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folk
25 septembre 2017

Gary

Guitare et rose

                        

                              Après un tel forfait la moindre des choses était de laisser Gary Louris, magnifique folkeux, ex-Jayhawks, années 90, somptueux quintette indie-folk de Minneapolis, interpréter lui-même Vagabonds extrait de son album du même nom, 2008. Pardon Gary. Mais une guitare et un harmonica... et je me prends à rêver, rêver de faire la route à l'envers.

 

 

 

 

 

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28 juin 2017

In the name of rock/Judy

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                                     Dame Judy et ses yeux bleus méritaient bien toute une suite. Est-ce le syndrome de la sortie restaurée de Hair de Milos Forman, notre prochain et dernier ciné-débat de la saison, lundi 3 juillet? Toujours est-il que l'envie m'a pris d'entendre à nouveau les si délicates harmonies de David, Stephen et Graham, Neil n'ayant pas encore emboîté le pas pour l'album Crosby, Stills and Nash. Galette enchanteuse, grace en 33 tours, dont tous les titres peuvent prétendre au panthéon. Suite: Judy blue eyes ouvrait cet album.

 

                                     Judy c'est bien sûr Judy Collins, compagne de Stills en ces années et la suite est vraiment une suite composée à partir de bribes de morceaux restés à l'état d'ébauches. Tous ces gens là ont maintenant 75 ans. Je ne laisserai personne dire que 75 ans est le plus bel âge de la vie. Du haut de mes vingt ans ma version à moi s'appelait Suite: Martine black hair mais qu'en reste-t-il? Tout de même, un autre 30cm, dédicacé, Songs of love and hate, le troisième de Leonard, tout un symbole.

                                 

12 mai 2017

In the name of rock/ Annabel

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                                   Il arrive quelquefois un moment, un moment où c'est creux, enfin plus creux que d'habitude. La plupart du temps il serait juste de dire que le creux avait commencé de creuser son creux depuis pas mal de temps. Mais le creux, il creuse tant que c'est creux. Ainsi un creux peut longtemps être un peu plus creux. Et puis on s'aperçoit que le creux a vraiment pris un teint cireux, il a les joues creuses, le creux. Et badaboum, le creux tombe à plat. Les mots, même creux, demeurent au creux des gorges. Seule la crainte est commune. Mais la crainte est trop creuse pour rebondir. Serait-il temps de dire au revoir à Annabel, enfin au revoir... enfin Annabel... Reste la guitare, par exemple celle de Gordon Lighfoot, ou en mineur, la mienne. Mais, putain, ça fait un sacré creux, là. Farewell to Annabel, Gordon Lightfoot, 1972.

8 mai 2017

L'Ecrivraquier/11/Barricades

L'Ecrivraquier

Rond-point de l'oubli

Certains n'iront pas plus loin

Ici, là, partout

Gavroche un héros

C'est bien la faute à Hugo

Dansez, barricades!

La nuit finissante

Seuls les chiens très affamés

Ont semblé survivre

                                  Il y a comme un romanesque des barricades. C'est si exaltant, les barricades et c'est assez simple somme toute. Seuls les bons dressent des barricades selon les uns. Selon d'autres la canaille entière éventre les rues. C'est pas compliqué. Moi, je n'aime que celles, brisées, de Procol Harum (album éponyme) et celles du ciel de Jackson Browne ( album éponyme, une chanson superbe qui raconte la belle aventure d'un groupe rock). Peu de choses au monde me remuent comme ce dernier thème.

 

 

 

 

29 avril 2017

Massacre au Nouveau-Mexique

Chat guitare

                             On appelle ça une reprise, ou une cover...ou un massacre. Que le Loner me pardonne. Albuquerque, paroles et musique de Neil Young, extrait de l'album Tonight's the night, 1975.

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19 avril 2017

Géographie: codicille

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               Il y a de bonnes nouvelles parfois. Sunny afternoon today. Ray Davies, Sir Ray Davies (72 balais, maître à penser de The Kinks), sort un nouvel album. Called Americana. Des membres de Jayhawks l'accompagnent fort bien. On ne saurait mieux conclure pour garer le Greyhound. Et toi, Ray, es-tu enfin paisible?

