Une chanson:Commuter love
Chanson récente,chose déjà peu fréquente ici même. Récente puisqu'âgée d'une dizaine d'années ce qui doit en faire la benjamine de cette remarquable série,Commuter love appartient à l'album Fin de siècle.Je ne reviendrai pas sur la fascination que Neil Hannon ressent pour la France.C'en est parfois gênant mais Neil est si attachant.
Un amour de banlieusard,voilà ce que raconte Divine Comedy,au long d'une de ces orchestrations un peu envahissantes mais dont je suis assez friand.Je dédie cette belle chanson à ceux qui,chaque matin, errent un peu fantomatiques dans toutes les gares du monde. J'en ai fait partie mais à l'époque personne n'avait les oreilles sous perfusion.Divine Comedy,c'est pas mal de préciosité,mais aussi un romantisme légèrement décadent qui me va à ravir.
La brise du lundin matin,elle attend son train
Je la frôle en passant et sens son parfum
Ses cheveux flottent alors qu'elle s'éloigne
Elle ne sait même pas que j'existe
Et je vais laisser ça comme ça
Ne prendre aucun risque
Elle n'est pas comme les autres
Avec leur journal et leurs écouteurs
Elle lit des romans d'auteurs français
A la morale relâchée,elle ne me fera pas mal
Je ne dirai pas qu'elle m'obsède
Je ne veux pas la voir nue
Nous pourrions être prince et princesse
Et danser du soir au matin...