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peinture
5 janvier 2010

J'peux vraiment pas les voir en peinture(11)

Marie Laurencin évoque pour moi une célèbre chanson d'aquarelle et de saison qui n'existe que dans le  nord de  l'Amérique.Je la connais fort peu en fait.Mais j'aime beaucoup cette Arlequine à la guitare qui conjugue la Commedia dell'Arte avec toute sa naïveté et la musique que j'aime symbolisée par ce cosmopolite instrument qui n'est jamais très loin et que je viens personnellement de redécouvrir.

19guitarePauvre biche
Prise au piège
Entre les fauves
Et les Cubistes
(Jean Cocteau)

Marie Laurencin me fait penser à des jeunes filles en fleurs,à la Comtesse de Ségur,à un jeu d'ombrelles sur les rives d'un lac,aux lectures des petites cousines d'une époque dont on n'a plus idée.Ce n'est pas dans cette rubrique peinture mon oeuvre préférée.Il n'est pas interdit cependant d'y trouver du charme.

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8 novembre 2009

J'peux vraiment pas les voir en peinture(10)

  C'est bien vrai.J'peux vraiment pas le voir en peinture cet Homme au chaperon bleu que je viens d'admirer en la fabuleuse exposition Collection Brukenthal au Musée Jacquemart-André.Pas mal de monde  Boulevard Haussmann pour ce bel ensemble de tableaux flamands,hollandais surtout,venus de Roumanie.Et cette toile de petite taille dont la magie six fois séculaire me séduit profondément.Jan Van Eyck a peint ce noble des Flandres vers 1430.J'y trouve une élégance austère,un ton d'un bleu au grain troublant,le jeu des doigts comme perplexe.Je ne sais pas bien parler des peintures que j'aime et cela n'a guère d'importance.Vous qui passez,parfois au hasard,peut-être serez-vous touchés par cette grâce.

25 octobre 2009

J'peux vraiment pas les voir en peinture(9)

   

         Les footballeurs c'est vrai que je ne les aime pas beaucoup.Souffrez cependant que je vous présente mon équipe préférée.C'est celle;composée de 25 tableaux environ,que Nicolas de Stael a peinte dans les années cinquante,avant de faire lui-même un ultime plongeon du haut des rochers d'Antibes.Séduit par un match au Parc des Princes par couleurs et mouvement ce Russe devenu français traite ses sportifs comme ses musiciens,autre inspiration,en utilisant une sorte de géométrie souvent carrée,petite symphonie bleu blanc rouge qui n'exclut pas comme une rage olympique.J'ai découvert Nicolas de Stael à Beaubourg il y a quelques années.

17 juillet 2009

J'peux vraiment pas les voir en peinture(8)

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           Ah ces fameux oiseaux d'Amérique de John James Audubon. J'peux vraiment pas les voir en peinture.Comprends pas qu'on puisse mettre autant de grâce dans son crayon pour ces volatiles qui semblent nous narguer de leur splendeur,pauvres bipèdes scotchés au sol..Audubon (1785-1851),fils illégitime d'un officier français est né à Saint Domingue.Il semble avoir étidié avec le grand David puis a entrepris son oeuvre majeure,à savoir répertorier de ses croquis toute la faune du Nouveau Monde,et surtout ses oiseaux,encore exotiques à cette époque.S'il me semble déceler parfois chez les oiseaux d'Audubon une influence nippone le peintre naturaliste est devenu une figure mythique de l'Amérique,récurrente dans l'imagerie populaire et dans le souvenir des amateurs d'Amérique et d'ornithologie.Et plus généralement des gens qui aiment ce qui est beau,beau comme cette Grive des bois.Tiens,on n'est pas si loin du billet précédent.

11 novembre 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(7)

  chirico

    J'peux vraiment pas les voir en peinture ces ombres  inquiétantes dans Mélancolie et mystère de la rue de Giorgio de Chirico.Et vers qui court cette fillette au cerceau près de cette roulotte ouverte?Les spécialistes parlent de peinture métaphysique.Les surréalistes y captèrent des signaux de l'inconscient.Et les historiens s'accordent à considérer ses oeuvres plus tardives comme relevant d'un académisme desséché.Il est vrai qu'il a vécu assez longtemps pour momifier peut-être son imagination.

   Ce que je sais de Giorgio de Chirico c'est que certaines de ses toiles me semblent le chaînon manquant entre par exemple l'hermétisme d'un Antonioni,qui sait m'émouvoir,et l'inquiétude proche de la panique que les nouvelles de Dino Buzzati provoquent chez moi à chaque (re)lecture.Très belle compagnie pour Giorgio.

