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cinema
5 juin 2014

Six cordes, vingt-quatre images/1/ Paris Blues

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paris

  

 Saint Germain des Prés n'est pas évoqué avec une colossale finesse mais la musique est de Duke Ellington, les décors d'Alexandre Trauner, la photo de Christian Matras. On a vu pire comme équipe. Newman, Poitier et Reggiani font semblant mais nostalgie aidant, plutôt sympa. Un tour en cave, les amis?        

  Paris Blues, Martin Ritt,1961, Paul Newman, Joanne Woodward, Sidney Poitier, Louis Armstrong, Serge Reggiani

 

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25 mai 2014

Un livre, un film (énigme 96), la solution

film  Très vite de charmantes panthères (je n'ai pas dit cougars) ont griffé leurs réponses: Rudyard Kipling et Le livre de la jungle. Elles ont nom Aifelle, Dasola,Valentyne, Pierrot Bâton. Plusieurs versions, la plus mythique, celle de 42, signée Zoltan Korda avec l'acteur indien Sabu. Très jeune j'adorais ces génériques sur un livre que l'on feuillette. La plus cocasse, celle des studios Disney, surtout pour ses numéros musicaux avec Baloo ou King Louis. Les autres sont à peu près sans intérêt à mon avis. Indice supplémentaire, mon cher Donovan chantait Riki Tiki Tavi, la mangouste héroïne d'un autre épisode du Livre de la jungle. Samedi 31 mai Claudia et Wens vous attendent de pied ferme tels Shere Khan guettant le petit d'homme.

 

 

 

24 mai 2014

Un livre, un film (énigme 96)

film

                                       Très célèbre ce livre et là vous avez déjà une indication. Si, si. L'auteur aussi est resté très connu, un peu remis en question aujourd'hui, le taxant un peu vite d'impérialisme. Ce bouquin, publié à la fin du XIXème Siècle, est en fait un recueil de nouvelles,ce que l'on a un peu oublié. Se rappelle-t-on qu'un grand mouvement de jeunesse s'est fortement inspiré de ce livre? Par contre certains personnages sont restés très familiers des enfants, surtout grâce au cinéma. Le héros principal s'est trouvé une famille d'adoption et des amis. Pas mal d'ennemis aussi. Les deux plus célèbres adaptations datent de 1942 et 1967. Mais il y en a eu d'autres avec ces personnages. Très généreux en cette fin de saison, je vous offre un indice musical supplémentaire pour trouver le nom et l'auteur du livre. Le film porte le même nom. 

                                      Pieds qui ne font pas de bruits; yeux qui voient dans l'ombre; oreilles tendues au vent, du fond des cavernes, et dents blanches pour mordre : qui porte ces signes est de nos frères.

 

 

 

 

                                    

                                 

 

11 mai 2014

Un livre, un film (énigme 94), la solution

film

                                        Voici les réponses illustrées. Les oreilles, la queue et toutes mes félicitations à Pierrot Bâton, Aifelle, Nathalie (qui cependant ne m'a pas officiellement donné la réponse). A noter que Rudolf Valentino joua aussi dans une première version des Cavaliers.Claudia et Wens vous attendent samedi 17. Olé!

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10 mai 2014

Un livre, un film (énigme 94)

  film

                                      Pour cette énigme direction un  pays d'Europe dont je ne parle pas très souvent avec un livre et un film portant le même titre. Publié il y a un peu plus d'un siècle le roman eut un succès considérable. Il est vrai que le sujet en était une tradition très forte dans ce pays. Fort contestée, cette tradition d'ailleurs, et c'est déjà une indication importante. Deux films furent adaptés de ce bouquin, un muet des années vingt avec un acteur célébrissime de l'époque, dont la carrière fut très brève. Et un du début des années quarante dont c'est plutôt l'actrice qui fut une star, pas très longtemps non plus d'ailleurs, face à un acteur fringant qui devait lui aussi disparaître assez jeune.

                                      Il trouvait là, jusqu’au moment de ..., une distraction à sa pénible attente. Comme le temps était long ! Ces heures d’incertitude, où de vagues appréhensions surgissaient du fond de son âme et le faisaient douter de lui-même, étaient les plus amères que lui imposât son métier. Il ne voulait pas sortir, parce qu’il songeait aux fatigues de l’après-midi, à la nécessité de se conserver frais et agile, et il ne pouvait pas prolonger le déjeuner, parce qu’il fallait manger peu et vite...

