In the name of rock/ Angelica

                                 J'ai toujours aimé les dandys du rock, un peu mystérieux. Vieillissants ils en deviennent grandioses parfois, pathétiques un peu, émouvants toujours. Scott Walker en est l'archétype, quelque part entre David Bowie et Neil Hannon. Angelica, ce n'était déjà plus les slows d'enfer des Walker Brothers, trois pas frères et pas fraternels qui se disputèrent plus vite que les Davies (Kinks) et aussi vite que les Gallagher (Oasis), pourtant frères de sang. Au fait mon frère vient de m'appeler ce soir. On bavarde parfois.

                                  Introverti et plutôt timide en ces années là, sur Angelica ou autres slows ravageurs je fis souvent tapisserie. Cela n'a pas duré. Et vint l'agitation. Longue, fatigante, mais longtemps je me suis senti mieux quand j'me sentais mal. Raisonnablement.

Comments

[V. s.]

Très bonne idée. C'est classe, Scott Walker. Je l'ai écouté il y a quelques années, puis délaissé. Merci de me le remettre en mémoire. Il fait beaucoup pour se faire oublier, il faut dire.

Moi aussi, j'aime beaucoup ton texte : ta vie en musique, par petites touches.

A bientôt.

[EEGUAB]

Celestine, merci, merci de loin et de profond. Your benchsharing companion's missin' you. ATTB.

[celestine T]

Ta dernière phrase est belle et tragique comme tirée d'un des romans que tu affectionnes. Angelica, c'est la musique de Nicoletta, ça m'a fait drôle de le découvrir.

Je pense souvent à toi. Les frissons du vent d'automne passe sur ma peau comme cet air qui ressurgit de ma mémoire. Intact et grelottant.

Et soudain...

Kisses from angel(ica) baby

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