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BLOGART(LA COMTESSE)
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29 décembre 2011

Géographie: Pine Bluff, Arkansas

    Pine Bluff me semble sérieusement manquer d'intérêt,ses 52 000 habitants dussent-ils m'en vouloir.Sous le sceau du secret j'ai cependant trouvé une pépite blues de Bukka White,Pine Bluff,Arkansas.Les bluesmen jeunes ou vieux,vivants ou morts,ont par essence beaucoup bourlingué.Ca fait bien mon affaire pour continuer la route.

Pine_Bluff_AR_city_sealhttp://www.deezer.com/listen-3626016  Pine Bluff,Arkansas  Bukka White

  Bukka White né en 1909 fut entre autres boxeur et taulard,rien de bouleversant dans une vie blues.Mort en 77 il est enterré à Memphis comme bien d'autres.Je ne sais si son fantôme hante la nuit les rues de la ville.Je confonds avec un autre probablement, jeune chien fou mort riche,gras et...jeune.

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26 décembre 2011

Au delà de ces Dolomites votre ticket...

                        

              On sait que le grand Dino n'a jamais quitté le Corriere della Sera.Ce livre regroupe essentiellement des articles sur la montagne et des réflexions sur l"évolution de ces Dolomites qui l'ont vu naître et qu'il aimait tant.Ces textes courent ainsi sur quarante ans de drames montagnards,d'exploits,de réflexions sur la nature, d'écologie avant l'heure.Buzzati esquisse ainsi le portrait des plus grands alpinistes italiens,portrait souvent très amical qu'on est tenté de prendre avec un peu de  recul tant l'auteur du plus grand roman de l'après-guerre(à mon sens) est un proche de ces gens-là.Auteur du dessin de couverture Dino Buzzati était aussi bon grimpeur qu'illustrateur.Sa formation journalistique fait de lui un formidable éditorialiste des Alpes.Ces lignes brisées traçant l'approche de ces montagnards m'ont cependant laissé un peu de glace,ce qui est normal dans ce genre d'ascension.Mais rassurez-vous,amis désertophiles drogomaniaques,l'inquiétude buzzatienne n'est jamais loin.ll ne manquerait plus qu'un Dino béat et serein.

Il viaggio

             Outre les hommes il y a les montagnes,ces Dolomites si méconnues en France,dont les couleurs sont si particulières que selon Buzzati aucun peintre n'est parvenu à en rendre compte.Ces Dolomites de verre,on peut parfois les apercevoir d'une terrasse vénitienne mais il faut approcher le Sass da Mur au nom déjà infranchissable pour saisir les "à-pic rose et jaunes,les vires horizontales poudrées de blanc, les cônes d'éboulis, la nudité, les crêtes déchiquetées". Et ces verticales,ces arêtes,ces vertiges en ces parois qui, caractéristiques, s'empourprent à l'aube et au crépuscule,ont tout pour séduire et troubler l'auteur du Désert. Je crois pour ma part que le Fort Bastiani est né là,pas si loin de Cortina d'Ampezzo,dans ce Nord où les Italiens portent des noms germaniques et dont l'adolescent Buzzati arpentait déjà les contreforts.

dolomites-italie-452056 

          "Mais ils ne s'arrêtent donc jamais,les maudits": ce disant,Buzzati parle des jours,des mois,des années et du vieillissement.Ce vieillissement qui hante son oeuvre et mes jours par la même occasion depuis que,jeune adulte car je l'ai découvert tard,le Lieutenant Drogo m'accompagne à chaque instant.A travers ces articles que l'on dirait maintenant "verts", ces instantanés de silhouettes accrochées et que la vie dévisse parfois, souvent, ces quelques nouvelles sur la Neige noire ou L'ombre en attente,titres hautement et dolo-mythiquement buzzatiens,tout l'univers d'un immense écrivain est là.Vous savez bien,cet écrivain qui est là sur cette page,un peu plus bas à droite,sentinelle attentive de mon amour pour la littérature,vigie de ma livresque passion, estafette de l'escouade qui lui emboîte le pas.

        Cet article a rejoint le beau challenge à l'italienne chez Mark et Marcel.D'autres suivront pour tous les amoureux de la jolie botte.

