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31 mai 2010

Géographie:Kansas City, Missouri

                  Curiosité géographique,Kansas City est double.Au confluent du Kansas et du Missouri la Kansas City du Kansas fait face à la Kansas City du Missouri,plus importante.Les deux sont bien sûr liées bien que d'états distincts.Les Beatles et James Brown ont chanté Kansas City.J'ai choisi beaucoup moins couru:le grand chanteur de country Roger Miller,bien méconnu en France,prête sa voix chaude à cette histoire d'une petite vedette locale à la télé qui préfère rester Kansas City star plutôt que d'accepter un job à Omaha.Roger Miller chantait des airs country plutôt joyeux mais savait prendre un accent plus grave lors de très belles chansons, simples et émouvantes,comme Little green apples ou My elusive dreams.

http://www.deezer.com/listen-3629148 Kansas City star

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29 mai 2010

Nom,Hopper,prénom,Dennis, ou comment être in,off,et out

Pour une fois une rediffusion vu le départ de Dennis Hopper

A suivre Dennis Hopper à la Cinémathèque(2008)

Hopper c'est ça.

9 Hopper c'est ça aussi.

       Cet homme dont a fait un peu vite un symbole de cette fameuse contre-culture sur laquelle je reviendrai longuement,cet homme se voit maintenant quasiment canonisé à l'occasion de cet hommage très sérieux à la Cinémathèque.O tempora o moris!Dennis Hopper est-il un tel monument?A propos de monument il est l'auteur de L'homme de La Salsa,gigantesque statue de fer et de plastique qui trône sur la place devant le vénérable temple du Septième.Dans le jardin de votre voisin vous trouvez ça kitschisssime voire mochissime.Ici c'est différent,on fait dans le pop-art.Je plaisantais, mais Hopper n'a fait que ça toute sa vie,plaisanter.Je n'ai pas vu par contre la moto d' Easy Rider car elle n'est restée qu'une semaine.

   Bien avant Easy rider Hopper a joué non pas des seconds rôles mais des cinq ou sixièmes rôles et a fréquenté James Dean,apparaissant dans Géant,La fureur de vivre et jouant avec Lancaster, Douglas, Newman,Eastwood.Déjà ingérable semble-t-il.Des extraits de films bien oubliables et différents souvenirs tenant plus de l'anecdote(contrats,invitations) parsèment la première partie  de la scénographie.Marrant pour les cinéphiles invétérés,sans intérêt véritable.Mais en fait Hopper s'il a voulu en quelque sorte dynamiter Hollywood s'en est assez bien accomodé.Les cinq étapes de l'expo ne sont d'ailleurs qu'un hommage/cauchemar à Hollywood:Aux marges d'Hollywood, Quitter Hollywood,Les nouveaux mythes de Hollywood,Los Angeles le nouveau visage de Hollywood,Exploser Hollywood.On voit ainsi l'omniprésence de la mecque du cinéma,qui fait que même à côté ou en dehors on est dedans.Suis-je assez clair?

  On revient longtemps sur Easy rider bien sûr.Que dire d' Easy rider qui n'ait déjà été dit et redit? J'ai vu ce film,j'avais dix-huit ans. Steppenwolf et les Byrds ont changé ma vie,avec beaucoup d'autres.Billy et Captain America aussi.Cette ode à la liberté et au non-conformisme a hélas,et c'était inévitable,secrété très vite un néo-conformisme qui s'est avéré tout aussi bêlant que celui des bien-pensants. Quand on est des centaines de milliers à se vouloir différents ce sont les autres,cravatés,qui finiraient par être marginaux. 

   Et puis il y a les tableaux de Hopper,Dennis,pas Edward, dommage. Et surtout les tableaux des amis de Hopper,qui ont nom Basquiat,  Rauschenberg, Lichtenstein, Warhol,Schnabel,Ruscha.La poésie,réelle,y est urbaine, violente, colorée et rugueuse.Tout cela est loin d'être dénué de charme.Certains m'ont amusé et je me suis,imaginé un court instant magnat ou mécène,ou propriétaire de vastes lofts où exposer ces toiles pour le moins encombrantes dans leur agressivité sympathique.Dans cet univers hétéroclite chacun y trouve son compte plus ou moins,sans pouvoir cependant être tout à fait sûr de la limite entre l'art et l'arnaque mais on peut en dire autant de tant de mouvements artistiques ou littéraires.Qui sommes-nous pour vraiment être juges?