               I wanna make my home

               Where the buffalos run

               In that green panorama

17 avril 2017

Géographie: San Francisco, Californie

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                                      Il fallait un point final à ce long périple et nulle autre cité que Saint François ne se prêtait mieux à conclure. Tin Pan Alley est le nom que l'on donne à cette musique américaine, de la rue, des champs de coton, des bouges du Sud, des usines du Nord, du coeur agricole du pays, cette musique qui a changé ma vie, l'a bouleversée. Du blues de Memphis, du zydeco d'Orleans, de Tamla-Mo(tor)town de Detroit, du grunge de Seattle, du country de Nashville, du flower de Frisco, des riffs urbains de Chicago. Mais ça je l'ai dit mille fois. Alors ce vieux bus Greyhound en reste là, un peu fatigué, devant le Golden Gate. Il n'en est pas une pièce qui ne ne recèle un trésor, un arpège, deux lignes, trois accords. Tous ont fait une partie du prix de  ma vie. Merci.

 

                                        Des centaines de chansons sur Frisco. J'ai choisi l'une des plus anodines, un groupe fabriqué pour la cause, qui n'eut guère que ce succès, mais planétaire. Let's go to San Francisco with The Flower Pot Men. Parce que même les plus simples des refrains ont compté. Je vous épargne une vidéo de 2008 où ils reprennent assez tristement en play back ce tube de 68. Fuckin' bloody time! Mais je vous offre, en au revoir de cette si longue rubrique voyageuse, l'ami Johnny Winter, que j'ai vu à Paris il y a vingt ans, et qui nous parle, justement de Tin Pan Alley.

 

                                           End of the line/ Tout le monde descend. Mais Tin Pan Alley was the place to go.

 

 

31 décembre 2016

Haïku de l'an neuf

A vous tous, le mieux

L'Ecclésiaste a bien raison

Tout sera à l'heure

                           L'une de mes chansons de référence. On peut compter sur Bruce pour me comprendre. Roger McGuinn (The Byrds, autre prestige à mon coeur) le rejoint. Vous savez bien que Turn, turn, turn... Et que cela tourne bien pour vous 2017!

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24 décembre 2016

Géographie: Erie, Pennsylvanie

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                               Mnémotechnie oblige, je n'ai pas oublié les Grands Lacs nord-américains, Supérieur, Michigan, Ontario, Huron et... Erie. Ca sent bon son Dernier des Mohicans. En fait la ville d'Erie, Pennsylvanie, 100 000 habitants, fait surtout référence au canal, ce canal qui relie l'Hudson au lac, et qui fut un axe de communication crucial vers l'Ouest avant le rail. On pinaille là. Mais on pinaille pas musicalement puisque c'est le Boss qui s'y colle en personne en cette fin d'année.

                            La chanson Erie Canal, aussi nommée Low bridge,est un traditionnel à la gloire des ouvriers... et des mules qui ont bâti l'ouvrage. Composée par un certain  Thomas  Allen en 1905. Bruce Springsteeen l'a enregistrée en 2005 à Dublin sur son mémorable album de reprises, We shall overcome/ The Seeger sessions. Le même et grand Pete Seeger et des pointures folk, Kingston Trio par exemple, l'ont aussi beaucoup chantée dans les années 50. Mais sur la toile on peut en écouter des versions datant de 1912. Attention ça grince. La toute dernière version date d'aujourd'hui, en tout petit face au Boss. Elle grince un peu aussi. Mais c'est une version courte dont vous me saurez gré, vu que ces chansons du patrimoine américain durent parfois dix minutes.

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                          Evidemment cela a peu à voir avec le Joyeux Noël et les Heureuses Fêtes que je souhaite à tous ceux qui me font l'amitié de passer par chez moi. Mais on n'est pas obligé de passer tous les ans par Jingle bells ou Silent night.

 

 

 

3 décembre 2016

Géographie: Seattle, Washington

                             Curieusement la grande cité Pacifique Nord, dans le Washington, pourtant pourvoyeuse de talents ( le mouvement grunge des nineties, Nirvana, Pearl Jam, Soundgarden) n'avait jamais été à l'honneur. Y virent le jour Quincy Jones, Jimi Hendrix, Bill Gates, Kurt Cobain. Sans avoir l'aura de Vancouver au Canada Seattle jouit d'une réputation plutôt flatteuse.