23 décembre 2011

A tous ceux qui me font l'amitié d'une visite...

 carte-noel

        Et Bonne Année!Par principe je n'aime guère la vie privée sur les blogs.Mais exceptionnellement je m'octroie une petite touche personnelle pour laquelle je demande votre mansuétude.On n'est pas là pour se mettre en scène mais pour une fois j'ai aboli le principe.Alors quelques notes d'une musique,partie intégrante de mon goût de vivre,au même titre que bien d'autres choses... pour vous souhaiter le meilleur et sûrement pas le blues.

P.S. Conscient des limites je ne vais pas jusqu'à le chanter,ce fameux blues...

https://www.youtube.com/embed/SQjqKggQYtU  Eeguab's blues

22 décembre 2011

Potence

             Tom Horn est un western tardif et rare d'un metteur en scène inconnu,William Wiard.C'est l'un des derniers rôles de Steve McQueen.C'est un film intéressant et que je qualifierai de crépusculaire bien que cet adjectif soit assez galvaudé de nos jours dès que l'ambiance est fin de règne,fin de siècle.Ce n'est pas toujours facile d'échapper aux clichés.Thomas McGuane,l'excellent écrivain "Montana", en est un des scénaristes comme du Missouri Breaks de Penn-Brando-Nicholson.Tom Horn,personnage authentique,est un vestige du passé américain comme McQueen à cette époque est un has been du cinéma.Mais comme le second endosse bien la défroque du premier.Ce chasseur de primes sur le retour fait écho au célèbre Josh Randall,série télé qui propulsa l'acteur au premier plan.

         Tom Horn est embauché pour dissuader les voleurs de bétail.Il réussit plutôt bien mais la plupart des éleveurs finissent par le trouver encombrant.C'est au cours d'un procès bâclé que le pire se profile malgré la défense de quelques-uns.Les belles âmes voient dans Tom Horn,sa véritable histoire,titre complet très peu usité et que pour tout dire j'ignorais, un "vibrant plaidoyer contre la peine de mort" d'une téléramesque facture (à laquelle je souscris,rassurez-vous). Mais ce n'est pas mon impression tout à fait. J'y vois pour mon compte un des assez nombreux films-facteurs annonçant la fin du western,c'est vrai que Tom Horn n'a plus sa place malgré son idylle bien sous tous rapports avec l'institutrice.Nos beaux westerns ont vécu,parfois admirables, souvent brutaux, comme savait l'être cette époque à feu et à sang.Notre temps ne l'est certes pas,brutal,non?Pourtant que de coups de gueule humanistes et citoyens on peut lire partout.Sur le blog de la Comtesse aussi parfois.Ces coups de gueule ne sont pas toujours beaucoup moins hideux que ce qu'ils dénoncent.La démagogie ne touche pas que les éleveurs de l'Ouest.M'égaré-je dans cette chronique western?

18 décembre 2011

Enfance (en)volée

  stolen                     

            Je pense que le rock en ses variations presque infinies se pose parfois en digne héritier du romantisme que l'on aime tous puisqu'on se retrouve régulièrement chez l'hôtesse Claudia.Bien avant leur album tout récent Appointment with Mr.Yeats les Waterboys avaient enregistré ce somptueux The Stolen child en 88.William Butler Yeats dont j'avoue ne pas savoir s'il se rattache vraiment au Romantisme a écrit ce poème en 1886 et je pense que les thèmes sont très marqués par son Irlande,ses landes et ses fougères.Oeuvre de jeunesse de Yeats on peut me semble-t-il, mais de cela je ne suis sûr,y déceler des tendances préraphaélites et aussi une spécificité celtique qui conduira Yeats sur les chemins escarpés de l'identité nationale irlandaise et un théâtre souvent très engagé,le célèbre Abbey Theater.

yeats

                Mike Scott,le leader historique des Waterboys,a convaincu Tomas McEoin,barde gaélique originaire de Galway,de prêter sa voix sur The stolen child.C'est peu dire que l'on en frissonne.Et puis n'est romantique que ce qui nous vrille le coeur et nous torsade l'esprit.A l'évidence pour moi ce poème me naufrage toujours un peu.Et j'aime ça.Je vous propose les paroles anglaises et ma propre traduction.Pour les dernières lignes je n'ai pas su et les laisse à votre interrogation.

