Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BLOGART(LA COMTESSE)
Derniers commentaires
Pages
25 février 2007

Merci Holly,merci Frank

WatertownEcoutez cet enregistrement si méconnu et si attachant.Toutes les chansons touchent droit au coeur en toute simplicité.Et c'est bien douloureux mais de cette douleur que l'on aime tous parce que terriblement humaine.Quelqu'un parle de ça avec une telle ferveur:écoutez-la.Merci Holly.    http://rosesdedecembre.blogspot.com/

Publicité
24 février 2007

Juke-box printemps 66

http://www.youtube.com/watch?v=1ghFMlYyh3A

    The Move  Night of fear

  http://www.youtube.com/watch?v=89VFYVGjUNY

   Greatest Hits The Monkees  Last train to Clarksville      

  http://www.youtube.com/watch?v=DA9WAq2qlPM

The Yardbirds  For your love

Oui je sais nostalgie nostalgie.Tant pis ça me fait plaisir.Et à quelques-uns d'entre vous j'espère.A ceux qui trouveraient ça mineur je rappellerais que des Yardbirds devaient sortir Clapton,Beck et Page.Les Move pour Night of fear avaient enrôlé Tchaikowski.Quant aux Monkees c'était bien sûr un produit de marketing.Mais comme j'aimerais que tous les produits soient de cette qualité.

24 février 2007

Une chanson:You keep me hanging on

Vanilla Fudge

Il ne s'agit pas là de la très bonne version des Supremes de Diana Ross chez Tamla mais de son iconoclaste et psychedelique reprise par les New-yorkais de Vanilla Fudge en 67.Stein,Martel,Bogert et Appice vont connaître un succès foudroyant mais assez bref,dure loi du rock souvent évoquée ici.Leur spécialité sera de reprendre des tubes et de les ralentir systématiquement pour en faire une sorte de melting-pot Jean-Sébastien Bach/Jimi Hendrix(dixit moi).Exemples Ticket to ride,Eleanor Rigby,Bang bang,People get ready.Les quatre membres du Bâton de Vanille essaimeront ensuite un peu partout dans un relatif anonymat.Dure loi du rock vous disais-je.A noter la  très bonne rencontre du bassiste et du batteur avec l'ex-Yardbird Jeff Beck pour l'album éponyme Beck,Bogert and Appice.

Yeah!   http://www.youtube.com/watch?v=71cGLyOKhSc

24 février 2007

Le patron

                   

    C'est après avoir vu l'excellente interprétation de John Garfied dans la version 1950 de Michael Curtiz,Trafic en haute mer(The breaking point) qu'il me vient l'idée de rendre hommage au patron.Le port de l'angoisse de Howard Hawks(44) pas plus que le film de Curtiz ne sont très fidèles à En avoir ou pas d'Ernest Hemingway.Peu importe car bien que très amateur d'Hem j'ai lu ce livre il ya si longtemps que je ne me rappelle plus guère.Le thème,lui,reste le même,souvent la malchance qui oblige un homme relativement respectable à des compromissions,des marchandages.Jusqu'où?

   Dans Trafic en haute mer il s'agit d'un trafic de clandestins,dans Le port de l'angoisse les scénaristes dont William Faulkner,qui d'après la légende écrivait au rythme d'une ligne un scotch pour le film d'Hawks ont imaginé une histoire de réfugiés gaullistes aux Antilles Françaises.Mais dans la mythologie bogartienne cela compte pour si peu tant Bogie a mis de lui-même dans les dialogues et les sous-entendus lors des scènes avec Bacall.Cette histoire de loser deviendra l'acte de naissance du couple Bogart-Bacall dont je n'aurai pas l'outrecuidance de vous parler davantage.Comment cet alcoolique tabagique vieillissant a-t-il pu devenir le symbole le plus éclatant de la toute puissance de l'écran.Une réponse:la grâce,rarissime.A propos on dit que Bogart avait trouvé en Faulkner son maître ès boissons d'hommes.C'est vous dire le niveau.Autre anecdote trouvée dans le remarquable ouvrage de Todd McCarthy Hawks chez Actes Sud:Bacall offrit à Bogart un sifflet qu'elle lui passa au cou sur son lit de mort.C'était la rubrique people