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                              Shawn Mullins n'est pas connu en France. Qu'importe. J'ai découvert ses chansons depuis peu. Je conseille aux amateurs de Richard Brautigan d'écouter Twin Rocks, Oregon (c'est juste après la chanson d'aujourd'hui). Mais aujourd'hui c'est à un automne à l'Ouest que je vous confie (September in Seattle).

11 novembre 2016

Chantons une autre chanson

                         Chantons une autre chanson, mes amis. Celle-ci est devenue trop vieille et amère...

 

                    Suzanne

                    So long Marianne

                    Seems so long ago, Nancy

 

 

23 octobre 2016

In the name of rock/Jainie

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                                                     Tim Buckley (1947-1975) fut le père de Jeff Buckley. Il ne se sont quasiment jamais vus. Deux points communs, une vie de météore, et une voix sublime. Tim eut, parait-il, le temps de dédicacer à Jeff la chanson I never asked you to be a mountain. Il mourut naturellement, c'est à dire d'overdose à 28 ans. Il lui reste quelques aficionados cacochymes, comme à ces folkeux maniaco-suicidaires, Tim Hardin, Phil Ochs, Nick Drake. J'en suis. Voici Song for Jainie, du premier album, sobrement titré Tim Buckley. Une chanson d'amour, très belle. Mais il y en a des dizaines comme ça au long de la brève histoire de Tim Buckley. Jainie, le sais-tu?

10 juillet 2016

Calme...

                                        ... qui ne sera troublé d'ici septembre que par une lecture commune d'un livre formidable avec La jument verte de Val et la chronique du dernier livre d'Amos Oz chez Babelio, dont j'attends beaucoup. Bon été. A bientôt.

 

15 mars 2016

Gustafsson et Morrison

                                      X temps que je n'avais pas publié dans cette rubrique prétexte qui tente une vague synthèse musique et cinéma. Just like Greta est une chanson de 2005 du grand Van Morrison (album Magic time) et qui en fait ne parle pas de Garbo, mais seulement du syndrome Garbo. Morrison, réputé peu commode, rêve de prendre ses distances avec la presse, le public, le monde en général. Une sorte d'exil de lui-même où Van Morrison veut débrancher, vivre seul, icône peut-être, ermite un peu. L'excessif kid de Belfast qui éructait G.L.O.R.I.A. il y a cinquante ans au Maritime Hotel chante toujours Divine-ment. Le Maritime Hotel de Belfast était bien loin du standing Grand Hotel de Greta Garbo, à tous points de vue. Mais il est des lieux où souffle l'esprit.Sous les mêmes influences que les Français ignorent presque totalement, le blues, le folk, un petit coup d'Irish fiddle, la soul, etc... écoutez le Van, l'autre Morrison.

23 février 2016

Géographie: Jersey City, New Jersey

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                                          Face à Big Apple voici Jersey City. Je sais, ça vous fait rêver. Moi aussi, des vacances à Jersey City... Deuxième ville de l'état mitoyen de New York, le New Jersey, la ville est complètement une banlieue comme tant d'autres. R.A.S. Mais voilà, Jersey City a donné naissance en septembre 1949 à un certain Bruce Frederick Springsteen. Bénie soit la cité de J.C.

                                         L'illustration musicale n'est pas du Boss mais d'un de ces innombrables folksingers repérés au hasard de la toile, personne en Europe n'ayant jamais entendu parler de lui. Ce monsieur a pour nom David W.Jacobsen et aurait des origines scandinaves que ça ne m'étonnerait pas. La chanson est extraite de l'album Footprints, si vous voulez mettre vos pas dans les miens.Alors rendez-vous pour ce Christmas in Jersey City? Ca vous laisse un peu de temps.