   Dennis Hopper a réussi à devenir une image,plus sage qu'il n'y paraît et surtout un modèle de roublardise,que l'on aime bien.Assez tordu pour le monde de Lynch,assez cinglé pour l'aventure apocalyptique du bien nommé Apocalypse now,assez finaud pour avoir senti parmi les premiers les spasmes des quartiers de L.A. où il habite,mais dans une sublime demeure,Hopper mêle les relents de Kerouac,la folie de Fante,les délires de Brett Easton Ellis.C'est vrai qu'on a connu des acquaintances moins toniques.Est-ce assez pour parler de touche à tout de génie?Touche à tout certes.Pour le génie c'est une denrée plus rare et Mr.Hopper n'est tout de même pas l'Orson Welles du mouvement beat dont il serait un tardif rejeton,ni le happening-maker démiurge que l'on voudrait parfois nous faire croire.So long Mr.Hopper le détour par Bercy,soyons justes,n'est pas si mal.On n'en sort pas plus anti-conformiste,mais pas plus bête non plus.Et puis ce fameux anti-conformisme n'est que le conformisme de demain,ou même de tout à l'heure.

28 mai 2010

Le pognon de la vioque

 

             Le prolétariat vu par Comencini dans L'argent de la vieille n'est pas tout à fait affreux,sale et méchant.Le personnage joué par le génial Alberto Sordi conserve une lueur d'humanité qu'a perdue depuis longtemps Bette Davis,la richissime américaine en villégiature en Italie.Prodigieux cinéma de là-bas qui nous amène à nous pencher sur le scopone,jeu de carte à l'italienne qui oppose la vieille,son chauffeur chien battu,Joseph Cotten, et le couple Sordi le ferrailleur et Silvana Mangano.La tradition annuelle met en scène ces quatre roublards qui s'aiment bien malgré tout:il faut voir le couple italien s'habiller pour ces parties de bluff,dérisoires et grandioses dans leur lutte pour survivre,fauchés qu'ils sont en permanence.D'ailleurs ils jouent avec l'argent de la vieille,n'ayant pas le premier dollar,à peine la première lire.Pourtant la douairière est susceptible et ne s'en laisse pas compter et n'a de cesse que de plumer les modestes qui repartent raides comme avant.

       L'immense tendresse de Luigi Comencini pour ces quatre fantoches nourrit un film cruel mais délicieux ,délibérément et terriblement humain.Silvana Mangano,peut-être la seule "raisonnable" du lot,affublée du "tocardisssime" histrion,l'immortel Sordi,pare même cette fable tardive de la comédie italienne(1973) d'un joli épilogue amoureux.Enfin on se doute que Comencini immense peintre de l'enfance(Cuore,L'incompris,Un enfant de Calabre) n'oubliera pas d'enrichir le tableau de famille d'un joli rôle d'adolescente fragile mais décidée.

   

25 mai 2010

Bonne adresse à Dublin

    Ouvrage collectif,comme un hommage à cet établissement célèbre,le Finbar's Hotel à Dublin,initié par Dermot Boger,ce livre sorti en 99 réunit outre ce dernier Anne Enright,Jennifer Johnston,Roddy Doyle,Hugo Hamilton,Joseph O'Connor et Colm Toibin.Chacun a écrit une nouvelle ayant pour cadre le Finbar's Hotel,une institution sur les bords de la Liffey.L'endroit fut fort connu au début du XXème Siècle pour avoir abrité entre autres turpitudes épiscopales et trafics divers de part et d'autre de la floue limite de la légalité.Les sept auteurs ont eu à peu près quartier libre mais unité de temps et de lieu étaient figures imposées.Dermot Bolger a lié ces étranges aventures notamment par un vieux barman amateur de vodka,un comble,ici.