   Tout ceci pour conclure:peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.Quatre hommes et un chef d'oeuvre et on se fiche de ce que l'on doit à Hemingway,Faulkner,Hawks ou Bogart.

http://www.youtube.com/watch?v=8QsM9cdx1R0 Scène culte "Just whistle"

18 février 2007

Chronique d'un habitant de Manhattan

J'ai terminé mon cycle sur six décennies de cinéma par Manhattan.Après L'aurore,La règle du jeu,Rashomon,L'Avventura et Andreï Roublev le ton était donc à la légèreté et à l'humour.Et mes élèves avaient bien mérité un feu d'artifice eu égard à leur patience et à leur fidélité.J'ai vu tous les films de Woody Allen sauf les deux derniers et je considère Manhattan comme une charnière entre les comédies hommages du début:Woody guerillero dans Bananas,Woody gangster dans Prends l'oseille et tire-toi ,Woody spermatozoïde dans Tout ce que vous avez... et les oeuvres de sa maturité dont certaines sont amères voire graves.Peu de temps avant Manhattan le très bon Annie Hall et le très introspectif et bergmanien Intérieurs avaient amorcé un sérieux tournant.

   Manhattan est la quintessence de l'univers alllénien,ne serait-ce que par le titre.On n'est même pas à New York mais à Manhattan coeur vieil européen de la mégalopole américaine.Américaine si peu parfois avec ses allusions à Fellini,au cinéma japonais,à Shakespeare,à Tchekhov et Freud,à Mozart et Flaubert.Bien sûr il ya le jazz,Armstrong et Gershwin que je vous offre en fin d'article.Isaac Davis,Juif new yorkais,affublé de deux ex-femmes,d'une maîtresse mineure,d'un ami écrivain ou éditeur ou les deux,vogue de restau branché intello en galerie où l'art moderne dégage une"remarquable altérité".Central Park sert de paysage paroxystique à Woody Allen,lui qui n'aime guère s'éloigner de la Grosse Pomme.

Manhattan est le film le plus délicieux d'Allen avec son romantisme qui chez tout autre serait de pacotille, ses dialogues qui ailleurs seraient parfaitement snobs et niaiseux,ses musiques qui pourraient apparaître comme passéistes.Mais voilà:W.A. est un vrai créateur d'images et de situations cinématographiques avec un univers bien à lui que l'on aime tant en France.Bien sûr W.A. est maintenant devenu une institution surtout de ce côté de l'Atlantique et l'on commence à faire la fine bouche.Mais une intégrale de Woody Allen avec pas loin de 45 films contiendrait bien 45 oeuvres au moins intéressantes.J'aime notamment ses douces incursions fantastiques dans La Rose Pourpre du Caire,Zelig,ou Alice.Et il y a tant de bonnes choses dans Crimes et délits,Maris et femmes,September,etc...

Ecoutez le magnifique prologue de Manhattan au son de Rhapsody in Blue

http://www.youtube.com/watch?v=VyY4EUR4by8

Publicité
18 février 2007

Des nouvelles d'Arthur

 

Une petite comédie

Le grand romancier autrichien Arthur Schnitzler(1862-1931) est l'auteur de La Ronde,Le retour de Casanova,Rien qu'un rêve(Eyes wide shut).Le cinéphile qui sommeille dans le lecteur ne cite là que des romans adaptés au cinéma.Joseph Roth,Leo Perutz,Robert Musil sont quelques-uns des autres écrivains magiques qui ont illustré cette extraordinaire floraison intellectuelle qui a accompagné la fin de l'empire des Habsbourg.Curieux comme le chant du cygne de l'Autriche-Hongrie a dynamisé les intellectuels viennois(Stefan Zweig,aussi).