                                       Cet écrivain, qui eut souvent maille à partir avec le pouvoir politique de son pays, fut adapté plusieurs fois pour d'autres romans, surtout du temps du muet. La Divine tourna d'ailleurs dans un de ces films. Maintenant passablement oublié on ne connait plus guère que le livre en question aujourd'hui et un autre, deux fois adapté lui aussi, pour lequel je ne vous demande pas de couper les chevaux en quatre ( c'est drôle,ça,non?). On récapitule, livre, auteur, film, et après c'est facultatif, les réalisateurs, les acteurs, et, nec plus ultra, le deuxième roman qui vous a valu le trait d'esprit ci-dessus, absolument génial.

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28 avril 2014

Mon coming out

                                  Voilà, il faut que je vous le dise, je crois qu'en bon français de maintenant on appelle ça un coming out. Allez, vas-y ( je m'adresse à moi-même). C'est pas facile, vous savez. Bon, alors j'y vais. Je change de paragraphe et j'y vais.

                                  Vous m'imaginez sûrement, si vous avez un peu de temps à perdre, comme un fan de rock, de blues, de folk, qui a beaucoup traîné musicalement outre-Manche et outre-Atlantique. Toutes ces chroniques,ces riffs, ces "yeah" et ces "baby", ces comptoirs enfumés, ces semi-bouges de sueur, de bière et de blues (comme ceux qu'on rencontre souvent du côté de tiens, un exemple au hasard ,Le Ranch sans Nom), ces inconnus gratteux et ces routards attardés, vous pensez que c'est un peu moi, pas mal même. Et vous avez raison, mais cependant...mon coming out... Allez, j'y vais...Je sors du picard placard.

                                  Et bien voilà, allez courage, moi qui ne jure que par John Lee Hooker, Cash ou The Byrds, entre autres, moi qui hante la Route 66 sur ma vieille bécane hors d'âge (là, nous sommes au sens figuré,suivez), moi qui rêve du Fillmore ou du Grand Ole Opry, moi qui ai vu de mes yeux Hendrix (là, c'est vrai), moi qui, moi que, après m'être si longtemps tu, je ne peux garder le silence plus longtemps, au risque de ne plus pouvoir me regarder dans la glace (c'est superbe cette expression et original, hein?). Voilà, j'avoue, c'est vrai, le rocker blanchi sous le harnais a gardé une âme de "midinet" et j'adore les deux bluettes, les deux roucoulades suivantes. Je crois que dans le rocker sommeille toujours le romain et que la Harley n'a pas totalement supplanté la Vespa.

 

                                                      Bon, je me suis trouvé deux petites excuses de ciné-ritalophile. Dans le clip de Il mondo on voit une image de L'Aurore de Murnau, le plus beau film de l'histoire du cinéma. Et Ritornerai est utilisée, fort bien, par Nanni Moretti dans le très beau final du très beau film La messe est finie. J'espère que cela suffira à conserver à ce blog ses côtés sérieux,intellectuel et modeste.

 

 

 

27 avril 2014

Un livre, un film (énigme 93), la solution

film      

                                            Au nom de La loi  je déclare vainqueurs Dasola, Pierrot Bâton (qui si je ne m'abuse a fait un lapsus Claude/Pierre Brasseur), Keisha. Les illustrations tiennent lieu d'explications. Joe Dassin apparaît à plusieurs reprises dans le film. Parmi les adaptations de Roger Vailland au cinéma, outre La truite de Joseph Losey, citons Les mauvais coups  et Drôle de jeu.

la loi

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                                          Claudia et Wens, qui lozent actuellement en Lozère seront de retour pour le jeu du 17 mai. Mais le 10 mai je vous proposerai une autre énigme. A bientôt et merci.

26 avril 2014

Un livre, un film (énigme 93)

film

                                        Titre identique pour un roman et un film datant tous deux des années cinquante. Ce roman français obtint un prix très célèbre et fut adapté par un réalisateur américain dont le nom est également très célèbre, plus encore par son fils d'ailleurs. Lequel fils fait de la figuration dans ce film dont l'action se situe dans un sud de l'Europe du Sud, un pays  très souvent évoqué sur ce blog. Coproduction oblige, cinq monstres sacrés à l'affiche, de trois nationalités différentes dans ce film assez peu considéré dans la carrière de ce grand cinéaste. Le titre du livre comme du film a une double consonnance, c'est à la fois un jeu et une règle de vie tacite, encore terriblement "virile".