 http://youtu.be/mVSN9DMvl6I The stolen child   The Waterboys

water   Tomas_20Mac_20Eoin_202

logo_romantisme

Lyrics]
Come away, human child
to the water
Come away, human child
to the water and the wild
With a faery, hand in hand
for the world's more full
of weeping than you can
understand

Where dips the rocky highland
of Sleuth Wood in the lake
There lies a leafy island
where flapping herons wake
The drowsy water rats;
there we've hid our faery vats
Full of berries
and of reddest stolen cherries

Come away, human child
to the water
Come away, human child
to the water and the wild
With a faery, hand in hand
for the world's more full
of weeping than you can
understand

Where the wave of moonlight glosses
the dim gray sands with light
Far off by furthest Rosses
we foot it all the night
Weaving olden dances
mingling hands and mingling glances
Till the moon has taken flight;
to and fro we leap
ANd chase the frothy bubbles
while the world is full of troubles
And is anxious in its sleep

Come away, human child
to the water
Come away, human child
to the water and the wild
With a faery, hand in hand
for the world's more full
of weeping than you can
understand

Where the wandering water gushes
from the hills above Glen-Car
In pools among the rushes
the scarce could bathe a star
We seek for slumbering trout
and whispering in their ears
We give them unquiet dreams;
leaning softly out
From ferns that drop their tears
over the young streams

Away with us he's going
the solemn-eyed:
He'll hear no more the lowing
of the calves on the warm hillside;
Or the kettle on the hob
sing peace into his breast
Or see the brown mice bob
around and around the oatmeal-chest

For he comes, the human child
to the water
He comes, the human child
to the water and the wild
With a faery, hand in hand
from a world more full
of weeping than he can
understand
Human child
human child
With a faery, hand in hand
from a world more full of
weeping than he can
understand...
than he can understand...
he can understand...

 

Là où plonge la haute terre de roc
De Sleuth Wood vers le lac
S''étend l'île verdoyante
Où les hérons toutes ailes battantes éveillent les ragondins
Ici nous avons caché nos cuves magiques
Pleines de baies et de cerises volées du plus beau rouge.
Lorsque la vague du clair de lune irise
Les sables gris pâle de sa lumière,
Au loin, très au delà des Rosses
Que nous foulons au pied
A tisser des danses anciennes
Mêlant les mains et les regards
Jusqu'à ce que la lune ait pris la fuite;
Çà et là nous sautons
Et chassons les bulles mousseuses,
Quand l'univers entier traverse les drames
Et s'agite en son sommeil.
Où l'eau jaillit déjà vagabonde
Depuis les collines au-dessus de Glen-Car,
Dans les étangs entre les roseaux
Où baigne une rare étoile
Nous recherchons la truite endormie
Et chuchotant dans les oreilles
Donnez-leur l'inquiétude des rêves
Penchée sur doucement
De fougères qui laissent tomber leurs larmes
Au dessus des fringants ruisseaux
Loin de nous, il s'en va,
L'homme aux yeux solennels
Il n'entendra plus mugir
Le bétail au chaud sur le flanc de la colline
Ni la bouilloire sur le feu
Chanter la paix dans sa poitrine,
Ou voir la brune souris Bob
Rond et autour de la poitrine à l'avoine (???)
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17 décembre 2011

Prenons un peu d'auteur

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    Un auteur?A travers quatre de ses romans dont le plus célèbre.La troisième et la quatrième photo doivent être associées.

13 décembre 2011

Psy,chaos et psittacose

  

                     Pharmakon en grec signifie Le remède et le poison.C'est le titre français de ce bon roman datant de 2008 d'un auteur que je ne connaissais pas.Nous sommes dans un milieu universitaire que ne renierait pas Philip Roth dont l'ombre traîne quelque peu sur cette histoire.Le jeune et ambitieux Will Friedrich, pharmacologue à Yale, se verrait bien être celui par qui la révolution viendra.Cette révolution est celle des molécules en ces années cinquante,qui pourraient bien à grands renforts de chimie enterrer mélancolie et angoisse.Avec le Dr.Winton ils tentent de mettre au point le bonheur sur ordonnance.N'est-ce pas là la fable de l'apprenti sorcier?Bonjour les effets secondaires.