Le recueil intitulé Une petite comédie est une perle.Une vingtaine de nouvelles brillantes,élégantes où la mort tient une grande place,mais une mort viennoise,de classe,crime ou suicide,toujours entre concerts et promenades au Prater.Vienne,encore, fastueuse mais déjà nostalgique est souvent le personnage principal de ces histoires de ruptures entre étudiants et danseuses,de quiproquos entre amants aussi menteurs l'un que l"autre,de comédiennes désargentées en quête de protecteur.Et toujours ce climat de fêtes sur fond de fin de règne même si personne ne le sait encore vraiment.

Si mes amis cinéphiles me donnaient leur avis sur le trois films adaptés d'Arthur Schnitzler auxquels on peut rajouter sa pièce Liebelei,mise en scène par Max Ophuls...

 

Permalien / 1 Commentaire / Commenter

18 février 2007

Berlin 36

Ce thriller très classique nous plonge dans les quelques jours qui précèdent les Jeux Olympiques de Berlin et l'on y croise même le célèbre Jesse Owens.Un Américain engagé pour tuer un dignitaire nazi rencontre un contact qui n'est pas celui qu'il prétend être.De fil en aiguille on assiste à ces quelques jours où le tueur à gages alterne les rôles de chasseur et de gibier.C'est bien souvent le cas dans ce genre de livres.L'auteur, Jeffery Deaver, a déjà été adapté au ciné dans Bone collector avec Denzel Washington.Le rectificateur est un livre lourd au sens propre et au sens figuré.Trop long de 100 pages au moins il n'est pas haletant comme il le devrait et sa construction,hyper-traditionnelle,montages alternés transcendés par quelques points de rupture,ne nous offre qu'un délassement digne d'un voyage en train.Rien de déshonorant.Tout le monde n'est pas Graham Greene ni John le Carré.

17 février 2007

Mann's Man

Click to Buy: - Man Of The WestGodard parle de sur-westerns pour quelques films sur l'Ouest et il cite parmi ceux-là L'homme de l'Ouest d'Anthony Mann où se dresse la haute silhouette vieillissante de Gary Cooper pour l'un de ses derniers rôles.C'est un film qui prend son temps avant d'installer ses personnages et de remettre en présence le gunfighter amendé et son vieux mentor,halluciné et limite folie,joué par l'impressionnant Lee J.Cobb.

En 1958 le western a vécu ses meilleures années.Très bientôt viendront les Italiens et les westerns crépusculaires.Anthony Mann a choisi Cooper plutôt que James Stewart(cinq westerns ensemble) pour incarner le solitaire même pas tenté par une rechute et le grand Gary y est criant de présence,conférant au moindre geste une inquiétude et une fièvre inouïes.Dans ce remarquable DVD en plus de Godard Bertrand Tavernier et Pierre Rissient apportent leur conviction à défendre ce grand film d'un immense auteur de films,discret et qui reste à redécouvrir.

Il faudrait faire une thèse sur le train dans les westerns pour y inclure L'homme de l'Ouest,si solide mais un  peu effrayé  par les jets de vapeur de la locomotive.A signaler le réglement de comptes final dans une ville fantôme magistralement cadrée par Anthony Mann et Julie London,élément féminin qui ne se contente pas d'être un stéréotype.

17 février 2007

Boulevard du crépuscule

Ni dieux ni démons

    Boulevard du crépuscule pour ce joli film qui brode une variation sur les derniers jours de James Whale,metteur en scène fin et esthète lui aussi brisé par Hollywood.James Whale,réalisateur des deux plus beaux films sur la Créature:Frankenstein et La fiancée de Frankestein,délaissé par le cinéma n'est plus qu'un vieil homosexuel malade et nostalgique de sa grandeur.Sa rencontre avec un jardinier réveille des ardeurs toutes platoniques et des souvenirs de jeunesse,de guerre et de films.

