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BLOGART(LA COMTESSE)
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13 août 2007

Le récit de Coral

Roots & Echoes

       Quand on est un vieux rocker patenté on ne peut s'empêcher de ruminer un peu et à la découverte de musiciens  très actuels on les rattache évidemment plus ou moins à de glorieux anciens ou à une mouvance quelconque. Il me semble que The Coral pourrait descendre de deux de mes références absolues.Il faut dire que j'ai beaucoup de références.Les Byrds et les Zombies sont de ceux-là et Coral,tout en finesse,a hérité des harmonies si fines et mêlées des uns et des autres.

         Bien que jeune Coral a déjà publié plusieurs albums que je ne connaissais pas.Voici le somptueux, délicat,et "aristocratique" Roots and echoes.Je m'explique qur l'adjectif aristocratique dans ce contexte.Je veux dire par là qu'il me semble que Coral a su tenir compte du meilleur du patrimoine rock pour en faire la quintessence d'un très bon groupe rock harmonieux mais pas trop éthéré,éternel mais pas passéiste.Est-ce l'air des quais de Liverpool sans qui notre musique n'existerait même pas?Six musiciens maniant la subtile dentelle des guitares et souvent des cordes précieuses.Nous sommes dans le beau monde du rock.C'est aussi le rock.

      Ce n'est guère fréquent mais tous les titres sont très bons.J'en citerai trois:Rebecca you,chanson d'amour très belle et simple,She's got a reason aux riffs très carrés et Fireflies,ballade envoûtante.Mais tout est réussi.Si par hasard vous pensez à un quatuor de Liverpool qui aurait connu un certain succès sachez que vous n'avez pas tort et que Norwegian wood,par exemple ne déparerait pas le Roots and echoes de The Coral.En extrait un quatrième titre:

http://www.youtube.com/watch?v=S5ksBt5nJY0  Who's gonna find me?

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16 mai 2007

Trois bons quarts d'heure

   Mirror to you  http://www.youtube.com/watch?v=VPFOs5hPjN0

       Rock'n'roll is here to stay et c'est très bien ainsi.Quand tout ne va pas terrible et et que se portent de mieux en mieux les démagogies diverses,diverses,diverses et qui finissent par se ressembler comme deux gouttes de fiel il ya toujours un article de journal,une note dans un blog en l'occurrence mais je ne sais plus où qui nous réconcilie avec les jours en attirant l'intention sur l'inconnu,de moi en tout cas.Merci donc à Je ne sais plus qui de m'avoir fait découvrir un groupe tout jeune The Quarter After dont le premier album,sans nom,est une petite merveille d'harmonie guitaristique mêlant grosso modo des influences West Coast et rock anglais type Big Country par exemple.

       Mirror to you que je vous propose en ligne n'est pas le meilleur de ce disque.J'y préfère le somptueux et très folk-rocky So far to fall,ainsi,que Too much to think about,très long et très élaboré.Multi-instrumentistes les frères Dominic et Robert Campanella,Nelson Bragg et David Koenig apportent une touche résolument moderne à cette musique dont on croyait tout connaître et nous prouvent que l'harmonie et le punch peuvent faire bon ménage.

      

7 mars 2007

Le dernier Ferry

Dylanesque http://www.youtube.com/watch?v=GhrH7CuqWzo

Les chansons de Dylan sont une mine et depuis longtemps,se prêtant à de multiples adaptations.L'univers de l'ancien leader de Roxy Music,qui trimballe depuis des décennies une image de glamour-rock-crooner-enjôleur(mais tout cela de qualité) semble à des lieues du Zim et pourtant ce serait mal connaître la richesse des compos de Dylan et la souplesse du brillant Bryan.Celui-ci déjà interprète de nombreux standards(écoutez As time goes by,de Casablanca par exemple) s'est parfaitement réapproprié les mélodies dylanesques.

   De vieux complices,Chris Spedding,Brian Eno bien sûr,Paul Carrack,Robin Trower sont à ses côtés.Pas précisément des perdreaux de l'année mais des pointures.Bryan Ferry a mélangé des titre très connus,All along the watchtower,The times they are a-changin',Knockin on Heaven's Door et d'autres moins célèbres et à découvrir.Mais Dylan a ses thuriféraires,incollables sur ses enregistrements et qui,je l'espère,aimeront les versions de Bryan Ferry.Peu importe,une chanson est faite pour être entendue et ma foi,Bryan Ferry n'est pas le plus mal placé pour être notre guide en Dylanie.