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11 août 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(6)

    J'peux vraiment pas les voir en peinture,ce violon et ce piano bleu parce que moi qui suis peu musicien,il me semble les entendre en une sonate d'azur dans un salon feutré où nous aurions tous du goût.Kees Van Dongen,de Rotterdam à Monaco et lors de neuf décennies a fréquenté Montmartre et tous les peintres. Inspiré par le cirque et les filles des rues il est l'auteur de ce duo simplement appelé La violoniste.Nimbé d'un peu de mystère en l'absence d'un pianiste j'en aime l'atmosphère.

16 juillet 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(5)

   J'peux vraiment pas les voir en peinture sans que les animaux issus du bestaire de Franz Marc(1880-1916)... ne me transmettent les tourments des peintres amis animateurs du mouvement expressionniste Le Cavalier Bleu,der Blaue Reiter,né à Munich en 1911.Franz Marc et August Macke mais aussi le suisse Klee et le russe Kandinsky firent partie de l'aventure.Le parcours de Marc le conduisit du figuratif vers l'abstraction avec une nette influence de l'inquiétant futurisme italien,bien présent dans Le mandrill, notamment le triangulaire et le spiralé.Les combats de Lorraine en 1916 ne lui laissèrent guère de temps,comme son alter ego Macke que je lui préfère personnellement et dont je reparlerai..Il est souhaitable pour bien apercevoir le mandrill de ne pas l'observer de trop près.

24 mai 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(4)

  Breughel L'Ancien,j'peux vraiment pas le voir en peinture sans que sa Flandre,ses paysans et ses malandrins ne me donnent froid dans le dos.Ici ses Chasseurs dans la neige rapportent-ils au village de quoi nourrir chacun?Sont-ils bredouilles?Et volent de noirs corbeaux aux branches pleines d'hiver.XVI° Siècle flamand,âge d'or,labeur et peine,parfois aussi banquets et libations.La vie...Ce tableau,visible à Vienne, ferait partie d'une série de douze évoquant les mois de l'année.Sous réserve encore il n'en subsisterait que cinq.

15 mai 2008

The Hallucinogenic Toreador - Tout DALI dans un tableau

    L'ami Yves,alias Byblog(6 cordes) ,m'a soumis une requête bien sympa:utiliser l'espace de la Comtesse pour nous présenter un tableau qui lui tient particulièrement à coeur,et que je ne connaissais pas.C'est bien volontiers que je vous laisse avec lui.Manifestement il connaît bien cette toile.Découvrons-la ensemble si vous voulez.Il n'a pas souhaité rédiger cette note sur son propre blog qu'il consacre à la musique,et de quelle manière,aérée,précise et graphiquement très réussie et dont je suis un visiteur assidu.

Je remercie Claude de m'avoir ouvert les portes de son blog. Le blogging réserve parfois de bonnes surprises, des collaborations auxquelles on ne s'attendaient pas, et pour lesquelles on prend beaucoup de plaisirs. Merci Claude pour cet échange!

Salvador Dali est plus qu'un peintre, c'est un génie (tourmenté). Si quelqu'un, qui ne connait pas Dali, me demandait en un seul tableau de le présenter, sans hésiter ne serait-ce qu'une seconde, je lui parlerais de ce tableau, The Hallucinogenic toreador.

The_Hallucinogenic_ToreadorCe tableau date de 1968. C'est une peinture surréaliste, à l'huile, comme seul Dali sait les faire.

Dali lui, a donné un autre nom à ce tableau. Il l'a appelé "Tout Dali en une peinture". Comme quoi, le choix était facile puisque dicté par le maitre lui même.

La toile est grande, elle mesure Un peu plus de 4 mètres par presque 3 mètres. La reproduction chez moi est presque moitié moins grande, et il faut au moins ça pour apprécier l'œuvre dans laquelle on se noie. Vous pouvez la voir (la vraie) au musée de St Petersburg, en Floride.

Mais revenons à ce qui fait tout le charme de ce tableau et décortiquons le génie du maitre.

De prime abord, quand on regarde le tableau, on ne voit que les représentations de la Venus de Milo, mais si on regarde bien, on y voit un Toréador avec une cravate verte, les mouches , à gauche de la cravate verte représente la cape, tandis que les mouches du haut représentent le béret. Si vous regardez bien, vous verrez aisément le menton, la bouche et le nez. Personnellement, je vois un deuxième toréador avec la cravate rouge, mais Dali ne parle que d'un seul toréador, celui à la cravate verte.

Dali était un grand passionné des mouches. Un insecte paranoïaque d'après lui! Une forte symbolique dans ce tableau. De même qu'on retrouve sur la partie basse en contraste Noir et blanc un chien, un dalmatien, censé représenter la théorie de Gestalt, une théorie allemande sur la forme. Le cerveau serait holistique...