   Autre énigme:les textes ne sont pas signés.J'ai crû reconnaître les univers de Colm Toibin et Joseph O'Connor mais rien n'est moins sûr bien qu'ils soient les deux écrivains que j'ai le plus lus parmi ce septuor.Un gangster,un héritier des premiers propriétaires fondateurs,une femme en fin de vie,deux soeurs haïssantes,un homme avec un futur cadavre dans son sac....Voilà les amis irlandais que vous fréquenterez si vous décidez de loger au Finbar's Hotel.Pour les irlandophiles dont je suis ce florilège est séduisant comme un whiskey tourbé,certains verres étant plus savoureux que d'autres.J'y ai retrouvé une phrase magnifique que j'avais lue dans le très beau roman Inishowen de Joseph O'Connor.Je lui avais attribuée à tort.Elle est de William Butler Yeats l'immense poète de là-bas..

    "Mon âme est enchaînée à un animal mourant"

  Comment voulez-vous écrire le moindre vers après ça?Salauds de poètes!

22 mai 2010

Matrimonialement vôtre

   Affiche : Mariage a l italienne

                                   Le ton de ce film de de Sica oscille de la comédie napolitaine à la gravité un tantinet mélodramatique.Bien sûr le cinéma plus tardif de Vittorio de Sica n'est pas exempt de lourdeur,à l'exception de l'ultime Jardin des Finzi-Contini.Cependant on aurait tort de négliger ces épousailles,l'une des nombreuses confrontations Marcello et Sofia.Mastroianni campe unn commerçant prospère et Sofia une prostituée finalement "annexée" par l'homme en une sorte de Mariage à l'italienne version off.Vingt années au "service" de l'homme en échange d'un traitement "correct":qu'a-t-elle donc à en vouloir davantage?Nous sommes en 1964 et les choses bougent en Italie,enfin un petit peu.C'est le changement à l'italienne...qui prend son temps.Il faudra un subterfuge digne d'une farce à l'italienne pour qu'enfin ce mariage prenne forme.N'oublions pas que c'est la version ciné d'une célèbre pièce napolitaine d'Eduardo de Filippo,auteur dont la truculence mâtinée de satire sociale n'est pas très reconnue en France.Le couple Mastroianni-Loren,déjà réuni par de Sica l'année précédente dans Hier,aujourd'hui et demain le sera encore dans Les fleurs du soleil.

   Ce DVD est très clairement présenté et remis en perspective par les critiques Alain Garel et Sabrina Piazzi.Triomphe populaire Mariage à l'italienne vit les critiques faire un peu la fine bouche.Pour eux le film lorgnait trop vers la comédie et le numéro,très réussi,d'acteurs.De Sica,c'est vrai,était moins partie prenante que dans ses débuts néoréalistes dans la construction du film,tout de même un peu phagocytée par le couple,sous la houlette,ne l'oublions pas de Carlo Ponti,Pygmalion de Sofia Loren.La même Sofia Loren est à mon avis infiniment plus convaincante ici,en prostituée toute jeune et plus encore en quasi domestique s'éveillant à une certaine conscience sociale qu'en paysanne de La Ciociara.

   Ne pas y chercher non plus le picaresque campanien qu'Eduardo de Filippo écrivait et jouait d'ailleurs en dialecte.Un peu affadi de ce  côté,un peu dynamité par ses acteurs,un peu figé par une origine théâtrale qui ne permet pas de respirer napolitain, Mariage, dans la série à l'italiennne est à mon sens moins intéressant que Divorce ou Meurtre.Mais ceux qui me connaissent un peu savent bien qu'ici film moyen à l'italienne vaut souvent beaucoup mieux que bon film à la française.Buona sera tutti!

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18 mai 2010

Géographie: Statesboro, Georgie

           Au sud-est de la Georgie non loin de la jolie Savannah voici Statesboro,petite ville surtout universitaire dont vous voyez l'Hôtel de Ville.Et mondialement connue grâce au bluesman Blind Willie McTell,jadis auteur d'un classique du genre,Statesboro blues. Embarras du choix pour les versions, pléthoriques,chaque blues band ayant plus ou moins tâté du standard.Citons Taj Mahal,Chris Smither,Tom Rushe,Holy Modal Rounders.Une ribambelle d'amateurs chaleureux hante You Tube,peut-être un jour Picardy White Eeguab(y a encore du boulot).Plus sérieux The Allman Brothers Band...

http://www.youtube.com/watch?v=JToo3iwTOso  Statesboro blues

Petit rappel du périple musical depuis deux ans,par ordre alphabétique,ce qui en bus Greyhound représente pas mal de motels,de blues,et de whisky.

