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28 juin 2018

In the name of rock/Emily

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                                      Bien qu'il soit tard, bien tard, je la cherche encore. Sur un banc du parc, mais pas un jour où criaillent les enfants. Elle n'aime pas les enfants. Au marché du jeudi matin, mais pas trop tard. Le monde lui déplait. Où? Et quand? Et comment? Là-bas! Sa silhouette? Inchangée, rude et parfois hautaine. Non. Elle a pris tant de coups. Beaucoup sont venus de moi. Pluie, plaie, pleurs et puis grands risques d'aridités.  Pauvre fou que j'étais qui n'a su garder l'or que touchaient mes doigts.

 

                                       For Emily whenever I may find her n'a jamais cessé de résonner à mes oreilles. C'est peu dire que souligner l'intemporalité de cette chanson. Art Garfunkel la chante encore. L'émotion est intacte. Seul le cheveu manque à son profil d'aigle. Pour le cheveu, moi, je tiens encore le coup.

 

                                  Même les rudes Red Hot Chili Peppers, pourtant à mille lieues de la ballade, l'ont interprétée. Torse et âme à nu. Mais il y a eu bien d'autres versions. Celles de Johnny Rivers ou Glenn Yarbrough. Et, plus étonnant, celle du saxophoniste Paul Desmond sur un album consacré aux chansons de Simon et Garfunkel.

 

                            La chanson est extraite du magique Parsley, sage, rosemary and thyme, troisième album du somptueux duo. Sur le même disque ils citent une autre Emily, la poétesse Emily Dickinson, dans le délicat The dangling conversation. Une merveille sur l'incompréhension qui s'est installée, une conversation banale, un peu plus que le début d'une fin. Il y est question de nature morte, de couplets hors de rythme et de refrains hors de rime. Out...Mais je parle d'un temps...

 

                            A peu près à la même époque une aube pinkfloydienne (Syd Barrett, Nick Mason, Rick Wright, Roger Waters) voyait aussi son Emily. Regardez-la jouer. See Emily play. Et si vous la voyez, vous savez où me trouver.

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
P
Que d'Emilys jolyes ! Même les très fleuris Zombies offraient A Rose to Emily… :-)<br /> <br /> Syd ou Art, j'aime les deux quoiqu'il en soit.
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L
ma préférée reste Emily play des Floyd
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C
Sublime version de S & G...<br /> <br /> j'ai eu la guitare qui m'a démangé direct. Et puis une chanson en sol majeur, c'est pile poil dans ma tessiture.<br /> <br /> Avec toi, on porterait tous les prénoms de la terre...rien que pour entendre susurrer<br /> <br /> « And when you ran to me, your<br /> <br /> Cheeks flushed with the night »<br /> <br /> C'est beau comme un fancyfair à la fraise<br /> <br /> Kisses my friend and atttb<br /> <br /> ¸¸.•*¨*• ☆
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K
Vraiment excellent, et un billet plein de liens qui touchent ! Merci.
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V
Ces différentes Emily sont toutes superbes. Mais For Emily, whenever I may find her, c'est autre chose tu as raison. C'est beaucoup plus qu'une chanson sur une fille qui s'appelle Emily. Très belle idée de nous présenter celle qui peut être ta reine des chansons à toi ...<br /> <br /> A bientôt.
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L
Je commence par la version des Floyd et de Syd, le début d'une époque.<br /> <br /> Curieux de voir les Red Hot, pas que les torses nus me passionnent, mais quand même un peu... et finir en douceur dans ce monde de brutes avec Art et Paul<br /> <br /> un beau programme ce soir...
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