8 décembre 2006

Les gars de l'eau

Très belle réédition en double CD de l'album historique de la bande à Mike Scott.Cet Ecossais,maître d'oeuvre du groupe quitte l'Angleterre en 88 pour enregistrer avec une équipe de pointures du côté de Galway,près des lacs du Connemara,cette merveille dénommée Fisherman's Blues d'une richesse somptueuse.En fait je connaissais peu les Waterboys mais j'aime à me pencher sur le passé de la musique rock,nanti d'un bon dictionnaire.Ainsi je découvre des disques relativement récents(à peine 18 ans,et 18 ans c'est peu pour un rocker dont le premier 30 cm fut le Aftermath des Rolling Stones en 1966).

  Fisherman's Blues qui donne son titre est très roots irlandaises avec le violon de Steve Wickham et la mandoline d'Anthony Thistlewaite.Vous connaissez mon amour de la verte Erin.Strange boat est une déchirante ballade ou l'harmonica fait merveille.Ils reprennent aussi le Sweet thing d'un autre barde  du coin,Van Morrison et adaptent le poème du grand écrivain,du coin également,W.B.Yeats,The stolen child avec la participation du chanteur traditionnel Thomas McKeown.Dans certains morceaux ils ont sept ou huit et saxo,bouzouki,flûte font très bon ménage.Une très courte version du classique social de Woody Guthrie This land is your land termine ce premier disque.Les Waterboys connaissent leurs classiques puisqu'ils rendent hommage aussi au grand Hank Williams(Has anybody here seen Hank?)

Rien à jeter non plus dans le second opus.J'en extrairai le traditionnel instrumental Carolan's welcome et une originale reprise,très gaélique,de la si belle chanson Girl of the North Country de Maître Dylan.Mais ne croyez pas que Mike Scott et les Waterboys soient quelque peu figés entre Edimbourg,Dublin et le folk,ce qui d'ailleurs n'est déjà pas si mal.A preuve If I can't have you au tempo très jazz et les influences tziganes et klezmer de Soon as I get home.Au total 1h40 de musique toutes directions à déguster comme au pub avec les copains dans cette ambiance qui n'appartient qu'à ce pays pas comme les autres.Croyez moi.Signé Claude O'Baugee.Et vive le blues du pêcheur. http://www.youtube.com/watch?v=STWx8YnW2XA Ecoutez!

   

18 octobre 2006

Le milieu du lac

The Trials of Van OccupantherCédant à la pression des blogueurs plus jeunes(soit 97% environ) et pour faire moi-même moins que mon âge je viens annoncer mon coup de coeur pour Midlake qui si c'est le milieu du lac doit être celui du Lac Majeur ou du Lac Supérieur vu la grâce qui émane de cet album The trials of Van Occupanther.Nanti d'une pochette particulièrement hideuse le disque recèle des trésors que je m'en vais vous détailler juste un peu.

  A l'évidence Midlake  s'intéresse à l'écologie comme en témoignent les titres Roscoe ou It covers the hillsides.C'est toute l'ambiance qui apporte une touche de fraîcheur et une véritable originalité à l'ensemble des morceaux.Ceci fait que Midlake ne ressemble à rien de très connu et que l'itinéraire des chansons n'est pas parfaitement balisé comme la plupart des albums.Surprise donc dans cette jolie production dont quelques harmonies évoquent un peu Mercury Rev pour donner une vague idée.Le plus simple est d'écouter Roscoe.Dire que ce groupe vient du Texas étonnera bien des gens car le son de Midlake est très loi du rock sudiste qu'on associe un peu systématiquement à l'état pétrolier.

http://www.youtube.com/watch?v=QGCrED-2v7o Ecoutez!

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18 octobre 2006

Ray(pas celui que vous croyez)

Il y avait un jeune dandy,un homme bien sous tous rapports,qui passait une après-midi ensoleillée dans une rue sans issue ou à la Gare de Waterloo.Ray Davies,leader des Kinks, n'avait pas son pareil pour ciseler des merveilles de pop-songs(Dandy,A well-respected man,Sunny afternoon,Dead end street,Waterloo Sunset). 