                                        Sans le désavouer nettement l'auteur a très peu commenté l'adaptation de son roman, à laquelle il n'avait pas participé. D'autres de ses romans ont été l'objets de films, dont l'un évoquant un poisson réalisé par un autre metteur en scène américain qui eut lui aussi maille à partir avec certaine commission assez tristement fameuse. Par courriel j'aimerais le titre, l'auteur, le metteur en scène, quelques acteurs peut-être. Merci.

17 avril 2014

Le retraité napolitain

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                                                                                    Retour à mon cher cinéma italien, cela faisait longtemps. En 74 Francesco Rosi est un cinéaste reconnu, estimé, sérieux. Il ne sera jamais vraiment élevé au rang de créateur, plus ou moins cantonné au constat politique, spécialiste de l'histoire houleuse de l'Italie. Ainsi vont les choses en cinéma., qui brille parfois d'un certain suivisme. Grand Prix à Cannes 71, il n'existait pas encore de Palme d'Or, avec L'affaire Mattei, il retrouve Gian Maria Volonte, omniprésent en ces années 70, pour Lucky Luciano. Extraordinaire personnage que Salvatore Lucania, né en Sicile, devenu l'un des plus célèbres chefs de gang aux Etats-Unis, condamné à 35 ans  de prison, libéré en 1946, après seulement neuf ans, pour "service rendus à l'armée américaine". On croit rêver. Vieillissant, se chauffant au soleil de la Baie de Naples, le Lucky Luciano que nous présente Rosi s'apparente plus à un fonctionnaire retraité qu'à un maître es cartels criminels. Le cinéma de Rosi ne donne pas dans le spectaculaire et nous ne sommes pas là dans l'opéra baroque à la Coppola.

Il viaggio

                                                                 Les connexions entre le pouvoir et la pieuvre, souvent évoquées au cinéma, de même que les sanglants réglements de comptes. Mais dans Lucky Luciano  la rigueur, voire l'austérité du propos, sont comme des lames qui zèbrent le récit absolument pas romancé et basé sur des faits strictement authentiques. Les mécanismes et les logiques de Cosa Nostra ne cherchent pas à retranscrire un cérémonial funèbre, simplement à exposer, à la manière dossier Rosi, qui peut irriter, la vérité de cette Italie à l'ambiguité immense. Retours vers le passé, chassé-croisé Italie-Amérique, dualité passionnante et fascinante, servie par la composition hallucinante, mais sobre de Gain Maria Volonte, définitivement l'arrogant Lucky Luciano.

13 avril 2014

Un livre, un film (énigme 91), la solution

film       Aifelle, Manu, Dasola, Claudia, Asphodèle, Celestine ne se sont pas posé la question bien longtemps. Le film semble les avoir impressionnés, ce qui est mon cas également. Bravo à tous trois.La réponse:Jane,ma soeur Jane . Merci et rendez-vous samedi prochain du côté de  chez Claudia et Wens.

12 avril 2014

Un livre, un film (énigme 91)

film

                                     FrançoisTruffaut adapta aussi cet écrivain dont je vous demande aujourd'hui le titre le plus connu. Ce titre en question et d'ailleurs lui-même en forme de question. Si le livre a été publié en 1960, le film, lui, date de 1962. Il est très célèbre en particulier pour son duo. Duo dont on dit, mais est-ce vrai, qu'il était aussi explosif sur le tournage que dans la fiction. En tout cas le film est devenu un  classique de ce qu'on appelle l'épouvante domestique et cinéma, théâtre et littérature ont donné naissance à bien d'autres oeuvres lorgnant vers la même ambaince paroxystique, tout sauf fraternelle.

                                     La nourriture avait l'air délicieuse. Il y avait deux côtelettes grillées à la perfection, de la purée, des carottes et des petits pois, un peu de salade et une part de tarte aux cerises. Blanche s'empressa de saisir sa fourchette et de prendre de la purée.Elle avait à peine introduit la nourriture dans sa bouche qu'elle poussa un cri et se pencha brusquement en avant. Elle lâcha la fourchette qui tomba à terre et saisit vivement sa serviette. Puis elle s'immobilisa, le regard rivé sur son assiette.Elle remarqua ce détail qui lui avait échappé: toute la nourriture avait été soigneusement saupoudrée de sable - un sable très fin et très blanc.
  

