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BLOGART(LA COMTESSE)

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23 novembre 2013

Un livre, un film (énigme 77)

film

                                         Cap vers le Sud, tant pour le livre que pour le film. Cette énigme va un peu par deux,deux réalisateurs associés pour deux films l'un des années 80, l'autre de la fin des années 90. Très proches, ces réalisateurs ont presque toujours travaillé ensemble. L'écrivain adapté, également dramaturge et poète, reçut un prix international de littérature très célèbre aussi. Les oeuvres adaptées sont tirées de plusieurs de ses recueils. Il me faudrait donc le titre des deux films, leurs metteurs en scène. Pour la partie littérature, comme souvent pour les courts récits, plusieurs titres généraux ont été utilisés. J'aimerais le titre le plus connu, très vaste, et qui regroupe plusieurs centaines de récits dont les sept qui ont été utilisés pour les deux films.

                                        Il y avait  quatorze ans que ses deux fils aussi étaient partis pour l’Amérique ; ils lui  avaient promis de revenir au bout de quatre ou cinq ans ; mais ils avaient fait  fortune, là-bas, un surtout, l’aîné, et ils avaient oublié leur vieille mère.  Chaque fois que partait de Farnia un nouveau convoi, elle venait chez Ninfarosa  se faire écrire une lettre qu’elle confiait à un des émigrants en le suppliant  de la remettre à l’un ou l’autre de ses fils. Longtemps elle suivait sur la  route poudreuse le convoi qui gagnait, dans une houle de sacs et de paquets, la  gare de la ville voisine, escorté par les mères, les femmes, les sœurs, qui  pleuraient et hurlaient leur désespoir. Tout en marchant, elle regardait  fixement les yeux de tel ou tel jeune émigrant qui affectait une bruyante  allégresse pour dissimuler son émotion et donner le change aux parents qui  l’accompagnaient.

                                       N'ayant pas la certitude d'avoir été limpide je vous donnerai un ultime indice. L'écrivain apparait à la fin du premier film (1984) sous les traits de l'acteur fétiche des réalisateurs (cinq ou six films). Dernière chose, plus subjective, les cinéastes, encensés jadis, sont tombés dans un oubli scandaleux, ce qui me conforte dans l'idée que j'ai de la versatilité de la critique.

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22 novembre 2013

Next stop, Greenwich Village

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                                                     Enfin un film dont j'aurais aimé être. Mais  Le Ranch sans Nom  et  Princécranoir en ont déjà parlé et très bien. Alors allez y faire un tour pour peu que le folk américain vous intéresse. Je n'ai rien à rajouter, ces gars-là sont passionnés comme moi et comme ils ont dégainé plus vite je vous laisse avec eux.Je me contenterai de quelques mots sur le bouquin qui a inspiré le film des Coen Brothers.

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                                             The mayor of MacDougal Street dont le titre français,super, est Manhattan Folk Story, raconte l'ascension du folk à Greenwich Village, New York City début des sixties, à travers la carrière de Dave Van Ronk, qui en fut l'un des princes, bien oublié aujourd'hui, qui est d'ailleurs resté parfaitement inconnu en France.D'autres ont tiré les marrons du feu,c'est la vie. Vous savez ma passion pour cette musique américaine que j'essaie depuis huit ans de blog de faire mieux connaître. Mais Dave Van Ronk, justement, je ne le connaissais pas. Personne, enfin presque,ici ne le connait. J'aurais voulu m'enthousiasmer sans réserves à la lecture de cette évocation de Washington Square, des hootenannies, scènes ouvertes où débutèrent de futurs millionnaires, des premiers clubs de Manhattan à accueillir quelques dépenaillés souvent montés des profondeurs du pays. J'aurais voulu, j'aurais voulu. Il m'a fallu convenir que le coeur n'y était plus tout à fait.

                                           Certes la vie dans le Village est bien décrite,manifestement Dave Van Ronk sait ce dont il parle. Il manie aussi pas mal humour et parfois autodérision. Parfois c'est le contraire et seul Van Ronk semble trouver grace aux yeux de Van Ronk. On piaffe un peu évidemment car on attend tous Robert Zimmerman, dont on sent que l'impact qu'il finira par prendre occultera sûrement bien des talents. Dure loi, mais c'est la loi. Les "vieux" comme moi souriront à l'évocation de la blonde Mary Travers, de Peter, Paul and Mary, eux qui furent ma porte d'entrée à ce monde enchanteur du folk, très vite désenchanté hélas car les addictions plurent (du verbe pleuvoir) et l'on connait la suite. Ils pleureront un peu comme moi en pensant à Phil Ochs qui choisit la nuit, lui qui fut l'un des plus prometteurs. Tom Paxton vit toujours et je l'écoute encore souvent. Mais combien de marins, combien de capitaines ont sombré dans l'anonymat, voire la misère, dans ce New York que Dave Van Ronk semble avoir effectivement parfois régenté, comme un Maire de MacDougal Street. Un maire plutôt très à gauche, comme tout un chacun dans ce quartier à cette époque. Ca, faites pas attention, c'est ma vieille obsession, quand on est si nombreux à être contre, c'est être pour qui devient précieux.  Beaucoup de noms sont cités, trop, et 80% ne m'évoquent rien. Le livre peut à cet égard paraître fastidieux. Un témoignage, certes de première main, mais c'est si loin tout ça. Et il y eut tant de losers.