Bien des années après mais, c'est un de mes péchés mignons d'aller rechercher de vieux amis, Ray Davies nous enchante avec un album tout neuf nommé Other people's lives. Une douzaine de vignettes délicieusement anachroniques donc d'avant-garde parsèment ce disque. Je citerai une satire contre les tabloïds britanniques(Other people's lives),une rencontre avec les voisins(Next door neighbour),la nostalgie(Run away from time).   

Sur le plan musical les disques de Ray Davies et déjà ceux des Kinks se singularisaient par un petit côté désuet avec clavecin,fanfares,flûtes à une époque où celles de Kusturica n'avaient pas encore droit de cité. Le premier morceau s'appelle Things are gonna change.Bien sûr Other People'S Livesles choses changent,mais à la manière de Visconti et du Guépard. Télérama,qui n'écrit pas que des banalités,parle de Ray Davies comme d'une vieille maison victorienne où il y aurait encore de nombreuses pièces à visiter.C'est joliment tourné et je souscris entièrement.Et je signe...

11 octobre 2006

Oslo Rock


       Attention,chose rarissime le blog de le Comtesse va chroniquer un disque rock de moins de 30 ans enregistré par des musiciens toujours vivants. Cela ne se reproduira pas de sitôt probablement.Amateurs de rock primesautier s'abstenir. Ces gens là sont aussi gais que leurs impossibles patronymes norvégiens. Un précédent album se nommait Industrial silence ce qui n'inspire guère l'exotisme. The deep end est de la même eau,de la même eau-de-vie ou du même aquavit rauque,nordique,rocailleux et diablement séduisant pour un amateur comme moi de joyeux lurons comme Leonard Cohen ou Nick Cave.

The Deep EndLes critiques évoquent aussi Jim Morrison àjuste titre pour le côté obscur comme dirait Yoda. Madrugada nous emmène dans une sorte de maëlstrom à grands renforts de riffs et de claviers au son noir(?),par ci par là des cuivres arabisants. Surtout une véritable ambiance s'installe et nous envahit avec des titres commme The kids are on High Street,Sories from the streets,Hard to come back.De quelle ambiance s'agit-il?Là j'ai du mal à me prononcer.Allez je me lance en disant que le guitariste  a parmi ses livres préférés Abattoir 5 de Kurt Vonnegut qui n'est pas précisément une bluette.On peut aussi vaguement convoquer Edgar Poe,Baudelaire,etc...

http://www.youtube.com/watch?v=vMssr3XwAyM 

Ca vous tente?

5 octobre 2006

L'Irlandais qui aimait tant la France

     Autant le dire,je suis un grand fervent de The Divine Comedy dont l'univers me semble d'une richesse inouïe. Je n'ignore pas que l'on peut soupçonner Neil Hannon d'affèterie, de préciosité, voire d'une sorte de snobisme des mots,un peu germanopratin,un peu Nouvelle Vague. Je prétends néanmoins que les albums de TDC sont bel et bien partie prenante de l'Histoire du Rock,version symphonique vêtue de velours.Victory for the comic muse est mon quatrième disque de TDC. Les titres des précédents Casanova, Fin de siècle, Promenade indiquent à merveille la francophilie,le côté littéraire et le goût de Neil Hannnon pour une certaine décadence fleurie.The Divine Comedy ou comment transcender le désuet en grandiose même si la grandiloquence a souvent guetté et piégé Neil et TDC.

   Parmi les chansons des anciens disques citons When the lights go out all over Europe ou TDC cite Jean-Luc Godard et Jules et Jim plutôt qu'Hollywood. The Summerhouse, une superbe variation sur les souvenirs d'enfance proche du Messager de Joseph Losey. The booklovers un long récitatif ou Neil Hannon se contente de citer les noms de ses auteurs

Promenade

préférés de Walter Scott à Roddy Doyle en passant par Camus, Cervantes et Thomas Mann. La culture de Neil Hannon est à la fois musicale, littéraire (on s'en douterait vu le nom du groupe et l'allusion à Dante) et cinématographique. Il est un peu un Dorian Gray contemporain et semble à l'aise dans les décors chers à Oscar Wilde. Ces trois morceaux sont sur l'album Promenade.

