elles l'ombre de Vienne, voire de toute la Mitteleuropa. Un goût d'Alpe aussi, Bergame (Bergheim) la splendide n'est pas si loin. Et les lacs alpestres non plus, Côme notamment et d'helvétiques accents de prospérité. Et puis dans Milan de la fashion week, du design, on parlera bientôt plus anglais qu'italien. Reste le canto, la Scala, où l'on donne toujours plus Verdi que Wagner. Et parfois la chance comme moi de tomber par hasard sur le maestro Riccardo Chailly en pleine répétition au coeur de la cathédrale, aVec l'Orchestre de la Scala, en jean et en grâce. Grazie mile per questa Prova d'Orchestra, heureusement moins explosive que le film de Federico. Oui, souvent les Italiens je les appelle par leur prénom.
A suivre...
Retour de là-bas
Photo mensongère. Sur la Piazza del Duomo, là-bas, on est en fait environ 2000. Assaillis de mendicité, de vendeurs de bouts de ficelle colorés, de selfie-made people qui ne considèrent la cathédrale que comme le théâtre qui leur permettra de dire "j'y étais", de centaines de pigeons qui défigurent la statue équestre de ce pauvre Victor-Emmanuel. Le vrai voyage n'est plus. Moi, j'aurais voulu voyager comme Liszt ou Chateaubriand, mes malles arrivant au port, et être en tête à tête avec la Cène de Leonardo. Mais bien sûr je faisais partie de cette foire aux vanités. Sans perche à selfie, faut pas exagérer.
Ceci dit, beaucoup de choses intéressantes à Milan, à commencer par le Duomo. Quelques images et quelques impressions bientôt.