Albuquerque,Atlantic City,Baltimore,Baton Rouge, Berkeley, Brooklyn, Chicago, Cincinnati, Cleveland,Dallas,Denver,Laredo,Los Angeles, Memphis, Mendocino, Mobile, Nantucket, Nashville,New Orleans, Omaha,Phoenix,Reno,San Bernardino, Statesboro, Youngstown.

16 mai 2010

Maux d'auteur

   cvt_Vie-et-mort-en-quatre-rimes_4510

                                                En pleine Ozmania et j'aime les textes brefs voici Vie et mort en quatre rimes.Un grand écrivain s'ennuie lors d'une soirée au centre culturel en son honneur.Alors il anticipe un peu les questions du public,passablement banales en général en ces moments. Et son esprit recrée,vagabonde,invente à ces admirateurs un nom,une histoire, un passé,des parents,des amours.Lui-même pourrait bien être piégé en homme amoureux.C'est que quelquefois ces cérémonies peuvent un peu déraper, pas méchamment .On reste en pays de comédie mais il peut s'avérer troublant de mélanger les sphères privée et publique.Alors il vadrouille dans la petite ville,qui ressemble à celle de Scènes de vie villageoise  (je trouve les deux livres très proches).Des silhouettes,un chien menaçant puis un peu collant,et ses pensées vont aux lecteurs là-bas au centre,qu'il imagine, qu'il reconstruit déjà en écrivain de profession,peut-être pas très capable d'une vie propre.Alors reste l'aventure,une lectrice,une complicité,ça m'étonnerait mais qui sait?

                                                 Le titre Vie et mort en quatre rimes serait celui d'un recueil poétique d'un auteur flou et tout aussi incertain que cette nuit de perplexité. D'une perplexité cependant finement observée par l'une des belles plumes israéliennes.

15 mai 2010

Aparté

  Je n'ai pas l'habitude des états d'âmes sur toile.Pourtant,au mois de mai,vous l'avez sûrement remarqué il y a le Festival de Cannes.Amoureux du cinéma depuis toujours je déteste à peu près tout ce qui se rattache à cet évènement.Et c'est peu dire que c'est de pire en pire.Ayant beaucoup à rajouter sur Cannes je n'en dirai pas plus.Sauf que les films y sont parfois très bons heureusement.

14 mai 2010

Mal de mer

Noir océan

                                      Ce roman de Stefan Mani,venu d'Islande,jouit de critiques assez positives.Pourquoi m'y suis-je tant ennuyé?Une curiosité:il n'y a dans ce livre que neuf personnages,l'équipage du Per,cargo reliant l'Islande au Surinam.Au bout de 300 pages,sur 472,je n'avais pas encore clairement identifié les protagonistes.Mauvais signe.Mauvais marin que je suis le voyage avec ces gars-là,pas des enfants de choeur on s'en doute,m'a paru interminable et l'ambiance virile qui y règne ne m'a pas rendu la croisière plus passionnante.Un zeste de mutinerie contre ces salauds d'armateurs,un criminel embarqué par erreur,un soutier adorateur de Chtulhu,un second naziphile,tout ce salmigondis n'a pas fonctionné en ce qui me concerne.La Série Noire de Gallimard a déjà fait beaucoup mieux.

        J'ai lu quelque part une jolie formule chez un thuriféraire de Noir océan:Sam Peckinpah aurait pris la mer avec Joseph Conrad.Mazette c'est bien payé je trouve.Je me suis cru loin de La horde sauvage,fut-elle version marine,loin aussi d'une quête d'un Lord Jim ou Au coeur des  ténèbres.Aussi n'ai-je accordé qu'une petite photo au roman islandais,proportionnelle à ma déception. Probablement aussi ai-je besoin pour un bon "noir" d'une ambiance plus urbaine,plus citadine.