     A commencer par cette constatation qu'il n'est pas toujours très judicieux de trop désinhiber,notamment le jeune étudiant nommé Casper Padrak,déjà qu'un patronyme comme ça....Puis viennent les troubles de la propre famille du savant,surtout depuis qu'une inexpliquée invasion de perroquets colorés s'est abattue sur le jardin des Friedrich.A des degrés divers les cinq enfants auront à pâtir sérieusement des dérives laborantines de la hydesque découverte du Dr.Jekyll-Friedrich.Il faut dire qu'il a un pedigree,Will Friedrich,son frère Homer ayant été lui-même traité par la psychiatrie pour le moins musclée qui tenait lieu en ces temps pas si lointains d'universelle panacée.On suivra donc, sur quatre décennies, les aventures tragi-comiques de Friedrich et des siens, épouse, enfants, collègues et patients.Avec le conformisme de ceux qui se croient originaux les personnages traverseront crise d'humanitarisme,ambivalence sexuelle (ça doit être dans le cahier des charges de l'édition) comme tout un chacun,et dépendance à différents psychotropes,entendons par là supercame pour certains.

   Plus de quarante années de la vie américaine sont ainsi passées au crible de l'analyse du romancier.J'ai évoqué Roth,les critiques que j'ai regardées après lecture parlent plus finement de John Irving.Dans ce monde de l'université,de l'efficacité,de la rentabilité,on finit pas s'effrayer un peu de cet aspect hyperpragmatique de l'Amérique.Juste avant que d'en comprendre la portée, à l'évidence universelle.Je conseille d'accompagner Will,sa femme Nora,ses enfants Fiona,Lucy,Willy et Zach,et leurs amis et connaissances,notamment Lazlo venu de loin à l'Est et qui a parfaitement saisi la règle du jeu.Il vaut mieux se joindre à eux tant ces gens bardés de diplômes s'infantilisent parfois,addicts à leurs addictions...Ensuite libre à vous d'y voir un remède ou un poison.

11 décembre 2011

Le cinquième élément

  Jeu cinéma cette semaine.Il s'agit de trouver un cinquième film.Plusieurs réponses possibles,pas forcément des oeuvres immenses...Et c'est une litote.Je pense que ce n'est pas trop difficile.Merci de répondre par mail.

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9 décembre 2011

Sortir du cadre

 Les_Rouges_contre_les_Verts_dans_le_Tableau_de_Jean_Francois_Laguionie_medium 

             Quelle toile,quelle étoile filante,quel plaisir de l'image!Ce qui est quand même le rôle du cinéma.On connait un peu la filmo de Jean-François Laguionie,peu prolixe et dont les films sont toujours très soignés,La traversée de l'Atlantique à la rame, Gwen ou le Livre de Sable,Le château des singes.Superbe variation sur l'art et l'homme,d'un graphisme tout en nuances qui évoque un peu Paul Grimault que Laguionie a un peu fréquenté,ce film au bien joli scénario épris de liberté vogue son chemin au long de 70 minutes de rêve,de délicatesse,de drôlerie,de voyage.

           Des militaires tout droit sortis d'un conte d'Andersen si on veut cherchent à empêcher de fuir un hasardeux trio qui a quitté le tableau.Il y a un Toupin, personnage complètement achevé par le créateur,une Pafini à laquelle manque un soupçon de couleur et un Reuf,à peine une ébauche,gris et sec,un inférieur,quoi.Le Roméo parfait est bien sûr amoureux d'une Juliette de la caste du dessous.Ainsi les trois personnages s'en vont à la recherche de leur créateur,le peintre qui n'a pas terminé son travail.On se retrouve à Venise.On rencontre un Arlequin et une bien belle Garance,nue.On croise peut-être Matisse ou Derain.C'est un peu comme vous voulez,ici,on peut presque apporter son pinceau.