Rappel de l'itinéraire

 Aberdeen, Abilene, Albuquerque,Asbury Park,Atlanta,Atlantic City, Austin, Bakersfield, Baltimore, Baton Rouge, Berkeley, Biloxi, Birmingham,  Bisbee, Boise, Boston, Brooklyn,Cedar Rapids, Cedartown, Chattanooga, Cheyenne, Chicago, Cincinnati, Clarksdale, Cleveland, Dallas, Decatur, Denver, Detroit, Dodge City, Eugene, Flagstaff, Folsom, Fort Worth, Fresno, Galveston, Hoboken, Hopkinsville, Hot Springs, Houston, Jackson, Jacksonville, Jersey City, Joliet, Kansas City, Knoxville, Lafayette, Lake Charles, Lansing, Laramie, Laredo, Las Vegas, Leavenworth, Lodi, Long Beach,Los Angeles, Manhattan, Memphis, Mendocino, Miami, Milwaukee, Minneapolis, Mobile, Montgomery, Muscle Shoals, Muskogee, Nantucket, Nashville, Natchez, New Orleans, Oakland, Omaha, Oxford, Palo Alto, Philadelphie, Phoenix, Pine Bluff, Pittsburgh, Poplar Bluff, Portland, Postville, Rapid City,Reno, Roanoke, Rockville, Saginaw, St Louis, St Paul, San Antonio, San Bernardino,San Diego, San Jose, Santa Fe, Sarasota, Savannah, Shreveport, South Bend, Springfield, Statesboro, Tacoma, Tallahassee, Tampa, Texarkana, Toledo, Tucson,Tulsa, Tupelo, Tuscaloosa, Ventura, Washington, Wichita, Winnemucca, Youngstown, Yuma...

                        ...furent nos escales précédentes

10 février 2016

Géographie, Roanoke, Virginie

                                             Tim Rose est célèbre pour quatre personnes en France pour sa version de Hey Joe, qui précéda de peu celle de Jimi Hendrix. Pour ce  dernier on connait la suite. J'ai un vinyle de Tim Rose. On doit se compter sur les doigts de la main. J'ai l'habitude. J'adorais en ces années 68 la voix rauque de Tim alors que Jimi me laissait de glace. Pourtant musicalement il n'y avait pas photo. Mort en 2002, il était né en 40 et l'on trouve de drôles d'infos sur la toile à propos de Tim Rose. Par exemple qu'il aurait été contacté par les Stones pour remplacer Brian Jones après le bain fatal de ce dernier.

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                                           Roanoke, Virginie, il me faut bien reconnaître que je n'ai rien à en dire. 100 000 habitants y vivent et c'est bien leur droit. Ah si! Sachez que la ligne de bus Metro Valley vous mène directement à Blackburg sans repasser downtown. Intéressant, non? 

 

25 janvier 2016

In the name of rock/Marianne

                                          Aujourd'hui un prénom très souvent invoqué. Leonard n'a pas chanté que Suzanne. Sur son premier album sobrement nommé The songs of Leonard Cohen figurait aussi So long Marianne, une chanson dédiée à Marianne, Norvégienne rencontrée en Grèce, où Cohen vécut souvent et longtemps. Son fils Adam a lui aussi repris ce titre. "Debout sur la corniche, ta belle toile d'araignée attache ma cheville à une pierre. A bientôt Marianne. Il est grand temps qu'on apprenne à en rire et à en pleurer".

22 décembre 2015

In the name of rock/ Kathy

                                   La chanson de Kathy, quelque part sur l'historique album The sounds of silence, comme cette chanson est simple, et comme j'ai conscience de radoter. Mais comme elle est belle cette chanson de Paul et Art, maîtres absolus de ma jeunesse. Et comme ce prénom ou ce diminutif  est banal à peine auréolé d'un parfum midsixties, celui de mes quinze ans. Et que de ballades pour Kathy, Katherine ou Kathleen, auxquelles je me suis associé et qui savent encore toucher mon coeur et le faire rêvasser. Ces Kathy m'ont bien oublié et vice-versa, mais les cordes d'une guitare chantent toujours la mélodie des années tendres, du lycée de Compiègne et des forêts du Valois, où déjà je nervalisais* laborieusement, pensant à la fille du notaire. C'était un temps déraisonnable... Ce  billet ne convoque pas la nostalgie, je me suis seulement dit, pensant à certaines, que peut-être elles aimeraient écouter ça. C'est totalement dispensable, bien joli cependant.