D'autres avis sur le film, favorables, Dasola Inside Llewyn Davis - Ethan et Joël Coen et Natiora Film : "Inside Llewyn Davis" des frères Coen

http://youtu.be/uvgNQsTw1ew   Losers   Dave Van Ronk

Toute image susceptible de nuire à quiconque sera immédiatement retirée

 

21 novembre 2013

La poésie du jeudi, Gérard de Nerval

                                  Le poète, à la femme d'un poète. Le poète c'est mon pauvre Gérard, mon pauvre "pays" des forêts du Valois. La dame, c'est la femme du grand poète allemand Heine, si francophile qu'il voulait qu'on l'appelle Henri. Elle, il l'avait nommée Mathilde. Henri est à Montmartre, avec Mathilde, Gérard au Père-Lachaise. Avait-elle pour lui les yeux de Sylvie? Sommes-nous dans les Chimères. Je pense à toi, Gérard, dans les rues de Senlis.

chromo oiseau couronné ana-rosa(1)

 

Vous avez des yeux noirs, et vous êtes si belle,     

Que le poète en vous voit luire l'étincelle     

Dont s'anime la force et que nous envions :     

Le génie à son tour embrase toute chose ;     

Il vous rend sa lumière, et vous êtes la rose     

Qui s'embellit sous ses rayons.

 

Gérard de Nerval, A Madame Henri Heine

 

18 novembre 2013

Rock, folk, blues, version frondaisons

cedre
citron
hicko
pines
yew
saule

                                           Récréation musicale en vrac arbracadabranchesque pour quelques petites choses que j'aime. Un peu d'acrobranche du cèdre à l'if, du citronnier au hickory, du saule au pin.Un peu de poésie.Et pas mal de choses à écouter ***, ce que murmurent les pins, ce que larmoie le saule... Mon jardin à moi, d'idées et de chansons...

Des branches. Des feuilles.

Des pétioles. Des folioles.

Un monde ramifié qui bouge, bruit et bondit.

Un royaume de verdures, de vertiges et de vents.

Un labyrinthe de souffles et de murmures.

Un arbre en somme

               Jacques Lacarrière

http://www.deezer.com/playlist/609310325 

*** The Byrds, The Band, U2, Dick Gaughan, Peter, Paul and Mary, James Brown

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Toute image susceptible de nuire à quiconque sera immédiatement retirée

Allez Valentyne

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15 novembre 2013

Le bel art de Sylvie

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                                         J'ai participé avec enthousiasme  à la rentrée littéraire orchestrée par le partenaire et mon choix s'est porté sur le livre de Sylvie Germain, auteure que je trouve passionnante bien que peu client moi-même de la littérature française actuelle. Pour mon quatrième livre de cette dame je trouve qu'elle s'est surpassée.Que voilà un régal de sensibilité et de précision, qui m'a emballé plus encore que les excellents Jours de colère et Tobie des marais. Ces Petites scènes capitales le sont vraiment, capitales, capitales au point de s'inscrire en nous, sillage mordant et attachant, car on a le droit de reconnaître en Lili un peu de nous. Cette Lili, s'appelle-t-elle Lili, née après guerre, une enfance  sans mère dans une famille qu'on ne disait pas encore recomposée, cette Lili s'impose à nous dès ses jeunes années. Le roman porte bien son nom car c'est  par bonds successifs que l'on avance dans la vie, parfois amère de cette enfant qui se retrouve d'un coup  avec un frère et trois soeurs eux-mêmes de trois pères différents. Pas la stabilité mais ça se passe pas trop mal cependant, Lili vaille que vaille grandit parmi cette famille un peu curieuse, son père aimant mais pas toujours très proche, sa belle-mère fort occupée et dont bientôt vacillera la raison.