                                    J'attends de vous le titre du livre et du film, c'est rigoureusement le même, l'écrivain et le metteur en scène. En option très facultative le duo, voire l'autre roman de cet écrivain adapté au cinéma par Truffaut. Rendez-vous samedi 19 chez Claudia et Wens. Bien sûr réponses précises uniquement par courriel. Merci.

                                   

23 mars 2014

Un livre, un film (énigme 88), la solution

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                                        Bravo à Dasola, Pierrot Bâton, Asphodèle. Chronique d'une mort annoncée, roman du Prix Nobel colombien Gabriel Garcia Marquez, film de Francesco Rosi avec Gian Maria Volonte. Merci et rendez-vous chez Claudia et Wens samedi prochain.

 

 

22 mars 2014

Un livre, un film (énigme 88)

film

                                        Livre et film ont le même titre. Publié au début des années 80 en son pays d'origine, peu de temps après en France, et adapté au cinéma quelques années plus tard. L'écrivain est célèbre, honoré, je dirais même très (trop) institutionnalisé. Le metteur en scène est de la même génération. L'auteur vient de l'autre côté, celui d'après 1492. Le cinéaste, lui, est du vieux continent.Tous deux vivent encore. Les maîtres mots de cette sombre histoire: honneur, vengeance, famille. Nous sommes, bien sûr, plutôt au Sud.

                                       Alors, tous deux continuèrent de le poignarder contre la porte, facilement, en alternant les coups, avec la sensation de flotter sur ce méandre éblouissant qu’ils découvrirent de l’autre côté de la peur.

                                       Au cinéma l'acteur principal, très présent dans le cinéma des années 70-90, pour des rôles souvent très marquants, trouvait là son cinquième rôle avec ce metteur en scène. Avis personnel, si j'aime énormément le cinéaste en général je trouve qu'il n'a pas réussi son incursion dans l'oeuvre du grand écrivain "de là-bas", chantre d'une littérature souvent qualifiée de baroque à laquelle je suis assez réfractaire. Voilà, c'était l'énigme 88 concernant un auteur que je n'aime guère et un film qui ne m'a pas plu. Mais rassurez-vous, je ne suis pas maso au point d'avoir relu le livre ou revu le film.

                                       S'il vous plait, titre du livre et du film, auteur, metteur en scène et interprète principal. Je vous retrouverai pour une autre énigme le deuxième samedi d'avril, soit le 12. Claudia et Wens, eux, seront là le 29 mars et le 5 avril. Consignes (soigneusement pompées sur Claudia): vous pouvez donner vos réponses par mail et  me laisser un mot dans les  commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre  participation. Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le dimanche. Merci.

23 février 2014

Un livre, un film (énigme 88), la solution

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                                   Les réponses à cette énigme sont Marguerite de la nuit, court roman de Pierre Mac Orlan publié en 1925, et le film homonyme de Claude Autant-Lara (1956) avec  Michèle Morgan et Yves Montand. L'illustration est celle du Livre de Poche, parmi quelques trésors que m'a laissés mon père, ce lecteur. Souvent brocardé comme Marguerite de l'ennui, le film, assassiné par François Truffaut, n'a à ma connaissance guère été réévalué avec le temps. L'autre film évoqué était bien sûr Le quai des brumes, plus ou moins désavoué par Mac Orlan et défintivement accaparé" par le tandem Carné-Prévert.

LA

                                Bravo à Pierrot Bâton, Aifelle, Asphodèle. La prochaine énigme aura donc lieu chez Claudialucia et Wens le 15 mars. Merci à tous.

22 février 2014

Un livre, un film (énigme 88)

 film

                                  Après deux semaines d'interruption, le 1er et le 8 mars, la prochaine énigme sera proposée chez Claudia et Wens le 15 mars.Pour cette semaine je vous demande si possible pour cette énigme le titre, l'auteur, le metteur en scène et le couple d'acteurs. Le titre est le même pour le livre et le film. Ecrivain français, metteur en scène français, entre deux guerres pour le livre, années cinquante pour le film. L'auteur, né dans ma province, s'est inspiré d'une histoire très connue, d'origines variées, pour la réinstaller dans le Paris des années vingt, riche en cabarets et en figures pittoresques.L'écrivain lui-même vécut dans ce milieu comme un poisson dans l'eau au début du XXème Siècle.