* Pardon mon Gérard

19 décembre 2015

Les plumes...by Asphodèle: Elle et lui, septentrionalement

Les plumes

                                 Dernier ramassage des copies avant Noël avec les mots qui suivent:espoir-guimauve-comédie-musique-plage-liaison-mièvre-baragouinage-égalité-classique-chanson-inspiration-balai-essuie-glace-navet-louche-roman-abracadabrantesque-amoureux-batifoler. Les mots navet et abracadabrantesque, je les ai  délaissés, j'en avais le droit. Le mot louche me déplaisait, je l'ai ignoré, je n'en avais pas le droit mais je crois qu'il y a des limites à l'exercice. Il en reste dix-sept. Asphodèle a une fois de plus fait preuve de pas mal de patience. Merci Dame Aspho.

                                 La route de Deauville sous la pluie ne m'effrayait pas et ma maladive cinéphilie s'en délectait, le Piccoli des Choses de la vie, le Trintignant de Lelouch, n'étaient pas mes cousins. Ma Romy à moi, mon Anouk aimée s'appelait Larna, et c'était mon histoire, mièvre, diraient certains, péremptoires, mièvre mais mienne. J'étais depuis toujours un homme du presque Nord, attiré par quelque brume artésienne, par quelque brune picarde, et toisais volontiers toute plage subligérienne avec suffisance. Exception italienne faite j'avais toujours rêvé de l'emmener, inspiration Walhalla, vers Scanie, Jutland ou au moins Sligo et le moment était venu de la retrouver sur les planches avant de filer vers Roscoff. Le périple n'était guère classique mais nous avions près de quatre semaines. De loin, de très loin, c'était la première fois que le temps ne nous était pas trop compté, l'espoir d'une parenthèse inoubliable qui au moins pour l'essentiel ferait un joli souvenir, tendre et poignant comme une chanson d'automne bercée par les balais d'essuie-glace de Pont-Audemer et bientôt les embruns baltiques.

 

                                 J'avais toujours su, du temps d'infantiles baragouinages à prétention poétisante, que m'attiraient les moins, les moins chauds, les moins courus de ces rivages. Et puis c'était une fille du Nord à laquelle je chantais Girl of the North country, dylanesque ballade sixtine, un tome en soi du roman de ma vie. Ses cheveux n'avaient pas coutume de batifoler jusqu'au creux de ses reins, je cite, mais courts voire sévères, ils donnaient à cette liaison comme un léger parfum d'austérité, un sentiment avec lequel je me sentais plutôt bien, comme arpentant une lande écossaise ou une musique folk minimaliste. Je trouvais comme de la beauté à certain renoncement et le ton n'était plus à la comédie. Après tout l'égalité entre mes jours passés et à venir était quoi qu'il en soit caduque, le lent déclin tenait là le début de son forfait. J'espérais pourtant que les affres ou les délices amoureux, si voisins et si ressemblants, sauraient guider mes pas, nos pas, songeant qu'après tout, la fleur de guimauve est bien belle sous ses perles d'eau.  

 

Remerciements à Claude Sautet, Paul Guimard, Claude Lelouch, Robert Zimmerman, Hugues Aufray, Pierre Delanoé. Et d'ores et déjà Joyeux Noël à tous ceux qui sont de l'aventure des Plumes d'Asphodèle.

30 novembre 2015

Six cordes, vingt-quatre images/7/Bob Roberts

                                    Ce film de et avec Tim Robbins a déjà 23 ans. Il m'a plu d'exhumer ce pseudocumentaire au sein de cette rubrique qui se veut musicale. Mais bien sûr le sujet est hautement politique, ce qui n'est pas fréquent sur ce blog qui s'ingénie à ne pas s'ériger... Mais la satire est virulente, histoire de ce chanteur qui se met à politicailler, au ras des pâquerettes. Elia Kazan dans Un homme dans la foule, années cinquante, avait aussi abordé ce thème. Souvenirs attention danger. Très américain certes mais finalement transposable. Vous apprécierez le détournement du célèbre clip de Dylan Subterranean homesick blues.Tim Robbins chante lui-même ce démagogique fatras. D'autres, d'un bord à l'autre, d'une rive à l'autre, ne chantent pas.J'sais pas c'qui m'a pris d'écrire tout ça.

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