                                        Vaciller, il y a de quoi.A une relative incompréhension généralisée sucède une série de drames qui, sans atteindre directement Lili, vont secouer sa trajectoire. L'une des soeurs jumelles périt accidentellement, elles avaient le même âge que Lili. Lili va apprendre que son vrai prénom est Barbara et c'est loin d'être anecdotique. Courent ainsi les chapitres du livre de Sylvie et de la vie de Lili, l'adolescence puis la jeunesse grevées d'émotins, de petits plaisirs et de plus grande déceptions. Mai 68, bien sûr, et pour moi son fatal cortège, la supercherie du millénaire, et les pages les moins intéressantes à mon sens. Son presque frère tenté par le sacerdoce, la plus grande des filles mère d'une enfant handicapée gravement et au futur certain, son père vieillissant, personne n'a vraiment tout dit mais le fallait-il? Les amours de Lili ne seront guère plus solides, son goût des arts hésitant, seule la maturité lui apportera une ébauche de quiétude.

                                        Petites scènes capitales, ce sont des petits morceaux essentiels d'une belle littérature, qui s'éparpillent allégrément, petits papiers au fil du vent, partis d'un modeste appartement où chacun n'avait pas sa chambre, pour atteindre aux magiques instants de beautés à pleurer, voilées de sécheresses et de regrets, pays où les plus beaux projets sont ceux qu'on ne réalise pas. Chance? Ce sont les plus nombreux.

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Ma note: 16/20

                                         Je remercie Prime Minister pour cette sympathique organisation, la deuxième pour moi. Comme je le précise souvent maintenant, toute photo susceptible de nuire à quiconque sera immédiatement retirée.

Allez Valentyne

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13 novembre 2013

L'un de mes péchés mignons...

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             ... on le sait,est le cinéma italien. Animant au Temps Libre une série de six exposés sur le sujet j'ai décidé cette année d'ignorer les géants,déjà souvent présentés, pour me consacrer à l'équipe réserve du cinéma italien des annèes 50-80. Et croyez-moi la réserve se compose des quelques réalisateurs passionnants dont Luigi Comencini et Mario Monicelli. Je dois à Comencini probablement l'un de mes tout premiers souvenirs de cinéma,encore est-ce plutôt vague. L'histoire entre Vittorio De Sica et Gina Lollobrigida connut un immense succès au milieu des années cinquante.1954, bon enfant et pétillant, une pagnolade dans les Abruzzes en quelque sorte, Pain, amour et fantaisie marqua pour le metteur en scène un tournant important. Le triomphe public en Italie et son succès en France valurent à Comencini l'étiquette infamante de cinéaste à visées commerciales. Che vergogna!

                Sa suite, Pain, amour et jalousie n'arrangea rien on s'en doute. Pourtant au moins le premier du binôme est délicieux, tordant gentiment le cou au Néoréalisme exsangue d'avoir été trop brillant. Le prestige de l'uniforme,quoique modeste maréchal des logis d'une brigade de carabiniers d'un village du Sud, et la jeunesse de Lollobrigida, annonçant gaiement  Esmeralda de Notre-Dame de Paris, expédient vivement l'affaire, rappelant que le cinéma italien a eu ses heures sympas et toniques, en dehors des "Immenses". Dame, on ne peut regarder tous le jours Le Guépard, La dolce vita, Rome ville ouverte ou L'avventura. Mon intérêt pour le cinéma italien tient aussi au fait que,parfois médiocre, il est toujours resté terriblement italien jusque dans ses errances.

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                              Plus tard avec A cheval sur le tigre, vers 1960, Comencini parvient à marier de belle façon le film de prison avec tentative d'évasion, presque un genre en soi, et la chronique sociale héritière de l'après-guerre. Quatre petits malfrats se trouvent libres après bien des difficultés et une description carcérale assez précise pour l'époque. L'un des protagonistes tombe d'un toit de cinéma,le toit était ouvrant, fréquent en Italie en ces années. Cette mort violente au milieu d'une comédie est déjà en soi une audace. Le héros principal, impeccable Nino Manfredi, retrouve sa famille et, l'accent du film virant au grave, chose essentielle dans la comédie italienne, n'aura de choix que la trahison de son dernier compagnon. La truculence de la première partie, parfois hilarante, s'est mâtinée de sombre et de  désespoir. Nul mieux que les Italiens de la comédie, cette fameuse équipe B, Comencini ou Monicelli ou Risi ou Germi ou Scola, ne sait faire ça. Che dice? Que je suis partial. Si,si... Etre A cheval sur le tigre n'est pas confortable, mais en tomber risque d'être pire.

 

10 novembre 2013

Un livre, un film (énigme 75), la solution

film

                                         Il s'agissait du roman de Georges Simenon Le coup de lune dont Serge Gainsbourg tira le film Equateur avec Francis Huster et Barbara Sukowa. Patrick Dewaere était l'acteur qui devait interpréter le personnage principal. Keisha, Dasola, Pierrot Bâton, Asphodèle, Valentyne, Celestine, nanties d'une cinéphile latitude, n'ont pas manqué ce premier rendez-vous. Bravo. Attendez-vous, Mesdames, à plus de difficulté la prochaine fois car j'aurais, semble-t-il, été trop généreux.Rendez-vous samedi 16 chez Claudia et Wens.