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           Le gentil conte de Jean-François Laguionie s'avère forcément doucement moral,on s'en doute.Vive l'imaginaire en liberté,vive le métissage social,cela sans (trop) de démagogie.Peu importe en fait tant la palette de couleurs de l'auteur comme celle du peintre nous invite à l'émerveillement.Et s'il faut y aller de son petit couplet anti 3D eh bien allons-y.Mais Le tableau n'incite pas à une quelconque vindicte,plutôt à la tendresse et à la fantaisie,dans un espace douillettement chamboulé où les créatures s'échappent pour demander des comptes à leur créateur quelque peu nonchalant.

http://youtu.be/S6V70-ABITI Bande-annonce

7 décembre 2011

Géographie: Lafayette, Louisiane

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      La capitale du pays cajun n'est ni La Nouvelle-Orleans ni Baton Rouge. Vermilionville,un joli nom,est devenue Lafayette en 1884.Et Tommy Dardar joue catégorie zydeco,cette espèce de swamp rock aux relents d'accordéon dont Clifton Chenier fut l'un des fleurons.Voici donc un petit air sympa qui remue des sabots. Bienvenue au Bayou Queue de Tortue pour un festival gombo jambalaya.Tout y est à peu près bilingue.Alors Lafayette nous voici.

318681_10150274296508123_509468122_8088548_5325737_nCr.photos Nena Fagan 

http://www.deezer.com/listen-11468076  Goin' back to Lafayette  Tommy Dardar

  Et comme je me sens d'humeur très Louisiana Story les trois bayous les plus chouettes de l'histoire du rock.Et quelques lignes du troisième,le meilleur,très vaudou, signé du plus fabuleux groupe folk-rock de tous les temps.


http://youtu.be/ex2MsgpPafo   Roy Orbison - Blue Bayou 1963
 


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http://youtu.be/wIjUY3pjN8E Creedence Clearwater Revival - Born On The Bayou

Creedence_Clearwater_Revival_Proud_Mary_Born_On_The_Bayou_45_Tours_852606724_ML

The Byrds - Lover of the bayou

http://youtu.be/K4XcA_bkt6c 

    Quiche de poisson-chat dans mon havresac

     Je suis l'amant du bayou

     Marque le seuil de ta maison avec un chiffon mouillé

     Je suis l'amant du bayou

     J'ai grandi et nagé avec le crocodile

     L'oeil du serpent m'a enseigné le style Mojo

     Me nourrir d'algues au foie de poulet

     Je suis l'amant du bayou.

 

 

 

5 décembre 2011

Tort au Nord (lecture commune polar scandinave)

 arton7184_c7cb4  

            Je ne voulais pas revoir l'équipe de Goteborg.J'avais raison et c'est laborieusement que je suis venu à bout de 500 pages presque sans intérêt à mon goût.Il me semble maintenant que,très emballé par le premier que j'aie lu,Danse avec l'ange,mon goût pour Ake Edwardson a assez vite faibli.Je l'ai déjà écrit,j'avais dit adieu au commissaire Winter,devenu Winter of my displeasure, merci Shakespeare.L'écriture me paraît particulièrement plan-plan,les boulevards et rues de Goteborg,surabondammment cités,m'ont passablement endormi.Et puis les histoires,je les trouve interchangeables,très série télé,pas désagréables mais me privant de lire autre chose et le temps nous est compté.Il ne suffit pas pour nous faire sentir le noir de Goteborg,deuxième ville de Suède, d'aligner les itinéraires des flics soigneusement formatés, du veuf à l'immigrée d'Afrique, et l'on pourrait multiplier les exemples.

          Ce n'est pas non plus parce qu'on cite Miles Davis ou Coltrane ou les Doors que la pulsation du roman "confectionné" adopte un tempo jazz qui touche au coeur.On est loin du compte.Dans Voile de pierre Erik Winter retrouve un collègue écossais d'où la touche sociale sur la crise de la pêche en Mer du Nord.Dans Voile de pierre violences conjugales pour bien nous faire comprendre que ce n'est pas une spécificité latine.Dans Voile de pierre recherche du père et du grand-père qui, devinez, n'était pas forcément celui que vous croyez. Il y a tout cela dans Voile de pierre comme partout ailleurs.Exit donc le modèle suédois mais ça on avait crû le comprendre déjà.Au revoir commissaire Winter.Ake Edwardson lui-même avait dit l'abandonner.Puis je crois qu'il a changé d'avis.Libre à lui.Moi aussi j'avais tiré ma révérence à l'équipe de Goteborg.J'ai changé d'avis,j'ai eu tort.Mais il y a d'autres auteurs là-haut comme nous le disent les autres participants de cette lecture commune...

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