   James Whale finira dans sa piscine pleine d'eau dans Ni dieux ni démons alors qu'il est mort dans sa piscine vide en réalité.Légende,réalité.Peu importe puisqu'on est là dans le double imaginaire du Septième Art avec les fantasmes de Whale (saisissant et grandiose Ian McKellen) d'une part et d'autre part la fiction de Bill Condon,réalisateur de ce film passé inaperçu en 99.Ni dieux ni démons n'a rien d'une biopic appliquée et sentencieuse.C'est seulement quelques jours dans la vie de James Whale au long desquels on approche le spectacle de la création au travail à travers les émotions du personnage ni vraies,ni fausses,mais qui peut-être ont pu exister.

  Autant je suis méfiant devant les lourdes biographies qui peinent à restituer un portrait d'artiste dans sa longueur et sa subtilité,autant je me laisse emmener dans un voyage intérieur plein de finesse et de poésie comme celui-ci.L'amour des artistes n'est pas si loin d'un Ed Wood de Tim Burton.Compliment.

James Whale et Ian McKellen.

17 février 2007

Les filles du Moulin

                        Stephen Frears,Monsieur le Président du 60° Festival de Cannes est décidément très éclectique.Il nous offre avec Madame Henderson présente un curieux film,croisé de comédie musicale et de critique sociale,assez réjouissant.Madame Henderson,riche veuve de la gentry,décide de racheter le Windmilll,théâtre londonien peu avant la guerre.Avec l'aide du maître de ballet Vivian Van Damm elle se paie le culot de dénuder ses danseuses "à la manière parisienne". Shocking certes mais finalement très au goût du public et même des élites le Windmill battra de ses ailes y compris au plus fort du blitz sur Londres,réconfortant notamment les soldats entre deux missions.

Parfaitement porté par deux acteurs magiques qui rivalisent de querelles (Judi Dench et Bob Hoskins) le film est un joyeux pied de nez aux empêcheurs de danser en rond (Hitler par exemple).Frears aime les gens du spectacle et prouve une fois encore qu'entre les prolos de Dublin et les immigrés pakistanais nulle exclusive ne borne son cinéma.

16 février 2007

Griffith,le souffle du muet

    

David Wark Griffith

    J'ai pu voir pour la première fois le célébrissime Naissance d'une nation de David Wark Griffith(1915),en un DVD assez sommaire et sans aucune perspective historique,ce qui est particulièrement dommage pour un film de cette importance.Cette oeuvre ne manque pas de grandeur,de lyrisme ni d'ambition même si  90ans après on est en droit de penser que le souffle indéniable dont fait preuve l'auteur exhale parfois des relents d'un autre âge quant au traitement de la question noire aux Etats-Unis.Mais revenons au contexte de 1915.


Griffith,nanti d'un budget considérable entreprend cette fresque qui narre l'Amérique avant,pendant et peu après la Guerre de Sécession.Les Stoneman et les Cameron vont se trouver mêlés à la tourmente qui oppose le Nord au Sud.Il y a là-dedans du grand romanesque(un peu de Roméo et Juliette au pays de Scarlett O'Hara ,de la poudre et des larmes,des lynchages et des sacrifices.La mise en scène est somptueuse,entrecroisant l'individuel et le collectif,la reconstitution pointilleuse et officielle et l'action engagée vers la naissance du nouvel état,entre un court prologue très proche de l'Oncle Tom et un épilogue suave et christique qui peut paraître aujourd'hui presque ridicule.


Mais bien sûr l'apologie du Ku Klux Klan,véritable et assumée est inacceptable.Il nous faut cependant la remettre dans le contexte familial et culturel de Griffith,fils d'une famille ruinée très conservatrice mais qui fut lui-même durement exploité par ses employeurs.Griffith aurait fait un bon Sudiste évidemment.Il faut toutefois se garder de raisonnements trop simplistes et considérer Naissance d'une nation comme une fabuleuse démonstration de ce que le cinéma peut embrasser autant que le roman(par exemple Balzac) l'histoire de l'humanité.