Allez Valentyne

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9 novembre 2013

Un livre, un film (énigme 75)

film

                                                                 Première proposition, en alternance avec les créateurs de cette série sympa et stimulante à laquelle j'ai participé fidèlement avant de passer de l'autre côté, du côté obscur qui met sur le gril les candidats dont cependant aucun n'est à ma connaissance ressorti maltraité pour les besoins de l'énigme.Les consignes sont rigoureusement les mêmes,les voici. Vous pouvez donner vos réponses par mail que vous trouverez en bas à droite (contactez l'auteur) et me  laisser un mot dans les commentaires sans révéler la réponse pour m'avertir de votre participation.   Le résultat de l'énigme et la proclamation des vainqueurs seront donnés le dimanche.

                                                              Le livre date des années trente, d'un auteur prolifique qui fut une vraie mine pour le cinéma.L'action se passe dans un continent du Sud,un pays alors colonie française.Un hôtel sur le port, une patronne bien peu farouche,et la chaleur moite. Le livre porte un titre différent du film.

                   D’'ailleurs, ce n'’était pas de l’'inquiétude à proprement parler et il aurait été incapable de dire à quel moment l’'avait pris cette angoisse, ce malaise faits d’'un déséquilibre imperceptible. Pas au moment de quitter l’'Europe, en tout cas. Au contraire, Joseph Timar était parti bravement, rouge d' ’enthousiasme.

                                                              Le film, français, date des années 80 et n'eut aucun succès. Il est signé d'un metteur en scène plutôt occasionnel qui fit bien d'autres choses dans sa vie. Pour le film il n'est d'ailleurs pas crédité uniquement comme réalisateur. A noter que le rôle principal devait être tenu par un acteur jeune et célèbre qui mourut avant le tournage.Un dernier petit indice,un seul mot,qui est aussi un film:Climats.

                                                             Samedi prochain 16 novembre, retour chez  Claudialucia et Wens(En effeuillant le chrysanthème) pour une nouvelle énigme.

7 novembre 2013

Centenaire Albert Camus

                                 A propos d'Albert Camus et d'après une très bonne idée de Bonheur de lire  pour le centenaire d'Albert Camus j'ai décidé de vous parler du  film de Gianni Amelio librement adapté du roman posthume et inachevé de Camus, Le premier homme.Mais avant j'engage ceux qui veulent mieux connaître l'auteur de L'étranger à visiter le blog susdit, mine sur Albert Camus et bien d'autres choses.

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                                   Albert Camus au cinéma jusqu'à présent c'était le très moyen La peste de Luis Puenzo et l'invisible L'étranger de Visconti.Le très fin metteur en scène italien Gianni Amelio (Lamerica,Les enfants volés) n'était pas le plus mal placé pour évoquer Camus. Evidemment ma lecture du Premier homme date un peu mais je me souviens du calme qu'il m'avait apporté, de la tendresse de Camus et de ses liens avec sa mère,si bien rendus. Gianni Amelio,jamais mièvre dans ses films, où il est souvent question de la famille (j'ai oublié de citer le très beau Les clefs de la maison Riches heures du cinéma italien ), propose une méditation sensible et déterminée avec le retour en Algérie, l'Algérie de "juste avant", d'un écrivain qui a tout de Camus lui-même. Jacques Gamblin, cet acteur à la fois lunaire et sérieux est tout à fait convaincant en intellectuel de retour sur les traces d'une enfance de soleil modeste. Maître mot du film Le premier homme, le respect. Respect de Jacques Cormery, l'écrivain double de Camus pour ce pays et ceux qui jusqu'à présent l'avaient fait,ce pays. Respect pour le personnage incontournable du vieux maître malgré le vieillissement artificiel raté de Denys Podalydès. Respect de Gianni Amelio qui ne tire pas trop cette Algérie vers la carte postale.

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                           Alors,devant tant de respect,de beaux esprits critiques ont fait la fine bouche. Et s'ils n'ont pas tout à fait tort arguant de la fameuse adaptation illustrative honnie depuis longtemps dès qu'on touche à un écrivain phare, je prétends que c'est un film intéressant qui a le mérite de revenir à Camus l'homme du peuple Prix Nobel. Alors c'est un peu sage,certes, et la musique, bof...et l'instit est tellement conforme à ces hussards de la république, bien sous tous rapports. Je trouve pourtant Le premier homme estimable,ce qui n'est pas (encore) une insulte.

Allez Valentyne
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7 novembre 2013

La poésie du jeudi, Boris Vian

chromo oiseau couronné ana-rosa(1) A propos de guerre, de novembre et de deuil (j'aime tout spécialement "une abeille de cuivre chaud").