                              Il songea alors que nulle intervention humaine ne parviendrait à rajeunir sa redingote qui s'étalait sur le dos d'une chaise. La perspective d'enfermer son corps dans ce vêtement sordide découragea le vieillard, encore mal habitué à tenir ses mains en contact avec cette peau subitement révélée sous un aspect qu'il n'avait jamais imaginé.

                                 Cet écrivain a été adapté au cinéma à plusieurs reprises dont une fois pour un autre titre, devenu célébrissime au point d'avoir éclipsé le roman, avec une actrice toute jeune alors et que l'on retrouve dans le film que je vous demande aujourd'hui. Son partenaire y est un acteur très célèbre lui aussi, qui en ces années cinquante connaissait une relative traversée du désert. Le metteur en scène qui signa quelques chefs d'oeuvre par ailleurs reçut pour ce film un mauvais accueil et un jeune critique, F.T., démolit le film en ces termes.

                              Ce film n’est pas intelligent, mais l’intelligence, surtout au cinéma est secondaire ; ce film est de mauvais goût, mais le goût, souvent paralyse un vrai tempérament de cinéaste ; ce film est lourd mais sa légèreté quelquefois engendre la frivolité.

                              Mais alors, que manque-t-il à *** d’assez important pour pétrifier et agacer le public et les critiques, que lui manque-t-il pour que nous riions quand cela veut être drôle et que nous pleurions quand cela se veut triste ? Il manque l’essentiel, c’est-à-dire la vie qui ne figure pas sur un budget car on ne peut pas l’acheter comme des costumes ou la bâtir comme des décors, cette vie que les grands cinéastes savent installer dans chaque scène, dans chaque image que ce soit avec la solennité de Dreyer ou avec la frénésie de Renoir.

                              *** est un film mort, un spectacle étrange devant lequel nous n’éprouvons que des sentiments pénibles à commencer par celui d’être trop long : nous ne sommes pas concernés, ce divertissement philosophique et démystificateur n’amuse que les auteurs.

 

17 février 2014

Les Toiles Enchantées, une belle idée

Un blog, une séance de cinéma pour les enfants hospitalisés. 

PM toiles enchantées

                                      J'ai vu fleurir ce message un peu partout, Asphodèle, La jument verte, Claudialucia. Je le relaye volontiers.Price Minister s’engage à verser 15 €uros à l’association les Toiles Enchantées, à chaque billet (comme celui-ci) qui paraît sur un blog. Cette somme permet à trois enfants hospitalisés de voir un film à l’affiche et ce de leur lit d’hôpital. Oliver Moss, que nous connaissons bien avec les Matchs de la rentrée Littéraire s’occupe de cette opération pour Price Minister, nous pouvons à notre tour le soutenir dans cette belle opération (ne pas oublier de lui envoyer un mail à oliver.moss_at_priceminister.com avec le lien de notre billet pour qu’il soit validé) ! Alors, il suffit juste de répondre au petit questionnaire ci-dessous, ne vous en privez pas et permettez à des enfants malades ou handicapés "d’aller au cinéma" dans leur centre de soins. Allez sur leur BLOG et faites-en de même si vous le jugez utile…

                                     En publiant cette mini-interview sur mon blog, PriceMinister – Rakuten s’engage à faire un don de 15€ aux Toiles Enchantées qui offre gratuitement aux enfants et adolescents hospitalisés ou handicapés les films à l’affiche sur grand écran, comme au cinéma !

Quel est votre premier souvenir du cinéma ?

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Je crois me souvenir que le premier film que j'ai vu au cinéma était Cadet Rousselle, avec Bourvil et François Périer, qui lorgnait manifestement vers le succès de Fanfan la Tulipe, beaucoup moins virevoltant ça va de soi. J'avais cinq ans et chantais la comptine en sortant. Du cinéma familial, notion à peu près caduque. 

Quel est selon vous le meilleur film pour enfants de tous les temps ?