Griffith lui-même fut gêné par l'idéologie de son film qui lui échappa au mois partiellement par le triomphe obtenu partout,faisant du metteur en scène l'archétype qu'il n'était pas vraiment.La fortune,colossale,gagnée par Griffith pour le film fut immédiatement engloutie dans le tournage d'Intolérance,filmd'inspiration beaucoup plus libérale,second chef d'oeuvre et qui,lui,n'obtint aucun succès.


Pour la mémoire du cinéphile ajoutons qu'Eric von Stroheim fut assistant et Raoul Walsh acteur

10 février 2007

Edgar le magnifique

Faire de ce vieux flibustier de John Edgar Hoover le héros d'un roman passionnant et très éloquent sur la condition humaine est le pari réussi de Marc Dugain(auteur de l'excellente Chambre des officiers).Hoover qui fut le patron du FBI pendant des décennies avait de la démocratie une idée très personnelle.Et une idée de sa nécessité dans les coulisses du pouvoir telle qu'il se jugeait au dessus des suffrages,ayant bien trop peu confiance dans ses concitoyens pour leur demander leur avis.Cet homme fut donc l'un des hommes les plus puissants de l'univer sans jamais être élu nulle part.

Et Marc Dugain,par un très intelligent montage alternant des dialogues,des notes,des comptes rendus d'écoute,des fiches de renseignements mais aussi de petites touches intimes comme les querelles d'amoureux de ces deux vieilles badernes que sont Hoover et son adjoint-concubin Clyde Tolson,parvient à faire d'Edgar un personnage presque sympathique,et surtout terriblement humain.

La malédiction d'Edgar

  En effet le roman prend l'allure des mémoires de Clyde Tolson,totalement apocryphes,cela va de soi.Et ainsi l'on assiste à 40 ans de politique américaine vue par le petit bout,très petit parfois,de la lorgnette.La malédiction d'Edgar nous immerge dans les magouilles de ces figures que l'on a pu croire presque angéliques.Et comme nous avions tort.La famille Kennedy qui fit longtemps figure de galerie princière américaine apparaît pour ce qu'elle a dû être ,à savoir une dynastie d'opportunistes allant d'un père fasciste à des rejetons obsédés et addicts à différentes choses.Bref des êtres humains comme vous et moi,quoi. Martin Luther King ce bon apôtre est loin d'être exemplaire et c'est presque mieux comme ça.Ces gens là nous ressemblaient donc.

   Je ne me livre pas à l'apologie d'une crapule.J'ai seulement lu un bon bouquin,documenté,qui reste une fiction.Certes Hoover était une canaille,mais une canaille de qualité.Et j'aime la qualité.(Gallimard)

4 février 2007

Une chanson:Lalena

La plus belle chanson du répertoire du barde éternel,j'ai nommé Mr.Donovan Leitch.Mesdames et messieurs,ma vieille amie Lalena,en une version très récente.Ne croyez pas ceux qui parlent de lui comme d'un vague clône de Dylan qu'il a dû être cinq ou six semaines.Ne croyez pas que Mellow yellow est sa meileure chanson.Ne croyez pas qu'il n'a plus rien à dire.Ne croyez pas que l'album Sutras(97) est autre chose qu'un perle musicale cristalline et enchanteresse.Et puis croyez ce que vous voulez mais écoutez Lalena.Dans la version ancienne finalement cause disparition.

http://www.youtube.com/watch?v=pAttXmiViLM

When the sun goes to bed
That's the time you raise your head,
That's your lot in life, Laleña
Can't blame ya, Laleña.
Arty tart, ladeda,
Can your part get much sadder ?
That's your lot in life, Laleña.
Can't blame ya, Laleña.
Run your hand through your hair,
Paint your face with despair.
That's your lot in life, Laleña
Can't blame ya, Laleña.
When the sun goes to bed
That's the time you raise your head.
That's your lot in life, Laleña
I can't blame ya, Laleña.
Arty tart, oh so ladeda,
Can your part ever get, ever get much sadder ?
That's your lot in life, Laleña.
I can't blame ya, Laleña, no, no, no, Laleña,
Oh, Laleña.