10 mai 2010

Ma vie sans...Abandoned love

Bob_Dylan__George_Harrison_backwithgeorge

            Ma vie sans Zimmerman etc...Ce titre peu connu devait figurer en 75 sur Desire mais ne fut incorporé dans la prolifique légion Dylan que sur la compilation de 85 Biograph,53 titres.Je vous la propose par quelqu'un qui à mon avis n'est pas toujours reconnu à sa juste valeur,ayant fait partie d'un groupe un peu bicéphale qui connut un certain succès et dont on dit qu'ils ont changé la face de la musique.Et "on" a raison. Cette chanson d'amour abandonné a de jolies paroles,à vous foutre un peu le blues.Il y est question d'un homme abandonné par son saint patron qui combat quelque part un fantôme au lieu de le soutenir,de marcher rue de la liberté et la solitude,de tristesse parce qu'on vous a quitté.La vie,quoi...

http://www.youtube.com/watch?v=Ml7hzqdT4vk  Abandoned love

P.S. Le groupe susdit était composé de quatre membres.Lors d'un grand voyage dans le siècle musical ils furent les premiers à apercevoir la terre promise.Graces leur en soient rendues.

8 mai 2010

Onirique qui mal y pense

   

                                        

           Mes souvenirs d'Edgar Poe sont estudiantins, antédiluviens.La chute de la maison Usher,mêlée à quelques éléménts du Portrait ovale ont fourni à Jean Epstein la matière à un bien beau film en 1928.J'ignorais Epstein et l'ami Nightswimming chroniquant Finis Terrae m'a donné envie d'en savoir un peu plus.Assisté d'un jeune Espagnol nommé Luis Bunuel Epstein nous offre un poème d'une grande richesse plastique qui ne cède en rien aux clichés d'un fantastique trop codé.Théoricien du cinéma,ses rencontres avec Cendrars,Gance,Germaine Dulac,sa collaboration avec Delluc,sa passion de la littérature (Balzac,Sand,Daudet furent adaptés par lui),et son intérêt pour le documentaire ont fait de Jean Epstein un créateur indéfinissable dont il faudrait sérieusement revoir l'essentiel,ou ce qu'il en reste.

         Comme le veut la tradition familiale Roderick Usher dans son manoir peint son épouse Madeline mais celle-ci dépérit quand le portrait prend vie.Oscar Wilde probablement s'en souviendra.Aux confins de la vie et de la mort Epstein utilise magnifiquement le ralenti,ce qui ne fera pas école hélas. Songe ,crypte, tissu de fils envoûtants d'étangs et de frondaisons,il me semble que les arbres de La chute... sont les plus beaux qu'il m'ait été donné de voir.Encensé par bien des critiques le film n'aura jamais l'aval du public mais le lui a-t-on vraiment jamais proposé,au public?

6 mai 2010

Géographie:Reno,Nevada

   

                        Ce magnifique sac pour vous présenter Reno,Nevada,ville pas particulièrement séduisante,petite soeur de Vegas,c'est dire la référence.Surtout connue parce qu'on y divorce plus vite que son ombre,cette ville de 200 000 habitants a pour seul avantage de nous faire continuer notre voyage avec une  découverte.Me promenant toujours en musique aux U.S.A je viens de tomber sur une jolie chanson tirée du film avec Adjani,Toxic affair,1993,peu vu,en tout cas pas par moi.Goran Bregovic a composé cette chanson et Scott Walker dont j'ai parlé il y a peu lui donne une couleur sombre très personnelle.Si ça vous dit,pas particulièrement gai mais plutôt rare,je crois.

http://www.youtube.com/watch?v=y3YOweA72YM   Man from Reno

3 mai 2010

R. le Raté

   Poster 

                  Peu en cour auprès des cinéphiles et des historiens ce film de Sternberg ne trouvera pas en moi un ardent défenseur.Bâti en vitesse pour l'acteur Peter Lorre,présenté au générique comme European new star,Crime et châtiment,distribué la plupart du temps,quand il l'a été,sous le titre Remords,est un film inintéressant d'après l'extraordinaire roman russe que l'on sait (au fait l'a-t-on lu tant que ça?).Inférieur au film déjà moyen sorti la même année,1935, en France avec Pierre Blanchar et Harry Baur ce Crime et châtiment n'est pas du meilleur Sternberg,asthmatique,avec de squelettiques réminiscences de l'Expressionnisme.L'extraordinaire acteur qu'était Lorre n'est pas loin du ridicule en Raskolnikov un peu âgé pour un étudiant révolutionnaire.Et les confrontations d'anthologie entre Porphyre et Rasko,l'essentiel de l'oeuvre,tournent court.On n'y croit pas un instant.Et pas la moindre Marlene à l'horizon.

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