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Question piège ! A la question le meilleur film sur l'enfance j'aurais pu répondre cent fois, Truffaut, Comencini, Vigo, Lamorisse, etc... Mais le meilleur film pour enfants c'est très difficile, et quel âge. Je me lancerai cependant en m'éloignant complètement de la notion conte de fées-dessin animé. Sciuscia de Vittorio De Sica qu'on ne peut recommander aux trop petits enfants.

Une machine à voyager dans les films vient d’être inventée. Vous avez la possibilité de vivre les aventures d’un de vos héros cinématographiques d’enfance, dites nous qui ? (ex : Elliott dans E.T…)

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Je dirais, mais nous ne sommes plus tout à fait dans l'enfance, peut-être un enfant de western, celui de L'homme des vallées perdues par exemple.

Dites nous en une phrase pourquoi vous aimez les Toiles Enchantées !

Parce que je dois tant à la laterna magica et que je trouve que la technologie qui sait être merveilleuse a maintenant de multiples possibilités de faire voyager le rêve jusqu'en ces endroits où la vie des enfants est difficile bien qu'entourée de compétences et d'affections.

SOURCE DE CE QUI SUIT , BLOG DE PM :Vous aussi participez à la chaîne de solidarité en participant à #1Blog1Séance http://bit.ly/1d7Og1o ou en faisant directement un don si vous n’avez pas de blog.

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Les Toiles Enchantées en quelques mots

Depuis 17 ans, l’association Les Toiles Enchantées sillonne les routes de France pour offrir gracieusement aux enfants et adolescents hospitalisés ou handicapés des séances de cinéma dans leur établissement, en projetant les films dont tout le monde parle, au moment même de leur sortie en salle, voire parfois en avant-première, en présence des comédiens ou des réalisateurs !

Grâce à cette immersion dans des films de tous genres soigneusement sélectionnés, Les Toiles Enchantées permettent aux jeunes malades ou handicapés de briser leur quotidien, de s’évader, d’accéder à la culture et au divertissement des jeunes de leur âge, et de « se sentir comme tous le monde ».

Les séances de cinéma aident aussi à lutter contre l’isolement et le découragement en créant des rencontres et des connivences entre les enfants au travers des projections.

Le “vrai” cinéma à l’hôpital, c’est un pied-de-nez à la maladie, une fenêtre ouverte sur la vie, en numérique.

Les Parrains de #1Blog1Séance

Un grand merci à In the mood for cinéma et No Pop Corn qui parrainent  #1Blog1Séance en nous aidant à promouvoir la campagne et Les Toiles Enchantées sur leur blog.

9 février 2014

Un livre, un film (énigme 86), la solution

                                            Une certaine confusion ce samedi pour cette énigme. Je retiens la suggestion de Pierrot Bâton, châtier Soene Place Bellecour à Lyon, mais cela me paraît encore trop doux. Peut-être l'obliger une semaine à ne fréquenter que les fast foods de la capitale des Gaules,non? Voici les images et quelques explications que Dasola,très vite et avant Soene, avait parfaitement décryptées.

paria

                                         Un paria des îles est le deuxième roman de Joseph Conrad après La folie Almayer, que, bien plus tard La rescousse (indice)complètera pour composer la trilogie malaise. Né en Ukraine, Polonais nommé Teodor Józef Konrad Korzeniowski, marin français puis britannique, l'écrivain  a su donner à Willems le tragique et le jusqu'auboutisme qui le rapprochent des autres grands personnages conradiens, Lord Jim et le directeur de comptoir Kurtz d' Au coeur des ténèbres.

banni

                                       Après le désormais mythique Troisième homme et la Vienne d'après-guerre en 49 Carol Reed tourne Le banni des îles avec trois acteurs terriblement britanniques, Trevor Howard (aussi dans Le troisième homme), Robert Morley et Ralph Richardson. Assez proche du climat Conrad, éloignement, déchéance, rédemption, le film est souvent relégué parmi les productions anglaises 1950-1970, hâtivement baptisées et sans aucun recul colonialistes ou post-colonialistes. La vérité est évidemment autrement plus ambigüe mais ce n'est ni le lieu ni l'heure du débat.

                                      Coppola avec Apocalyse now mais bien avant lui Hitchcock avec L'agent secret (Sabotage), et Richard Brooks avec Lord Jim ont également adapté Joseph Conrad. Citons aussi Ridley Scott avec Duellistes, et plus récemment Patrice Chéreau avec Gabrielle. A noter que tant la lecture audio du bouquin que le film de Sir Carol Reed  sont disponibles intégralement sur la toile, mais il faut être parfaitement anglophone.