Ces paroles seront retirées sur demande et sans délai en cas de litige.

http://www.youtube.com/watch?v=2rXbN9vs6E0

3 février 2007

Une chanson:Reach out I'll be there

         THE FOUR TOPS

Retour à la maison Tamla Motown avec un des hymnes de Detroit par les Four Tops qui furent il y a 40 ans les meilleurs vendeurs de 45 tours souvent interchangeables il faut bien le dire.Mais ça bougeait quand même mieux que les copies françaises.Il faut s'y faire le rock s'accomodera toujours mieux de vocalises du côté de Detroit City que du moulin de Sammois.Par rock entendre soul ou rythm'n'blues ou ce que vous voulez,du moment que vous tapez dans les mains avec ce fabuleux groupe vocal,apanage de Motor City.

http://www.dailymotion.com/video/x14b2m_four-tops-reach-out-ill-be-thereEcoutez!

2 février 2007

Voyage en Harmonie(ou bing!Crosby!)

Voilà un joyau.

VoyageD'abord l'objet:il est splendide sous forme de coffret 3 CD à manipuler avec précaution(en voiture par exemple),d'une couleur brune mais je ne suis pas très doué pour les couleurs.Au milieu se découpe le visage pas trop rond encore de David avec ses moustaches gauloises.Un livret de 130 pages,très soigné et très lisible,ce qui est loin d'être toujours le cas.Et après une préface de Graham Nash le vieux complice on retrouve la vie de David et son oeuvre avec plein de photos peu connues et Roger,Chris(Byrds) plus bien sûr les trois autres mousquetaires(Stephen,Graham et Neil,enfin vous connaissez) et même d'autre gars ou filles du crû,Joni Mitchell,Rita Coolidge et ceux du Dead ou de l'Airplane.

Longue descente aux enfers suite à l'accident mortel de Christine Gay Inton sa compagne.Le journal Spin titra même un jour "Mort de David Crosby" avec photo d'un Crosby obèse,hirsute,crasseux et shooté.Tout cela a été David Crosby comme ses armes à feu et son voilier(plus sympathique) mais qui faillit lui aussi devenir une épave.De cela j'ai déjà un peu discouru(Byrds,Crosby,Stills and Nash) .Mais je voudrais maintenant insister sur l'incroyable talent de mélodiste de David.On fait une pause avec Eight miles high,de l'époque Byrds.Je tiens ce titre pour le meilleur de toute mon histoire du rock à moi.}Tollé général chez ces jeunots de Thom,Chtif et Fab.Après la volée de bois vert et Eight miles high je vous retrouve pour la suite musicale majeure de David Crosby.

http://www.dailymotion.com/video/x9lod_the-byrds-eight-miles-high

David Crosby a enregistré avec les meilleurs.Et ce florilège nous propose des versions rares avec les autres musiciens,seul,avec le groupe relativement récent CPR.Que de bonnes choses dans ce pays d'infinie harmonie qu'est la musique de David Crosby.Je le conseille notamment à tous ceux qui pensent que ces arrangements sont datés,voire désuets.Influences jazz ou brésilennes,voix enchanteresses vous convaincront je l'espère.Personnellemnt j'ai découvert nombre de morceaux ignorés/Mr.Crosby n'est pas un survivant mais un orfèvre.

http://www.youtube.com/watch?v=JZxH_8VhRMs Laughing

1 février 2007

Hommage à Lamousmé

Encore merci à Lamousmé. Idem,platement, quatre oeuvres pour un auteur. Bonne chance à nos Sherlock et Hercule littéraires.

Le mythe de Sisyphe

Publicité
BLOGART(LA COMTESSE)
Publicité
Archives
BLOGART(LA COMTESSE)
Newsletter
32 abonnés
Visiteurs
Depuis la création 369 695
Publicité