En haut à gauche, on retrouve le portrait de Gala, sa femme. Elle n'aimait pas la Corrida.
Dans la partie basse à gauche, en opposition à Gala, sous les cercles de couleurs, on peut voir la tête d'un taureau.

Chose curieuse, sous la tête du taureau, une femme est peinte en bikini dans la piscine.
Dali expliquera qu'il l'a peinte parce que nous, les "spectateurs" avons besoin de quelque chose de familier à regarder. Malgré le temps (ce tableau à mon âge), je suis toujours sceptique et je me demande toujours pourquoi cette femme est là. Et qui est-elle réellement...Mystère!

Ensuite, Dali a expliqué aussi que ce tableau pouvait être divisé en 12 carrés égaux (4 lignes et 3 colonnes), chacun des carrés étant une peinture à part entière...

s_dali

Ce tableau est magnifique et je ne me lasse pas de le regarder, presque tous les jours. J'y vois tout le génie du maitre, ses tourmentes, ses réflexions et sa vision de la corrida. Mais j'y vois aussi la curiosité insatiable du maitre. Il avait une ouverture d'esprit et une soif d'apprendre à la hauteur de son extravagance.

Ce bonimenteur iconoclaste maitrisait l'art des facéties...Mais n'était pas aussi fou qu'il voulait bien le paraître...

9 mai 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(2)

          J'peux vraiment pas les voir en peinture...sans que les couleurs du magicien Chagall ne me tourneboulent et le coeur et l'esprit.

    Marc Chagall(1887-1985),je l'ai découvert tard mais j'y reviens sans cesse pour me baigner dans ses bleus et ses cieux,marcher sur un violon ou taquiner une chèvre et faire comme l'a écrit son fils David McNeil dans ce si joli livre Quelques pas dans les pas d'un ange.Un très beau poème d'Aragon chanté par Ferrat s'appelle simplement Chagall.Quant à ce Violoniste bleu il pourrait bien être échappé d'une comédie musicale à la yiddish.

22 avril 2008

J'peux vraiment pas les voir en peinture(1)

     Nouvelle rubrique sobrement intitulée J'peux vraiment pas les voir en peinture... sans émotion, admiration, ferveur,fascination,etc...Peu de mots en cette catégorie.Les blogs en usent tant,des mots.Mais l'envie de vous faire partager quelques  toiles qui font plus que de me toucher et qui,elles,n'ont besoin ni de phrases,ni de sous-titres,ni de bande sonore.Un simple tête à tête,ou,près des yeux,près du coeur.

   Le colosse de Francisco Goya(1746-1828) est terrifiant de puissance devant la débandade des pauvres humains.Goya fut aussi l'auteur des Majas vestida et desnuda et des Massacres de mai.

6 juillet 2006

Une chanson:Vincent

   Don McLean est un songwriter magnifique autant que méconnu. Auteur d'un tube planétaire en 70, American Pie, très belle chanson fleuve de 8 minutes qui raconte le rêve et le cauchemar américains. Mais cette brève note souhaite faire coup double:vous faire découvrir peut-être une autre chanson, sublime ballade, et revoir la magie des toiles du pauvre Vincent. Je vous laisse dans la nuit étoilée(Starry night) du duo McLean-Van Gogh.

http://www.youtube.com/watch?v=3MfqrLF5waM Ecoutez et regardez!

Starry, starry night
Paint your palette blue and gray
Look out on a summer's day
With eyes that know the darkness in my soul
Shadows on the hills
Sketch the trees and the daffodils
Catch the breeze and the winter chills
In colors on the snowy linen land

Now I understand
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they did not know how
Perhaps they'll listen now

Starry, starry night
Flaming flowers that brightly blaze
Swirling clouds in violet haze
Reflecting Vincent's eyes of china blue
Colors changing hue
Morning fields of amber grain
Weathered faces lined in pain
Are soothed beneath the artist's loving hands

Now I understand
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they did not know how
Perhaps they'll listen now

For they could not love you
But still your love was true
And when no hope was left inside
On that starry, starry night
You took your life as lovers often do
But I could have told you Vincent
This world was never meant for one as
beautiful as you

Starry, starry night
Portraits hung in empty halls
Frameless heads on nameless walls
With eyes that watch the world and can't forget
Like the strangers that you've met
The ragged men in ragged clothes
A silver thorn on a bloody rose
Lie crushed and broken on the virgin snow

Now I think I know
What you tried to say to me
How you suffered for your sanity
How you tried to set them free
They would not listen they're not listening still
Perhaps they never will

Paroles et musique de Don McLean

Ces mots seront imédiatement retirés en cas de préjudice.

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