L’Evadé

 

Il a dévalé la colline

Ses pas faisaient rouler les pierres

Là-haut entre les quatre murs

La sirène chantait sans joie

 

Il respirait l’odeur des arbres

Avec son corps comme une forge

La lumière l’accompagnait

Et lui faisait danser son ombre

 

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il sautait à travers les herbes

Il a cueilli deux feuilles jaunes

Gorgées de sève et de soleil

 

Les canons d’acier bleu crachaient

De courtes flammes de feu sec

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il est arrivé près de l’eau

 

Il y a plongé son visage

Il riait de joie il a bu

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Il s’est relevé pour sauter

 

Pourvu qu’ils me laissent le temps

Une abeille de cuivre chaud

L’a foudroyé sur l’autre rive

Le sang et l’eau se sont mêlés

 

Il avait eu le temps de voir

Le temps de boire à ce ruisseau

Le temps de porter à sa bouche

Deux feuilles gorgées de soleil

 

Le temps d’atteindre l’autre rive

Le temps de rire aux assassins

Le temps de courir vers la femme

Il avait eu le temps de vivre.

 

Boris Vian, Chansons et Poèmes

5 novembre 2013

Arte + 7

fellini

                                               On peste souvent sur Internet. Mais quand Arte + 7 vous permet de voir à des horaires choisis deux documents magnifiques d'intelligence et de clairvoyance sur deux créateurs,deux forces de la nature qui auront marqué leur art dans des registres très différents, on ne peut que, chapeau bas, s'incliner.Je suis féru du cinéma de Fellini et le témoignage de Gérald Morin,qui collabora avec le maestro sur Romamarcordanova, (térato-expression par moi-même créée sur des critères felliniens), est superbe de tendresse et d'amitié.

                                               J'ai vu et souvent revu la plupart des films de Fellini et prétends que s'il est un metteur en scène, un "montreur d'images" c'est bien lui. J'ai aussi pas mal lu sur son travail mais découvre toujours de la richesse d'imagination chez cet homme qui savait tirer le meilleur parti de ses collaborateurs. Gerald Morin nous balade au coeur de l'oeuvre et retrouve le sens premier du spectacle chez ce diable, limagination faite homme, dont les toutes premières influences lui vinrent des cirques de son enfance,là-bas à Rimini. Rimini, dont le Grand Hôtel de blanc vêtu semble m'attendre,  Richard Galliano jouant Nino Rota sur la terrasse, l'ombre du Maestro griffonnant dans le hall, m'a définitivement convaincu qu'il est  vraiment des lieux où souffle l'esprit.

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                                                 Je ne suis pas très féru par contre de hard rock auquel je concède cependant une tendresse de père rockophile pour un enfant ayant choisi une voie un peu marginale. Pourtant je considère le document Lemmy comme un des rares films sur le rock authentiquement passionnants. Greg Oliver et Wes Orshoski ont suivi Lemmy Kilmister, tête pensante de Motorhead depuis 35 ans. Portrait de cet artiste intransigeant à sa façon, celle d'un bassiste dont les décibels ont vrombi sur tous les continents, assourdissants et assourdissant. Adepte de tas de trucs depuis l'adolescence, ne s'accordant qu'une éthique, pas touche à l'héroïne, Lemmy est un personnage quasiment légendaire dans le milieu,loin d'être groupusculaire, du hard, lui-même maintenant dépassé par le shred, le trash, le death... 49 % motherf**ker.51% son of a bitch.

                                                Que dire de mieux sur ce doc qui, et là je suis sérieux, finirait par me convaincre du bien-fondé de la théorie qui ferait des vrais hardos les héritiers, les vrais. Les témoignages des confrères bruitistes de Lemmy s'avèrent fort sagaces et puis la poésie des noms de ces groupes, je crois que je ne m'en lasserai jamais, Anthrax, Sepultura, Black Sabbath, Slayer, Graveyard.... De là à m'envoyer pour Noel l'intégrale Poison en coffret collector...

                                                Ce grand écart, assez douloureux pour les adducteurs, pour dire tout le bien possible de Arte + 7

http://youtu.be/qg_2nX7jIsE    Omaggio a Nino Rota   Richard Galliano

http://youtu.be/Mg0mjnFkeqw  Lemmy le film

Allez Valentyne

 

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2 novembre 2013

Les plumes... by Asphodèle: Obsidienne que pourra

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                               Une provision de mots en cette fin d'octobre,elle nous vient d'Asphodèle,merci pour ces 22 vocables: angoisse-silence-assourdissant-rue-paix- musique-exister-ténèbres-se ressourcer-naviguer- espace-bienfaisant-errance-vide- partager-austral-assis-ambivalence-manque-obsidienne-onde-orage.

