Les plumes...by Asphodèle: Ce qu'il faut de douleur pour un air de musique
Asphodèle et Syl,cette semaine,et je les en remercie, nous ont dispensé les mots suivants,au nombre de 26: gens-survivre-univers-découverte-terre-partage-bonheur-macrocéphale-cultures-tour-astral-grandeur-mer-extraterrestre-envahisseur-animal-mappemonde-journal-pluvial-couleur-parallèle-fin-guerre-nymphe-néant-négliger.
Il avançait pas mal ce scénario de bande dessinée.Quoi de mieux qu'un roman graphique,si à la mode,pour raconter son univers,et bien que lui-même ne dessinât que l'absolu néant depuis l'enfance,il comptait,à la rédaction du journal,sur l'un des deux caricaturistes pour une collaboration efficace.Il imaginait déjà une mappemonde en ignition en couverture, rougeoyante invite à la découverte de cet album, puisque les gens de lettres, les patentés, renvoyaient depuis quinze ans ses manuscrits,négligeant même pour la plupart la moindre explication. C'est donc dans le Neuvième Art qu'il excellerait. Dame! Il fallait bien exceller quelque part,nom d'un chien!
Son histoire il l'avait voulue proche de l'inédit. Vagabondant, son imaginaire se présentait comme un kaléidoscope constellé d'envahisseurs dont l'objectif suprême était d'asservir la terre entière,jusque là rien de très neuf,mais de l'asservir au moyen d'un bonheur insoutenable, imposé à la population,sans partage et sans couleur.Un vrai monde de rêve tellement policé et aseptisé qu'hommes et femmes, d'extase en plaisir et sans cesse satisfaits,n'en pouvaient plus,réclamant qui au moins un air de guerre,qui la fin des ces ahurissants sourires béats.
Comme tous regrettaient le maudit temps béni des ces fictions d'avant.Le temps où les extraterrestres colonisaient et les albums et la planète,la confinant dans un espace parallèle cauchemardesque,à seule fin d'oppresser encore et encore,de réduire la société à l'état animal luttant pour survivre. Le joli temps où les paquets de mer, pavillons méphitiques,semaient la peste noire.Et où la science avait fait de sa grandeur d'antan une arme létale donnant la vie à des poupons macrocéphales tandis que les eaux pluviales inondaient les vallées d'où surnageaient de bien horribles créatures, nymphes thalidomisées. Même les cultures jadis si prometteuses n'offraient plus à l'homme que le souvenir des belles semaines astrales.Et puis..il n'y aurait pas de second tour.
P.S. Je n'ai trouvé ma voie que très tard cette semaine et n'en suis pas très content.Mais si vous voulez écouter Van Morrison et Astral weeks, c'est peut-être ce qu'il y a de mieux ici ce soir.
http://youtu.be/4ech6pZoBJ4 Van Morrison Astral weeks