8 février 2014

Un livre, un film (énigme 86)

 

film

                            Cette semaine exotisme au programme. Un livre, le deuxième écrit par son auteur, publié vers 1895. Un film sorti en 1952. Les deux oeuvres ont un titre légèrement différent. Ce roman fait partie d'une trilogie mais à dire vrai je l'ignorais totalement, n'ayant lu que le premier opus qui, chronologiquement, s'avère d'ailleurs le dernier. "A la rescousse" me direz-vous.

                            Voilà. L'auteur mourut d'une nationalité différente de sa naissance, après avoir servi sous deux pavillons. Le roman que je vous demande est très loin d'être le plus célèbre de son auteur mais il explore comme la plupart de ses livres les thèmes du lointain, souvent oriental, et de la culpabilité, selon les exégètes de ce romancier très connu, pas forcément lu autant qu'on pourrait le croire. Je pense que comme souvent après une adaptation ce livre est ressorti sous le même titre que le film, très proche.

                            Au détour suivant du sentier, il entrevit encore fugitivement devant lui une étoffe de couleur et les cheveux noirs d'une femme. Il précipita sa marche et découvrit dans sa totalité l'objet de sa poursuite. La femme, qui portait deux seaux de bambou pleins d'eau, entendit ses pas, s'arrêta et, posant à terre  les seaux de bambou, se retourna à demi vers lui. Willems, lui aussi, demeura immobile un instant, puis continua d'avancer d'un pas ferme, tandis que la femme s'écartait pour le laisser passer.

                            Point de vue Septième Art, l'écrivain a été adapté plusieurs fois au cinéma, notamment pour une Palme d'Or. Même Sir Alfred s'y est intéressé., des metteurs en scène français aussi dont l'un nous a quittés il y a peu. Ce film sorti en 52 est signé d'un très bon metteur en scène dont le film le plus connu fut tourné juste avant celui-ci. Dans une distribution hyperbritannique un acteur est d'ailleurs commun aux deux films. Récapitulons. J'attends de vous le titre du livre, celui du film et le metteur en scène si possible.

                            Samedi 15 février Claudia et Wens vous auront très certainement concocté quelque chose. N'oubliez pas non plus que j'aime bien semer un ou deux indices dans le texte même de mes énigmes.

6 février 2014

La poésie du jeudi, William Wordsworth

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                                    Me la jouant un peu bilingue j'ai cette semaine eu comme un goût d'Albion, certes un peu revisité par Hollywood. Rares sont les films portant en titre une phrase d'un poème. Il y en a quelques-uns cependant dont ce magnifique film d'Elia Kazan avec Natalie Wood, qui conclut ainsi La fièvre dans le sang, banal titre français de Splendour in the grass. A déguster de préférence en V.O., un oeil sur la traduction.  Merci à Asphodèle qui chaque quinzaine me donne envie de piocher quelques lignes dans L'Internationale de la Poésie, puisse-t-elle demain,être le genre humain.

Though nothing can bring back the hour

Of splendour in the grass,of glory in the flower

We will grieve not, rather find

Strength in what remains behind

 Bien que rien ne puisse ramener le temps

De l'éclat de l'herbe, de la splendeur des fleurs 

Nous ne nous lamenterons pas,

Mais puiserons des forces dans ce qui en subsiste.

William Wordsworth (1770-1850)

                                             

 

                                      

 

 

 

 

 

 

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26 janvier 2014

Un livre, un film (énigme 84), la solution

film

                                      Manifestement rien d'Introuvable pour Keisha, Dasola, Pierrot Bâton,Nathalie,Asphodèle, Celestine, et probablement Nadine du Québec (bienvenue Nadine, il faudrait me préciser la réponse en courriel privé, merci). J'ai rajouté l'indice du premier paragraphe, un autre roman du Dash, un de mes auteurs de chevet. Le chien du duo Nick et Nora Charles, un sosie de Milou, s'appelle Asta. Le titre original, The thin man, se traduirait plutôt par L'homme transparent.

l-introuvable-1 

Hammet-D-Le-Dixieme-Indice-Livre-876329183_ML

 

 

 

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