                              J'aime bien les chansons sur la solitude et je les aimerais encore plus si même sur de la musique les auteurs pouvaient éviter de faire rimer cette solitude avec habitude.C'est vrai que sous toutes les longitudes l'attitude de ces mêmes auteurs est de donner toute latitude à une sorte de vide confinant à l'hébétude.Moi si j'osais,si j'osais...

                               Si j'osais écrire une chanson où il serait question de solitude j'évoquerais la mienne mais aussi la vôtre.A les partager seraient-elles moins lourdes et nos angoisses bénignes? J'imaginerais l'homme assis, un banc, un bar, car l'homme assis est plus seul que l'homme debout qui, lui, a pris la décision d'exister enfin un peu, verticalité oblige,qui permet malgré l'impasse tragique de réinvestir un soupçon d'espace et de naviguer jusqu'à un coin de rue,dont je me souviens. Parce qu'on se souvient tous d'une rue,d'un quartier, d'une ville, d'une jeunesse, et d'un manque cruel de pépites sur la route. Or, sans ces petits cailloux au bord du chemin, dont l'éclat pourtant souvent modeste éloigne pour un temps les ténèbres, sans quelques onces d'ondes légères et prometteuses, point d'alternative salutaire à notre irrémédiable déréliction.

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                              Si j'osais j'intitulerais cette chanson  "La solitude est un cercueil de verre" * mais quelqu'un d'autre l'a déjà dit. Le titre était si beau, j'aimais bien aussi "La solitude du coureur de fond" ** mais quelqu'un d'autre l'a déjà dit. Seul le silence est grand et la paix qui en découle. Mais quel abyssal ennui. Alors se taire et fuir pour les splendeurs australes où se ressourcent,nantis de candeur, des hommes aux traits trop bienveillants? Là où le ciel crache des obsidiennes en d' assourdissants orages se sent-on moins engoncé, en habits neufs d'empereur ou en guenilles, dans l'ambivalence annoncée d'une si longue nuit d'errance,celle qui se joue des hémisphères?

* Ray Bradbury, ** Alan Sillitoe

Toute image qui risquerait  de léser quelqu'un sera immédiatement retirée de  cet article.

Allez Valentyne                   

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31 octobre 2013

Deux sons de cloche

Plath

                        Oui vous aurez deux sons de cloche sur le seul roman de Sylvia Plath, en lecture commune avec La jument verte de Val, ce qui est bien plaisant. Je ne connaissais que le nom de Sylvia Plath,et son suicide à 32 ans. L'idée vient de Val, excellente, et La cloche de détresse m'a beaucoup plu.Rarement roman n'aura sonné , sans jeu de mots, aussi vrai. Rarement un récit manifestement très autobio n'aura carillonné aussi juste. Et rarement ce carcan social qui nous menace tous n'aura été aussi bien cerné. Estelle Greenwood est lancée à 19 ans dans le grand bain newyorkais des mondanités et de la presse tendance mode et féminisme. Ce roman m'a séduit aussi en tant qu'homme alors que ces derniers n'y ont guère le beau rôle. Estelle n'est pourtant pas une figure romanesque qui à première vue me passionne, ambitieuse et carriériste.Mais Sylvia Plath parvient à transcender magistralement la jeune femmeEt pour cause...Estelle étant manifestement le double de Sylvia, perturbée et beaucoup d'éléments du livre faisant régérence à la propre vie de Sylvia Plath.Ainsi La cloche de détresse fut-il publié en 63 sous le pseudo de Victoria Lucas.

mois américain

                        La matière première du livre est donc la jeunesse de l'auteur.Mais Sylvia Plath a-t-elle connu autre chose qu'une jeunesse? Surdouée de la poésie, Sylvia ne l'était pas de la vie. Dès le début du livre on constate le procès-verbal qu'évoque Colette Audry dans sa préface.Un vrai constat, plutôt rude sur la société et sur elle-même pour commencer. La propre mère de Sylvia aurait écrit "Sans commentaire,ce livre représente la plus vile ingratitude". C'est bien vrai que La cloche de détresse cogne son lecteur comme ses personnages. Précis et clinique, le chemin si peu fictionnesque de l'auteur nous hèle à chaque paragraphe et nous interpelle tout au long des 260 pages. Le syndrome psychiatrique qui court,inéluctable et programmé, n'obère pas les qualités littéraires du "roman". Il enrichit de ses brutalités et de ses approximations au contraire, et ceci nous laisse pantois, cette histoire de folie et de mort, cette très sombre et très vive marche vers la nuit, sur fond de conventions et d'hypocrisies, carrément assassines cette fois.