   Sur Fin de siècle, un peu plus électrique notons le libertin Generation sex, le swinguant National Express, le démoralisant mais si beau Commuter love(Amour en gare de banlieue londonienne,pas vraiment Capri!) et Sunrise sur la ville natale de Neil Hannon, Derry(Londonderry) cette cité d'Irlande du Nord qui fut longtemps en flammes,du temps de la haine en mon île préférée.

    Je découvre ce jour Victory for the comic muse avec deux ou trois plages un peu faibles, ce que j'aime bien, détestant les choses trop parfaites. Et puis entre autres la plus belle chanson que j'aie entendue depuis des lustres:A lady of a certain age, l'histoire d'une  Anglaise richissime qui ne veut pas vieillir. Mais qui d'entre nous veut vieillir? Je vous livre quelques mots sur cette lady en parfum Chanel et robes Givenchy dont le francophilissime Neil Hannon dit:

       You chased the sun around the Cote d'Azur,until the lights of youth became obscured.

     Cette lady vieillissante m'a touché au coeur par son universalité. Le temps est assassin pour chacun de nous. Libre à moi de pleurer un peu avec la vieille Anglaise sur les somptueux arrangements de The Divine Comedy. Accessoirement tant que la France sera aimée par des gens comme ce dandy fièvreux et romantique de Neil  Hannon il ne faudra pas désespérer du rayonnement de notre

21 septembre 2006

La tournée du Patron

J'ai deux nouveaux disques et ils ne sont pas sans liens.Le hasard fait bien les choses.La fête des Pères m' a ainsi nanti du Seeger sessions de Springsteen. Voilà un homme qui incarne l'Amérique, celle que j'aime et qui est capable de s'approprier toute la musique de ce pays. Certaines de ses oeuvres sont un peu pâles mais connaissez-vous des créateurs d'une telle envergure qui en 35 ans de métier n'ont jamais eu l'ombre d'une faiblesse?                                                                                             

We Shall Overcome : The Seeger SessionsQuoiqu'il en soit We shall overcome est un vrai disque live enregistré en trois sessions et bourré d'énergie.Cet hommage au folk-singer Pete Seeger est uniquement composé de traditionnels réinventés en quelque sorte par Seeger au début des années soixante. Curieux de constater combien le Boss est à l'aise avec ces musiciens qui semblent à la fois sortir d'un bal cajun,d'un orphéon avec Louis Armstrong,d'un pub de Galway,ou d'une église noire un jour de Pâques.Springsteen nous donne là un très beau disque devant le quel de beaux esprits feront sûrement la fine bouche. Ils auront tort. Ecoutez-le et vous aurez des fourmis dans les jambes tant banjo,accordéon,cuivres et piano type bastringue revisitent la musique populaire américaine sous la houlette du Patron.

Alors merci Patron.Et remettez-nous ça!Que ce soit la joyeuse gigue de l'alcoolique Old Dan Tucker,la déchirante ballade Mrs.McGrath ou les road-songs à nous faire redécouvrir les grands espaces My Oklahoma home,Erie Canal ou la bien jolie complainte Shenandoah.Tom Paxton est sûrement très fan de We shall overcome,lui dont j'aimerais faire connaître quelques vieilles chansons.

Ramblin' Boy / Ain't That NewsCe disque de Tom Paxton est donc tout à fait d'actualité puisque regroupant deux albums parus en...64 et 65. Nous sommes à l'époque en pleine renaissance folk aux Etats-Unis et Pete Seeger, Bob Dylan débutant et acoustique, Peter,Paul and Mary deviennent célèbres et l'Europe commence à s'intéresser. Pour Robert Zimmerman on connaît la suite. Tom Paxton est resté dans l'ombre et cela lui va très bien. Bien sûr certaines de ses chansons sont empreintes d'une naïveté très sixties avec le Vietnam et la ségrégation:What did you learn in school today?, The willing conscript, Lyndon Johnson told the nation. Mais j'aime surtout les éternelles chansons contant l'histoire sans âge de ces types traversant le continent à la recherche d'un boulot, aux amours très incertaines et à l'avenir tout aussi peu sûr, comme Ramblin' boy, My lady is a wild flying dove,Bound for the mountains and the sea. Pas mal de ces chansons avaient été adaptées plutôt bien par Joe Dassin et Graeme Alwright, un peu déracinés eux aussi.Ma préférée:I can't help but wonder where I'm bound.

