Ouvrage des années 80 devenu classique de la littérature nordique Le chemin du serpent de Torgny Lindgren,né en 1938, est un ouvrage fort, rugueux, violent dans sa peinture d'une société scandinave du XIXème Siècle.Société paysanne,très petite paysanne d'ailleurs où le maître est en fait le créancier du village,qui de père en fils s'arroge tous les droits sur le maigre lopin comme sur femme ou fille du paysan.Ce livre court a surtout l'originalité d'être une longue supplique adressée à Dieu par un très modeste fils de la terre.On ne connaît pas la réponse de Dieu.Le ton général n'est cependant pas misérabiliste,plutôt terre à terre si j'ose dire avec quelques éclairs un peu plus lumineux,surtout ceux qui ont trait à la musique,violon et orgue dont jouent certains protagonistes.
Le chemin du serpent n'est pas seulement l'incantation lancinante que l'on pourrait craindre.Il nous insinue énergiquement dans la vie de ce siècle encore bien obscur des confins du royaume du Nord.En un temps pas si éloigné où toute menue monnaie devait s'arracher au prix d'efforts physiques harassants ou d'humiliations devant les puissants.On sent au long des 138 pages du récit,toujours comme une confidence au Très-Haut décidément bien loin,tout le courage et l'obstination à vivre de Jani le jeune homme,au moins jusqu'à ce que,intervention divine?,même le sentier du serpent disparaisse dans un glissement de terrain,qui constitue d'ailleurs le prologue du livre.Ceci fait que l'on n'est même plus très sûr de ce passé somme toute récent.Et puis la condition de ces familles était si humble...
Je dois retrouver absolument le nom d'un film dont je me rappele qu'un moment très court.
Des preneurs d'otages ont enlevé une personne et la retienne dans une maison en ville. L'inspecteur de Police (le héros du film!) est contacté par les ravisseurs qui demandent une rançon pour la libération de l'otage. L'inspecteur leur répond qu'il n'entamera des négociations que uniquement après avoir vu l'otage de ses propres yeux et donc vérifié qu'il est bien vivant.
Les ravisseurs emmènent donc l'inspecteur en voiture jusqu'au lieu de séquestration, mais celui-ci a les yeux bandés, à l'aller et au retour.
Une fois revenu au QG de la Police il prend un plan et fait un lien entre les suites de sons qu'il a entendu sur son trajet et le plan lui-même.
Il se rappele avoir entendu des enfants dans une cour d'école, puis un bruit de marteau-piqueur sur un chantier de construction, puis les cloches d'une église, puis un bruit de train, de rivière, etc...
Grâce a sa très bonne mémoire auditive il réussit a localiser a peu près le quartier où se trouve enfermé l'otage.
tu te rappelles de ce film ???
amitiés marco