Allez Valentyne

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27 octobre 2013

La mort de Lou

                                                      Pour le départ  de Lou Reed, au moins ici on ne vous propose pas A walk on the wild side car Lou Reed ce n'était pas que ça. Du très bon album New York voici ce Putain de boulevard. Quelque chose en Lou de Pasolini...
27 octobre 2013

La tendresse,doucement

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                                                  Aharon Appelfeld ne fait pas dans le spectaculaire et L'amour,soudain tient plus de la méditation que de la love story. J'ai lu ce livre à petites doses, suivant les chapitres eux-mêmes parsemés de manière très fragmentaire, c'est donc un livre que j'appellerai "homéopathique". Jerusalem, Ernest Blumenfeld, septuagénaire malade et tourmenté, Juif en quelque sorte antisémite, ancien officier de l'Armée Rouge, reste longtemps indéchiffrable aux yeux d'Iréna, trentenaire qui tient sa maison et le soigne avec dévouement. Ernest a jadis frôlé le terrorisme, condamnant férocement les Juifs orthodoxes,comme un combattant communiste qu'il était dans la Russie d'avant-guerre. Ses propres parents, modestes épiciers, ne trouvent guère grâce à ses yeux. Y a-t-il chez Ernest du remords maintenant, maintenant qu'il se bat avec les mots qu'il ne trouve pas et les années qui s'amenuisent? L'empathie qui s'est joliment insinuée entre le vieux lutteur et la jeune altruiste peut-elle les aider à aller un peu moins mal?

                                        C'est à l'aide de tout petits gestes qu'Iréna et Ernest apprennent à se lire et à faire ensemble un petit bout de cette route sablonneuse,plus encore quand on vient de ces Carpates de basalte et qu'on s'appelle Blumenfeld. Si j'ai peiné un peu lors de la première partie de L'amour,soudain, un peu sentencieuse, j'ai lu ensuite des passages admirables sur les grand-parents d'Ernest par exemple,sur lesquels il revient,confiant à la douce et calme Iréna l'incompréhension et la violence qui furent siennes en ce siècle d'épouvante. Ernest, qu'as-tu fait de ton passé?

                                        Les gens des Carpates ne meurent pas dans leur lit mais dans les champs, dans les potagers, entre les sillons de la plantation, parfois près d'un arbre qu'ils s'apprêtaient à abattre.

                                     A la synagogue on se souvient non seulement de Grand-père mais aussi de son père et du père de son père. "Ne pense pas qu'en abattant l'arbre on fait disparaître son ombre". Cette maxime est comprise au sens littéral mais certains disent qu'elle parle de l'homme.

                                      Je n'ai pas vérifié mais il me semble avoir assez souvent dit du bien de livres publiés aux Editions de l'Olivier. Il y a des maisons de référence et je crois que c'est le cas.Quant à la littérature israélienne elle est d'une richesse fabuleuse. J'ai déjà dit ça,non? Par ailleurs, mais alors là vraiment par ailleurs, le sympathique Australien ci-dessous est la mascotte du challenge de notre amie de La jument verte de Val qu'il convient d'encourager tout au long du mois de novembre.

Allez Valentyne!

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24 octobre 2013

Gare aux rats minables gros,bis

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                                   J'avais lu il y a dix ans deux aventures de Jim Qwilleran et ses deux siamois Koko et Yom Yom. J'avais aimé l'esprit bon enfant de cette petite  communauté américaine. Et puis Soene,très portée sur les matous,c'est elle -même qui l'écrit, a rappelé la vieille Madame Lilian Jackson Braun à mon souvenir. Morte à 98 ans en 2011 LJB fait du bien quand on la lit, à condition de ne pas lire la trentaine de volumes d'affilée.Mais de temps en temps,grâce à 10/18 Grands détectives on peut s'en amuser. Je viens de le faire avec Le chat qui donnait un coup de sifflet où l'on retrouve l'improbable comté de Moose, au nord de partout. Tout un petit monde vit là-haut, bibliothécaire, vieilles dames curieuses, journalistes provinciaux, banquier véreux pour justifier une enquête menée par Jim avec la complicité de ses deux félins surdoués.

                             On y boit du café en bonne compagnie, les habitants répètent sérieusement  Le songe d'une nuit d'été, version petits hommes verts à la place des fées, quelle audace. Tout cela est bien sympathique sur fond de bourgade un peu "idéale " sauf que meurtre il y aura tout de même. Miaou, on est dans un polar après tout, les dits Koko et Yom Yom n'apparaissant d'ailleurs qu'assez succinctement, chats de luxe qu'on a plaisir à imaginer. Ca plaira aussi aux ferropathes car l'intrigue tourne autour d'une magnifique locomotive à escarbilles. D'accord mais on peut avoir d'autres chats à fouetter quant à bouquiner. Qu'importe, un petit moment à sillonner le filon félin de Lilian Jackson Braun n'a jamais fait de mal à ronronne,euh,à personne.