    "I had a little girl in time,she had lips like cherry wine.  But I was too blind to see,she was drifting away from me and she went on a morning train"

   Voilà.C'est toute la vie, un boulot pas facile, la route  et une fille qui vous laisse par le premier train du matin ou le dernier bus du soir.C'est toute une putain de vie, c'est un peu la vôtre peut-être,c'est un peu la mienne. Et pourtant on y tient à cette vie. C'est le folk,c'est le blues. Ailleurs on peut appeler ça le fado ou la saudade. Franz Schubert appelait cela des lieder. C'est toute la musique du monde avec tout son mal-être. C'est douloureux, c'est simple , c'est beau.   

24 juillet 2006

Paul is alive and well and lives in London


            Qu'on se le dise!Sir Paul McCartney,qui changea la face du disque(les deux faces,à l'époque) avec trois autres individus il y a 42 ans,est plus en forme que jamais.On retrouve avec Chaos and creation in the backyard une douzaine de perles du génial songwriter de Liverpool.Ces petits bijoux sont enfilés sur un collier confectionné par McCatrney,seul en studio ou presque.Devenu avec le temps multi-instrumentiste Paul nous offre de sublimes ballades,sans aucun titre faible,chose rare.


             Le climat,bien sûr,est post-beatlesien et assis confortablement  nous rêvons des sixties réenchantées par la grâce d'English tea,Jenny Wren,Too much rain,ou Riding to Vanity Fair(ma préférée pour l'instant).Un moelleux tapis de cordes soutient très bien certaines chansons et la voix ,léger falsetto parfois,fait merveille.Ouvrez vite cette fenêtre sur arrière-cour!Evidemment cela vous fera penser parfois à d'autres ballades,en des temps immémoriaux sur des disques d'une autre matière  dont les pochettes étaient parfois des oeuvres d'art.Allez Paul!The show must go on...

12 juin 2006

Le vent de la prairie,au coin du feu

4 mai 2006

Platitudes journalistiques sur des pierresqui roulent

J'ai attendu quelques semaines pour écrire mes propres platitudes sur le disque des Rolling Stones A bigger bang dont vous ne pouvez ignorer l'existence.Plusieurs catégories d'articles tant audio-visuels qu'écrits nous ont à cette occasion été infligées.


Il y a ceux pour qui la route des Stones s'est arrêtée à Sticky fingers et qui pensent que si les pierres roulent encore c'est sur l'or.Bien sûr c'est vrai mais la musique  des Stones est de toute façon hors du temps depuis des lustres et jamais médiocre.


Il y a ceux qui ont encore osé comme pour les précedents albums depuis 25 ans titrer "Les papys font de la résistance "et à qui on devrait retirer leur carte de presse car il y a des limites à la platitude,tout de même.


Il y a ceux qui pensent qu'un bon rocker est un rocker mort et que n'ont droit de cité que John Lennon,Brian Jones,Jim Morrison,Janis Joplin,Jimi Hendrix,Kurt Cobain,Marc Bolan,Buddy Holly,James Dean et consorts,tous partis,si,possible sous forme de vomissures,d'abus d'abus,ou de véhicules emballés.Si,si,James Dean était un rocker qui n'avait jamais chanté...


Il y a ceux qui ont découvert que les Stones n'innovaient guère.Vraiment ceux qui ont écrit cela n'innovent guère.Il y a ceux,nombreux qui font semblant de les avoir aimés à l'époque d'It's all over now mais ne connaissent qu'Angie.



Il y a celui qui,tout jeune bachelier sur les rives de l'Oise,avait acheté son premier album pour fêter ça.L'album s'appelait After math.Si abîmé il est maintenant inécoutable.Celui-là espère,qu'auteur de ces lignes,il n'est pas devenu illisible.Peu importe l'âge du capitaine,un Stones ne peut être totalement inintéressant.


C'était donc ma propre rock'n'roll platitude...

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