22 octobre 2013

Magnolias forever

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                          "Celle-ci parla vite vite

                       De l'odeur des magnolias

                       Sa robe tomba tout de suite

                       Quand ma hâte la délia"

                                   Assez souvent chantés, les si beaux magnolias. Pas seulement , quoique superbement, par Aragon et Ferré dans L'étrangère. En voici quelques-uns. Ce vieux J.J. qui vient de péter son ultime corde, le Southern band Blackberry Smoke, Poco, groupe émanation de Buffalo Springfield, c'est dire si ce sont des perdreaux de l'année, et le tout jeunot, 40 ans, Ryan Adams.

 http://www.deezer.com/playlist/509879145        Un bouquet de magnolias

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19 octobre 2013

Une dose d'Oz

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                                           Qu'elles sont belles et simples ces huit nouvelles d'Amos Oz qui rejoint ce jour ma galerie de chouchous. D'une simplicité biblique,c'est le cas de le dire,au coeur de l'Israel des kibboutz des années cinquante, sous la gouvernance de David Ben Gourion.Ecoutez leurs titres: Un petit garçon, Papa, Entre amis, Deux femmes. Beaucoup est ainsi déjà dit, huit histoires de tous les jours, de l'ordinaire dans une vie extra-ordinaire en cet Israel encore presque naissant. Comme vous l'avez vu en lisant les titres il s'agit la plupart du temps de problèmes de famille à l'intérieur de la plus grande famille,le kibboutz,cette entité si spécifique, cette communauté aux règles strictes et qui conjugue la solidarité jusqu'à en faire une extravagance. Ainsi se posent des questions qui ne sont faciles nulle part mais moins encore au sein de cette drôle d'assemblée proche encore de l'esprit pionnier du sionisme.

                                         Comme c'est le cas dans le recueil Scènes de vie villageoise il y a en fait une  trentaine de personnages qui se connaissent tous très bien forcément et qui sillonnent les pages et entrecroisent leurs soucis à peu près au vu de tout le monde.Faut-il laisser un petit de cinq ans dormir dans la maison commune des enfants malgré sa faiblesse ou l'autoriser à rejoindre ses parents? Un jeune homme de vingt ans aura-t-il l'autorisation de partir étudier en Italie si ce n'est pas tout à fait utile à la vie du kibboutz? Et David,instituteur gardien du dogme et de la plus ferme obédience,qui s'accommode fort bien de vivre avec la fille de son vieux compagnon,dix-sept ans à peine, qu'en penser?

                                             Témoignage passionnant et limpide de cette vie en autarcie, où règne le travail mais où crépitent de minuscules velléités d'autonomie,chez les femmes surtout,  le recueil Entre amis fait en 160 pages le tour de cette micro-société laborieuse et tout à sa foi. Ici et maintenant le vie est rude mais l'union fait la force avec cependant quelques maillons faibles. Après tout là comme ailleurs et de tout temps les hommes ne sont que des hommes.Et encore,pas souvent. Dire que sur la surface de deux régions françaises vivent Oz, Grossman, Appelfeld , Yehoshua. Rêveur je suis... A la fin octobre Amos Oz déjà lauréat de très importantes distinctions en Allemagne, en Espagne, recevra à Prague le Prix Littéraire Franz Kafka. Ci-dessous un court extrait et cinq minutes formidables avec Amos Oz.

                                «Au début de la fondation du kibboutz, nous formions une  grande famille. Bien sûr, tout n’était pas rose, mais nous étions  soudés. Le soir, on entonnait des mélodies entraînantes et des chansons  nostalgiques jusque tard dans la nuit. On dormait dans des tentes et  l’on entendait ceux qui parlaient pendant leur sommeil.»

http://videos.arte.tv/fr/videos/litterature-rencontre-avec-amos-oz--7331252.html

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19 octobre 2013

Jeu: un livre, un film

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                                          Non,vous ne vous êtes pas trompés.C'est bien le logo Un livre,un film, jeu hebdomadaire des amis Claudialucia  et Wens(En effeuillant le chrysanthème)  qui reprend cette semaine. Et c'est avec plaisir que je vous le proposerai en alternance un samedi sur deux. Bonne chance à tous, habitués ou néophytes. Un seul regret,c'est que comme  nous nous concertons pour éviter les doublons,je ne pourrai plus jouer avec eux.        smiley-triste-150x150

15 octobre 2013

Citation m'était contée (3) ou Les oiseaux à l'affiche

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La mouette

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                                                                 Et quand j'aurai plus de mots, j'écrirai des oiseaux...

Gilbert Bécaud,Badabing ben bong

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